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Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini]

Nol
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Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini], posté le Dim 4 Juil 2021 - 2:52.
Nol
Nobuharu Baek •• 15 ans •• Coréen-Japonais


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classe •• Riddle

manie •• Faire craquer ses doigts, remuer les jambes lorsqu’il est assis, triturer ses stylos (aka changer constamment les couleurs d’un 4 couleurs) ou son collier, se dandiner, marmonner pour lui-même, se bouffer les lèvres, pianoter sur son téléphone… en fait, dresser un liste complète de toutes ses manies serait long et disons le, franchement pas nécessaire.

arrivée à •• 3 ans

position par rapport à la compétition •• La succession de L ? Oui, après tout, c’est pour cette raison que Nol se retrouve à la Wammy’s House, et pas dans un autre orphelinat. Eh bien, soyons honnête, le classement, Nol n’en a strictement rien à péter. Hérité de la place de L, ce n’est vraiment pas quelque chose qui fait rêver le petit brun. Cette place n’évoque chez lui que des soucis et franchement, il laisserait volontiers sa place à qui voudra. Alors oui, mettre ses talents au service d’autrui était bien dans ses plans (après tout, l'éducation inculquée par les enseignants de l’établissement avait bien laissé une marque chez l’enfant), mais s’il pouvait laisser une IA s’occuper de tout pendant qu’il se tourne les pouces, ça arrangerait bien le gamer. Il se contente alors de flotter dans le classement, faisant attention à ne pas trop descendre (car merde, ça fait mal à l’égo quand même), étant moyen dans toutes les matières, mais excellent dans celles qui lui procurent un stimulus cérébral satisfaisant.   



spécialité •• La programmation, le hacking, l'ingénierie robotique.

maîtrise & description •• (facultatif) La programmation? Nol ne vit que par ça. Il mange code, respire variable et dort algorithme (enfin quand il réussi à dormir...). Pour lui, les différents langages n’ont quasiment plus aucun secret et parler binaire lui viendrait aussi naturellement que si c'était de l'anglais. Si jamais il atteignait son plein potentiel, Nol serait bien capable de faire plier les organisations les plus influentes de la planète. Mais pour l’instant, il n’a que 15 ans. Et pour 15 ans, eh bien il est génial. Sinon que ferait-il à la Wammy’s House ? Des appareils électroniques, il en a démonté et remonté des milliers. Les circuits électriques et les divers composants lui sont aussi familiers que le fond de ses poches. Sachant comment exploiter à plein potentiel un ordinateur ou un téléphone, dans la pratique Nol a encore bien des choses à assimiler. Son style de hacking est plutôt méticuleux et pensé pour ne pas laisser de trace. Il est une sorte de cyber ninja (ou de cyber assassin à vous de voir), mais il fait encore trop d'erreurs pour être un maitre dans cet art. Il est bon, très bon même, mais pas parfait, et il est avide de perfection. Lorsqu'il ne bidouille pas des fonctions, le Riddle bricole des drones, des robots et autres animatroniques.
Tout génie qu’il est, il s’est développé un programme pour lui faire ses devoirs à sa place. Le projet de base ne devait pas faire plus que ça à vrai dire, mais l’adolescent s'est tellement pris au jeu qu’à présent il se retrouve avec une sorte de Google Assistant amélioré qu’il trimballe partout. Il l’a appelé One.

compétences associées •• Tout ce qui touche de près ou de loin aux nouvelles technologies et à l’informatique. Il a de solide base en mathématiques et son profil de scientifique l’a aussi amené à s’intéresser à la robotique, dont il en a fait une spécialisation. Après tout, un hacker qui fait des robots c’est grave la classe. Pour ce qui est des autres sujets, il aime beaucoup l’astronomie et la biologie marine. Les expériences chimiques le font bien kiffer. L’anglais est sa première langue et il parle tout aussi bien coréen. Il apprend le japonais pour pouvoir travailler en même temps qu’il regarde des animés. Pour les restes des langues dispensés, il est plutôt moyen. Il a une bonne compréhension orale et écrite mais galère avec l’expression orale.


Analytique •• décontracté •• patient •• altruiste •• multitâche •• polie •• attentionné •• loyal
Je-m’en-foutiste •• sarcastique •• méfiant •• blasé •• casanier •• introverti •• froid •• overthink


description
« Waiting alone on a planet »



Physiquement, qu’on se l’avoue, celui-ci ne casse pas 3 pattes à un canard.

Première chose qu’on remarque... Eh bien déjà faudrait-il le remarquer, ça serait pas mal. C’est qu’il faut dire que la présence de Nol est… ouais quasi inexistante, c’est ça. Premièrement, le gamer est petit. Enfin non, pas petit. Verticalement désavantagé. Du haut de son mètre 64, l’asiatique rêve d’une poussée de croissance qui lui ferait atteindre le mètre 74, voire même un peu plus. A sa petite taille, ajoutez une morphologie de brindille et une peau à la teinte blafarde. Mélangez dans un shaker et vous vous retrouvez avec un charisme de concombre de mer. Ouais, ouais, c’est pas ouf. Et pourtant, c’est bien à ce niveau qu’est le Riddle. Le garçon ne s’aide pas trop ; sweats très larges, joggings lui retombant sur les chevilles et une posture qui tend au recroquevillement. Alors certes, depuis peu il essaie d’améliorer son apparence en investissant dans  des habits un peu plus présentables, mais ce n’est pas pour autant qu’il en est devenu une pointure de mode. Pour le moment, il se contente de faire des assemblages simples, dans un style basique et pratique, sans trop se prendre la tête. Oui parce qu’il veut bien faire des efforts pour ne pas trop ressembler à un sac à patates, mais faut pas non plus s’attendre à ce qu’il devienne Christian Dior. Ou plutôt Edna Mode vu sa taille. Bref sans tous les cas, ça lui demanderait de fournir une quantité d’énergie et de temps beaucoup trop importante pour ce qu’il est prêt à dépenser. Sa garde robe se compose donc principalement de sweat et t-shirt ample et de jeans ou joggings, le tout dans un nuancier de couleur allant du noir, au blanc. En somme des couleurs particulièrement passe partout.
Ah, si, il y a bien un accessoire dont il prend plaisir à choisir en fonction de sa tenue ; les chapeaux. Casquettes, bobs, bonnets, Nol en possède une jolie petite collection, et avec des couleurs un peu plus chatoyantes que le reste de ses vêtements s’il vous plaît. A la base, il ne mettait des couvre-chefs que dans un but totalement pratique ; cacher un problème d’ordre capillaire.
Alors non je vous arrête tout de suite, l’adolescent n’est pas chauve. Il aurait même de beaux cheveux, si le gamer n’était pas à ce point une grosse feignasse. Seulement voilà, il en est une, de grosse feignasse. Les colorations et décolorations à répétition lui ont complètement flingué les cheveux et ce n’est pas comme s’il en faisait une tous les 26 mois, oh non. Il est de ceux qui changent de couleur de cheveux comme on change de chaussettes. De brun à blond, c’est de bleu, rose ou n’importe quel autre pigment qui viennent parfois colorer son buisson -pardon, sa magnifique chevelure. Bah oui, noir au bout d’un moment, c’est barbant. Il faut bien pimper un peu son chara design pour être intéressant, sinon il serait réduit au rang de personnages de fond dans les mangas. Et bien qu’il est 0 dégaine et que ses cheveux en ont l’aspect, il n’en ait pas réduit au rang de buisson en carton pâte. C’est donc par respect et pour éviter de provoquer tous malaises chez les amateurs de coiffure, que Nol a pris l’habitude de porter casquettes, bobs et autre couvre-chefs. Rapide, simple et efficace. Cependant un coup de brosse de temps en temps ne serait pas la mer à boire.

Parlons maintenant de son faciès.
Sur son visage, aucune trace d’une quelconque puberté. Pas un poil au menton, pas un petit bouton blanc, absolument rien. Ce garçon a le même visage de poupon que lorsqu’il est arrivé à la Wammy’s House. Des joues bien rondes, un petit nez arrondi, les yeux bridés typiques d’un coréen, dont les nombreuses d’insomnies ont fini par laisser une trace. La peau sèche dénonce le temps passé devant les écrans ainsi qu’un manque cruel de soin apporté, qui ont par la même occasion entraînée des gerçures au niveau des lèvres. Pour ne rien arranger, l’adolescent a prit la fâcheuse habitude de s’arracher les morceaux de peaux sèches lorsqu’elles sont en piteux état. Pourtant, ça n’empêcherait pas le visage du garçon à n’être pas trop désagréable à regarder. Enfin seulement s’il réussissait à passer une nuit complète de sommeil. Ouais, il ne serait pas trop mal, sans ces énormes poches sous les yeux et sa naturelle resting bitch face (si, cte tête qui donne l’impression que tu tires la tronche h24 alors que non). Presque attendrissant, si on ose le terme. Mais bon, ce n’est pas le cas, alors il vaut mieux s’attendre à croiser un déterré à tout moment. A noter que le temps passé devant les écrans dans des pièces à la luminosité réduite lui ont totalement flingué les yeux et que normalement il devrait porter des lunettes. Mais comme il trouve que ce n’est pas assez « cool », il préfère porter des lentilles de contact lorsqu’il doit se mêler à de la populace. Si jamais vous le croisez avec des lunettes, c’est qu’il est dans un état proche de celui de zombie, svp mettez le au lit.

Au tour de sa personnalité à présent. Celle-ci, il l’a construite autour des mangas, des comics et bien évidemment, des jeux vidéo. Le personnage qui l’a le plus influencé est sans aucun doute Tony Stark, le Iron-man. Ah beh faut dire qu’au yeux d’un gosse fan de nouvelles technologies qui passe ses journées affalé sur une chaise à jouer à la console, voir un mec avec un cœur nucléaire sauver des gens dans une armure ultra technologique en tirant des lasers, c’est le truc le plus stylé et badass du monde. Iron man est tout ce que voudrait être Nol ; charismatique, drôle, sûr de lui et suffisamment intelligent pour pouvoir concevoir une armure impénétrable pour pouvoir péter la tronche aux méchants et sauver des innocents. Coup de bol pour lui, Nol à un cerveau exceptionnel et il compte bien s’en servir pour devenir ne serait-ce qu’un tiers d’Iron Man.

Cependant passer ses journées cloîtré dans une chambre à coder ou à lire des mangas (voir les deux en même temps), n’a pas tellement aidé à l’amélioration de ses compétences en charisme. L’enfant à développer une certaine tendance à la solitude. Nol n’est pas forcément un élément asocial ou timide. Il est un introverti. Le gamer préfère passer ses journées assis dans le noir devant ses écrans que sortir et voir du monde. On est bien loin d’un Tony Stark flamboyant et si sa consommation excessive de boissons caféinées ne le tue pas, ce sera la sédentarité qui finira par avoir sa peau.
Parler devant une foule de gens ne lui poserait aucun problème pour présenter un exposer, par exemple. Les interactions sociales classiques à contrario, sont pour Nol quelque chose de plus compliqué. En fait, il faut s’imaginer qu’il a comme une batterie de sociabilité. Lorsqu’elle est pleine, il est plus ouvert et enclin à la discussion, bien qu’il n’ira pas de lui-même taper la discut’ au premier venu. Lorsqu’elle est à plat, le garçon aurait tendance à devenir passif aggressif et à couper court à toute interaction. Il devient plus grincheux, plus irritable et susceptible. Enfin, plus qu’il ne l’est déjà. Cependant il n’en devient jamais vraiment méchant et reste toujours poli. Car pour lui, la politesse est quelque chose de très important et il éprouve une grande aversion pour les gens qui manque d’éducation et de civilité.

L’adolescent n’a pas beaucoup d’amis. Ceux-ci se compte sur les doigts d’une mains à vrai dire. Mais ça lui va. Il préfère n’avoir que deux/trois amis proche qu’une tripoté de connaissance dont-il devrait retenir la date d’anniversaire. Après tout, à quoi ca sert d’avoir autant de gens dans son cercle d’amis ? Trop d’énergie à dépenser si vous voulez son avis. Et puis l’adolescent n’est pas très à l’aise à l’idée de partager des choses avec les autres. Pas dans le sens matériel, mais plutôt émotionnel. Coincé dans un univers de chiffre complexe depuis son plus jeune âge, Nol n’a pas autant expérimenté que les autres enfants de son âge, ne découvrant le monde qu’à travers des jeux vidéos et des bandes dessiné. Alors, lorsqu’il se retrouve confronté à des gens, l’enfant se mure dans le silence et observe, caché derrière l’un de ses écrans qu’il brandi comme s’il était un bouclier pouvant le protéger des plus terrible ennemis. Car si dans les mondes virtuels il est aussi puissant qu’un lion, dans le monde réel il n’est légal que d’un chaton venant de naitre. Lors des premiers contacts Nol sera méfiant, distant, froid. Mais pas impossible à apprivoiser.

Il est aussi un enfant patient qui n’a jusqu’à présent jamais atteint l’état de colère. Il peut être agacé, exaspéré, irrité, mais vous ne le verrez jamais réellement en colère. Normalement.
De nature peu rancunière, il est prêt laisser couler n’importe quel comportement. Après tout, il n’a pas l’envie et l’énergie de perdre du temps en dispute qu’il juge franchement inutile. Comprenant qu’il arrive parfois qu’il y est des altercation entre différents partie, il trouve toute fois les échanges houleux d’une improductivité absurde. Et puis ça fait mal aux oreilles donc les engueulades, très peu pour lui.
Face au conflit, il aborde une conduite détachée, nonchalante, à la frontière de l’indifférence. Ce genre d’attitude à d’ailleurs tendance à énerver. Certains diront qu’il fuit le conflit en adoptant la tactique de l’autruche. Et c’est peut-être bien ce qu’il fait. Après tout, du haut de son mètre 64, il n’est pas très intimidant, la fuite serait donc sa meilleure stratégie. Mais veillez tout de même à ne pas trop lui chercher des noises, le bougre connaît les combos de Street Fighter et sait-on jamais, sur un malentendu, il serait capable de vous laisser quelques hématomes au visage.

Altruiste, c’est ce qu’est aussi le Riddle. Et parfois ça l’exaspère un peu. Car Nol doit bien faire parti des plus introverti de l’orphelinat et pourtant, s’il voit l’un des jeunes orphelins pleurer ou l’un de ses camarades soupirer un peu trop, il posera sa switch, débranchera ses écouteurs et ira proposer une épaule sur laquelle s’appuyer. Il ne parlera pas de lui, ne partagera pas ses ressentis. Le garçon restera silencieux, attentif. A vrai dire, il ne saurait pas vraiment comprendre ce que vous ressentez. D’un point de vue pratique, logique si. Mais émotionnel, un peu moins. Très maladroit avec les sentiments (les siens et ceux des autres), sont empathie est plus cognitive qu’émotionnelle. Pour consoler il sera gauche, un peu plus brusque et sec que ce qu’il ne voudrait. Pourtant, il sait offrir une oreille attentive à qui à besoin d’être écouté et un secret sera toujours bien garder avec lui. Assez protecteur et très attentionné, mais sans jamais le dire ou le montrer de façon explicite. Le Riddle, sous ses grands airs, est très attaché aux autres enfants de l’orphelinat, les considérant un peu comme une famille de substitution. Il faut juste savoir repérer quelles sont ses petites choses qui témoignent de son affection. Parce qu'il a dû mal à interagir avec les autres de façon naturelle, il ne peut pas ne pas se poser 1 milliers de questions pour savoir s'il ne fait pas un truc de travers ou s'il n'est pas super bizarre.

Car oui, se poser des milliards d’interrogation, se remettre en question, réfléchir sur la signification de chaque mots, chaque gestes, il fait ça constamment. Le Riddle est silencieux, concentré, obnubilé par les lignes de code sur ses écrans de cristaux liquides dont la lumière bleue a finit par lui irriter la cornée. Et pourtant discrètement, Nol écoute, analyse. Il observe ce qui l’entoure. Le comportement et les échanges des autres orphelins, pour mieux comprendre. Car les langages de programmation il les connaît et en maîtrise une bonne partie. Mais le code pour fonctionner sans buguer au contact des autres a pour lui des subtilités bien mystérieuse. Il n’est pas le seul qui a du mal à s’intégrer aux autres, pourtant, il pense qu’il est le seul à galérer. L’adolescent ne veut pas avoir l’étiquette du weird kid collé aux baskets. Alors en étant le garçon décontracté, blasé et qui se fout un peu de tout, il a moins de mal à cacher le fait qu’il peut être maladroit. Analyser et anticiper les prochaines interactions devient plus simple. Mais ça l’épuise de réfléchir pour pouvoir parler aux autres orphelins, alors il évite. Peut-être qu’il se prend trop la tête pour pas grand chose. Si seulement il pouvait communiquer avec les autres comme il le ferait avec des programmes, ça serait moins chiant pour lui. Mais les humains ne sont pas codé comme les ordinateurs et s’il se mettait à causer binaire aux gens, il l’aurait là, sa jolie étiquette de mec chelou collé sur le front.
Et ça a le culot de se prétendre génie.

La nuit, lorsqu’il est dans son lit et qu’il repense à sa journée, son esprit peu partir loin. Lorsqu’il fait jour, l’adolescent est trop occupé à faire ou à réfléchir à d’autre chose plus importante. Alors bien qu’il n’y donne pas d’importance sur le moment, son esprit éponge les informations qu’il perçoit inconsciemment. Une phrase adressé dans la journée, même la plus insignifiante et le soir il se met à la ruminer. Ca n’aurait même pas besoin d’être pour lui, juste un bout de conversation entendu à la volé dans les couloirs. Et Nol déteste quand il fait ça. Radoter. Ce qu’il a dit, ce qu’il a fait. Ce qu’il aurait pu dire ou faire. Il déteste ça car il ne contrôle plus rien. N’ayant plus de divertissement à offrir à son cerveau, celui-ci se met à trier toutes les informations qui n’ont pas été traité dans la journée. Et ça l’épuise. Mais il ne peut pas arrêter la machine infernale qu’est son cerveau, il ne sait pas comment faire. D’une réflexion à l’autre, c’est comme ruisseau qui se fait alimenter par plusieurs petites sources. Et ce ruisseau devient rapidement torrent. Et dans son esprit, il se fait emporter, noyé par des vagues qui deviennent de plus en plus grande. Ses pensées l’engloutissent, perdant le contrôle et sans savoir comment stopper le flux qui s’emballe. Dans ces moments là , il sait qu’il peut dire adieu à une nuit de sommeil. Le plus efficace serait de forcer son cerveau à s’arrêter, pourtant l’idée de se fracasser le crâne contre un mur jusqu’à l’évanouissement ne l’a pas séduit tant que ça. Il aurait envie de le faire. Mais ça serait se faire mal et Nol n’est pas masochiste à ce point. La meilleure solution qu’il a trouvé a été les écrans. Ouais, c’est pas mieux, mais c’est la seule chose qui marche efficacement. Et c’est moins douloureux aussi.

Alors le lendemain, il tire la tronche parce qu’il a mal dormit et il est encore plus blasé que la veille. Et derrière son attitude du je m’en foutiste de service, Nol est comme le reste des adolescent de son âge. Ce que pense les autres de lui le touche. Et bien plus qu’il ne le voudrait. Peut-être que c’est la raison pour laquelle il fait des efforts vestimentaires. Pour paraître plus acceptable aux yeux de la société. Pour ne pas être isolé plus qu’il ne le fait lui-même. Car l’abandon, même s’il ne s’en souvient pas, le ferai souffrir. Il le sait. Et cette souffrance, il en a une peur bleu.

Mais il ne laissera rien paraître. Car il sait que s’il laisse un point faible à découvert, celui-ci sera exploité par qui le pourra. Alors, par égo ou par crainte, il s’est mis en tête de ne laisser personne l’atteindre. Ceux qui bataille en tête du classement pour la succession de L ont les capacités les plus dangereuses et remarquables et ce sont de eux qu’il se méfie le plus.

Pourtant, il existe bien quelques personnes dont il laisse voir une nouvelle facette. Un aspect qui pourrait sembler en totale contradiction avec ce qu’il laisse habituellement voir et dont il craint inconsciemment de montrer, car lui-même ne se reconnaît pas vraiment en ce Nol.
Se sont ceux qui ont réussi l’exploit apparent d’apprivoiser le garçon. Ceux qui sont en nombres si réduit. Ceux-là, il les aiment. Il les soutient. Il les suivrai jusqu’au bout du monde s’il le fallait. Nol est une incarnation de la loyauté. Si le monde est contre vous, alors il sera contre le monde. Mal placé, sa fidélité pourrait lui causer des souçis. Incapable de remettre en question les personnes qui lui sont chère, il suivrai les yeux fermé la personne à qui il à donné son amitié. Pour le meilleur et pour le pire.
Avec eux, Nol est détendu. Avec eux, Nol ris, fait des blagues, sort des absurdités digne d’un adolescent de son âge. Avec eux, Nol n’a plus cet air hostile qui est d’habitude associé à son expression neutre, comme s’il avait été libéré d’un point. Il est chaleureux, drôle.
Et un peu étrange aussi.


Fun facts :
Insomniaque •• Il lui arrive de travailler en tant que programmeur/hackeur pour se faire un peu d'argent de poches (le matos pour faire des robots c'est pas donné) •• Il est très soigneux lorsqu’il doit effacer ses traces sur le net •• Son « génie » vient principalement de ses capacités d’assimilation hors normes•• Passe un temps infini sur internet et sur les réseaux sociaux mais ne poste jamais rien •• Fait des dons anonymes à des organisations qui lutte pour la protection animale et environnementale •• Il lui arrive de récupérer des données de grosses entreprises pour ses projets personnels •• Se rend régulièrement sur le dark web •• Devenir développeur de jeu vidéo est l’un de ses plus grands rêves. Il a d’ailleurs publié pas mal de jeu qui ont rencontré un certain succès •• Il adore les jeux de rythmes, notamment OSU et Beat Saber, dont il est l’un des meilleurs joueurs au monde •• Comme il est passionné par l’espace, il a eu pour projet de construire sa propre fusée. Il avait fait des plans et avait mis en place tout une présentation pour convaincre Roger de le laisser faire. Il a refusé, et Nol ne comprend toujours pas pourquoi •• Il lui arrive régulièrement de faire des insomnies et regarder les étoiles ça l’aide (c’est comme ça qu’il s’est découvert une passion pour l’astronomie) •• Il aime s’asseoir à des endroits qui ne sont absolument pas faits pour ça •• Pour compenser sa petite taille il porte des chaussures à plateforme •• Il compte se faire percer les oreilles et la langue •• Parfois il se maquille les yeux pour accentuer ses cernes et porte du vernis noir pour faire le gars edgy •• Il adore le combo Dr.Pepper/Honey Butter Chips et pourrait se nourrir exclusivement de ça, mais askip c'est pas très healthy



histoire
« All I want is peace, just a small reverie"



Elle était jeune. Elle était jolie. Très jolie. Ses longs cheveux noirs lui caressaient les reins lorsqu’elle les laissaient détachés et ses yeux en amande brillaient d’intelligence. Une intelligence hors du commun. Elle était étudiante en médecine. Son rêve, devenir médecin légiste. Depuis petite, elle adorait les séries policières et avait dévoré des centaines de romans sur ce sujet. Avec deux parents dans la police criminelle, son destin était de suivre leur trace, c’était une évidence pour elle. Son sens de la justice était accru et à sa façon, elle voulait contribuer à ce que le monde soit un endroit meilleur.

Elle était amicale, drôle, un peu trop tactile avec les gens. Bornée, grande gueule, elle n’avait pas peur de la confrontation. Combien de fois elle s’est battue avec des garçons, des filles, pour défendre ses idées ou ceux qui étaient plus faibles. Plus d’une fois elle s’est retrouvée convoquée parce que son comportement avait dépassé les bornes. Mais ça ne l’avait jamais arrêtée de recommencer. Parce qu’elle ne faisait que défendre ce qu’elle trouvait juste, ce n’était pas à elle de se remettre en question, mais les autres. Et puis elle était trop intelligente pour se laisser entraver.

Elle était occupée, plongée dans ses études, dans ses rêves. Son ambition la poussait à travailler toujours plus pour avoir les meilleurs résultats possibles. Elle voulait accomplir son rêve. Rien ne l’en empêcherait. Qui le pouvait ? Elle voulait rendre ses parents fiers, bien plus qu’ils ne l’étaient déjà. Elle voulait montrer qu’une femme pouvait faire de grandes choses. Elle voulait prouver qui elle était, que les gens parlent d’elle avec de l’admiration dans la voix. Oui, elle allait réaliser tout ça, elle en était convaincue.

Elle était à une soirée. A l’une de ses soirées d’étudiants en médecine, où l’alcool coule à flots, où la musique est si forte qu’elle fait mal aux oreilles et où les coeurs battent presque aussi fort dans la poitrine. Ce n’était pas la première fois qu’elle se rendait à ce genre de soirée. C’était la fin des examens, on célébrait le début des vacances. Elle allait passer en 3e année et avait passé les examens haut la main . Elle était major de sa promo. Son cerveau rayonnait d’un intellect bien supérieur à la moyenne et elle ne manquait pas une occasion de le prouver.
C’est ici qu’elle le rencontra. Lui, qui la bouscula alors qu’elle se rendait sur la piste de danse. Lui, qui bafouilla lorsqu’elle lui saisit le col en l’injuriant parce qu’il lui avait fait renverser son verre par terre. Lui qui manqua de se prendre un coup de boule parce qu’elle avait un peu trop d’alcool dans le nez et que son jugement était altéré. Lui, qui se faisait malmener par cette jeune fille qui faisait bien deux têtes de moins que lui. Lui, avec ses lunettes rondes sur son petit nez arrondit. Lui et ses cheveux bruns dérangés retombants sur ses sourcils, son visage enfantin qui dénoté d’une maturité précoce. Lui et sa peau lisse de poupon, comme s’il n’avait jamais eu aucune puberté. Lui et son odeur de pomme. Lui, qui avait fait disparaître l’alcool, la musique et le monde autour d’eux lorsque leurs regards se croisèrent. Lui, qui lui avait provoqué l’un des meilleurs fous rires de sa vie. Lui, avec qui elle finira par passer la soirée, ainsi que la nuit.

Elle venait de se réveiller dans cette chambre qui n’était pas la sienne. Une douleur aiguë lui lacéra le crâne et elle s’enfouit le visage dans l’oreiller en grognant. Elle resta plusieurs minutes, à attendre que la douleur passe, puis elle essaya de se remémorer la soirée d’hier. Elle se souvint de la musique, des lumières, de la danse. Des verres. Elle grimaça sous le coussin. Puis vint le bar, sa musique préférée, une bousculade avec un garçon. Elle sourit, il n’était pas mal ce garçon. Ensuite elle se revit collée sur un canapé avec ce garçon, entre deux filles ivres qui parlaient métaphysique et un grand gaillard régurgitant ses tripes. Ils avaient parlé de beaucoup de choses. Cinéma, stratégie Pokémon, pourquoi les Télétubbies devraient être interdits parce que ce satané aspirateur était beaucoup trop flippant. Et puis son visage. Il était beau, son visage. Ses lunettes rondes lui donnaient un air…. Et puis son parfum était… Et y avait ce goût de menthe fraîche aussi…

Elle se redressa d’un coup, comme s’il y avait eu un coup de feu. Elle jeta les draps qui la recouvraient et empoigna les premiers habits qui lui tombaient sous la main. Elle se souvenait très bien de la soirée, de ce qu’elle avait fait et de comment ça s’était fini. Elle se dépêcha de rassembler ses affaires. En fait, ce n’était pas la première fois qu’elle finissait une soirée comme ça. Elle chercha son téléphone. Elle avait passé une excellente soirée et une tout aussi excellente nuit. Bon sang où est ce téléphone. Mais ça s’arrêtait là, elle ne voulait pas aller plus loin. Les draps se mirent à bouger dans le lit, elle se figea. Elle n’avait pas de temps à consacrer à autre chose que ses études. Une tête émergea de sous les couvertures, elle bouffa. Il avait vraiment une sale tête le matin. Il lui sourit, à moitié conscient. Elle voulut lui expliquer sa situation, qu’elle ne voulait pas aller plus loin que ce qui s’était passé. Il lui demanda s’il pouvait quand même rester en contact, parce qu’il avait aimé parler avec elle, surtout des Télétubbies. Elle bouffa une nouvelle fois.
Ça ne sera pas la dernière fois qu’ils passèrent du temps ensemble.

Elle était amoureuse. Il l’était aussi. Ils étaient bien ensemble. Elle n’aurait jamais cru pouvoir être avec quelqu’un et être autant concentrée dans son travail. Elle avait même l’impression de l’être un peu plus qu’avant. C’était une période incroyable qu’ils passaient ensemble. Mais il faut bien que les bonnes choses finissent à un moment ou un autre.

Elle avait fait un déni de grossesse. Elle était absorbée par ses études. Au début elle ne se doutait de rien. Ils s’aimaient et le port d’un stérilet devait lui ôter tous soucis concernant une quelconque grossesse. Et pourtant. Un premier mois sans règles. Elle ne s’inquiéta pas, ça lui était déjà arrivé de nombreuses fois de louper un cycle. Un deuxième mois. C’était peut-être la dose de travail ou les nuits courtes qui perturbait ses hormones, pas de quoi s’affoler. Un troisième mois. Ce n’était pas si normal que ça au final. Elle alla voir un médecin. Pour vérifier, il lui fit faire un test de grossesse. Au cas où. Elle n’avait pas tout de suite intégrer l’information. Le test avait été positif. Elle dût faire une prise de sang, pour confirmer. Toujours positif. Au début, elle ne voulut pas y croire. Après tout, elle n’avait aucun symptôme, mis à part l’absence de cycle. Et puis avec un stérilet, les risques de grossesse son infime.
Ce fut un cataclysme dans sa tête lorsqu’elle finit par réaliser qu’elle était bel et bien enceinte. Sauf qu’elle n’était pas d’accord. Elle ne voulait pas d’enfant, pas maintenant. C’était trop tôt, elle n’était pas prête. Elle avait mille autres choses à faire, mille autres projets auxquels se consacrer. Avoir un enfant ne faisait pas partie de la liste. L’angoisse la réveillait la nuit. Lui, était tombé de sa chaise lorsqu’elle le lui annonça. Ils ne savaient pas quoi faire. C’était trop tard pour avorter, mais impossible de garder l’enfant, aucun des deux étudiants n’était prêt, c’était trop tôt. Il essayait de la rassurer du mieux qu’il pouvait, mais qu’est-ce qu'il pouvait lui dire, exactement ? Au début, ils voulaient cacher la grossesse aux parents et aux amis. Mais le ventre lui ne pouvait pas tellement être caché. Alors il fallut mettre au courant. Dire qu’ils ne pouvaient pas garder l’enfant. Il y eut beaucoup de jugement. Notamment contre elle. Comment pouvait-elle abandonner l’enfant ? C’était ignoble, ils ne pouvaient pas le laisser. Elle pleura beaucoup.

Tout s’enchaina très vite. Premièrement les études, il fallut vite se rendre à l’évidence qu’elle ne pouvait plus suivre les cours au même rythme. Elle les suivit depuis la maison. Ensuite il fallait s’assurer qu’une fois née, l’enfant soit accueilli dans un foyer. Ils ne voulaient pas l’envoyer directement en orphelinat. Trouver un couple adoptant fut fastidieux. Entre ça, il y avait les parents qui mettaient la pression pour qu’ils gardent le bébé. Qu’ils devaient assumer. De la vaisselle avait été jetée. Des cris, des mots blessants, des menaces. Etre dans une famille conservatrice était un calvaire. Elle les envoyait se faire foutre, tous autant qu’ils étaient. Il la soutenait et finissait souvent par être les poings qu’elle ne pouvait pas envoyer dans la figure. Ils coupèrent les ponts. S’ils ne pouvaient pas comprendre, tant pis pour eux.
Elle perdit les eaux sur sa chaise de bureau. La sensation humide lui glaça le sang. Elle avait eu de vagues contractions les jours précédents mais rien qui n’ait annoncé l’accouchement. Il était 17h15 lorsque le travail commença. Il finit à 19h du jour suivant. Ces 26h furent les plus longues et les plus douloureuses de sa vie. Elle avait hurlé, maudit le monde entier, fracassé le nez d’un infirmier qui lui avait proposé de l’eau. Elle voulait qu’on jette le nourrisson dans le caniveau, qu’il était en train de broyer ses organes de l’intérieur, qu’elle allait mourir s’ils ne le sortaient pas immédiatement. Elle aurait été prête à s’ouvrir elle-même pour pouvoir extirper cette chose qui la faisait tant souffrir. Il y eut des complications. La fièvre lui montait, elle avait des sueurs froides et des difficultés à respirer. Une intervention chirurgicale était nécessaire. Elle qui avait passé sa grossesse à refouler son angoisse, c’était maintenant que tout ressortait dans un mélange empoisonné. Finalement, l’enfant fut mis au monde via une césarienne. Elle refusa de le prendre dans les bras. Elle voulait qu’il parte loin, ne plus en entendre parler, plus jamais. Elle le haïssait, cet être qui l’avait fait tant souffrir. Et lui il était là, spectateur de la longue scène, totalement impuissant. Il était allé vomir plusieurs fois. Puis lorsqu’une infirmière lui mit l’enfant dans les bras, il pleura toutes les larmes de son corps. Toute la tension accumulée s’était relâchée et il avait passé 2h effondré sur le sol froid, incapable de lâcher le bébé, si agrippant comme s’il tenait sa propre vie. Et puis vint le moment de nommer le nouveau-né. Il le nomma Nobuharu, lui léguant un semblant d’héritage japonais, sa nationalité d’origine. Il s’excusa pour le comportement de sa mère, lui expliquant tout ce qu’ils avaient vécu et pourquoi elle ne voulait pas encore le voir. A travers ses mots, il essayait d’excuser son comportement, pour que le poupon ne lui en veuille pas. Après s’être remis de l’accouchement et après avoir longuement parlé avec lui, elle accepta de prendre l’enfant dans ses bras. Elle passa un long moment à regarder le bébé, sans bruit. Celui-ci resta aussi silencieux, à la fixer. Puis elle lui parla. Elle se présenta, lui expliqua ce qu’elle faisait dans la vie, ce qu’elle aimait et n’aimait pas. Elle lui fit des blagues, lui raconta son enfance. Le bébé restait silencieux et l’observait avec de grands yeux noirs. Elle comprit qu’il ne serait pas comme les autres enfants. Elle n’aurait pas pu l’expliquer, mais elle savait qu’il avait hérité de son intelligence et elle en était soulagée. Physiquement, il tenait plus de son père que de sa mère, mais il y avait quelque chose dans ses yeux qui ne pouvaient trahir leur lien, que c’était elle et personne d’autre qui l’avait mis au monde. Elle eut un l’impression de recevoir un coup de poing dans le cœur lorsque, au bord des larmes et la voix presque essoufflée, elle lui avoua qu’elle ne pourrait pas le garder, qu’ils n’étaient pas prêts, que ce n’était pas le bon moment. Le poupon demeura silencieux, d’un silence qui semblait dire « ce n’est pas grave, je comprends et je ne t’en veux pas »
C’était pour ça qu’elle ne voulait pas le prendre dans ses bras. Parce qu’au moment où elle le tiendrait, elle regretterait absolument tout. Mais elle ne pouvait pas changer d’avis. Ça a été le choix le plus dur de sa vie.

Il y eut un temps de battement entre la sortie de l’hôpital, le retour à l’appartement, la reprise des cours et l’accueil de Nobuharu dans sa nouvelle famille. Les premières semaines, le nourrisson fut gardé par l’orphelinat que ses parents avaient contacté pour la prise en charge de l’adoption. Ils ne revirent l’enfant que de très rares fois. Ils ne voulaient pas trop le voir, car ça leur faisait trop mal au cœur et moins ils le verraient mieux ce serait, pour eux et pour l’enfant aussi. Tout se déroulait normalement, puis au moment des dernières démarches administratives, le couple adoptant coupa court à toute la démarche. La femme fut foudroyée d’un cancer du sein et le mari, beaucoup trop dévasté, ne pouvait pas prendre en charge le bébé. Ils furent pris de panique. Si la famille adoptive se désistait, qu’est-ce qui allait se passer ? La question de finalement reprendre en charge leur enfant fut mise sur la table. Les débats étaient houleux, car l’un voulait reprendre l’enfant et l’autre maintenait sa position initiale. Ça ne se finit pas bien entre les deux jeunes parents. Le couple qui avait pourtant survécu aux difficultés de la grossesse n’a pas résisté aux problèmes post accouchement. Ils se séparèrent. Pendant 1 an, chacun de leur côté, ils essayaient de trouver une nouvelle famille à leur enfant, mais finirent par abandonner, faute de profil correspondant.

Alors Nobuharu resta dans cet orphelinat. Bien vite, il développa des capacités qui faisaient pré-sentir que l’enfant n’était pas ordinaire, qu’il n’aurait pas sa place dans la scolarité banale. Il passa des tests. Ce fut confirmer. Un jour, de grandes personnes toutes vêtues de noir vinrent lui rendre visite. Il y avait ce vieil homme qui avait parlé à Nobuharu, qui lui avait expliqué qui ils étaient et pourquoi ils étaient là. Qu’il avait du potentiel et qu’il existait un établissement pour les enfants aussi intelligents que lui. Qu’en les suivant, il pourrait développer tout son potentiel pour faire de grandes choses. Il lui avait parlé de L et avait vaguement évoqué la compétition. Le petit garçon l’avait écouté, silencieux et attentif, l’observant de ses grands yeux noirs dont une lueur spéciale brillait au fond de sa pupille. Il avait accepté et avait demandé de la naïveté d’un enfant de 3ans que ses parents soit au courant d’où il aillait être placé, pour les rassurer. Ainsi, Nobuharu fut amené à la Wammy’s House, dans ce qui sera sa nouvelle maison. Là, il dut choisir un nouveau nom. Un nom qui bientôt remplacera celui que lui avait donné son géniteur les larmes aux yeux. Nol.
Les premiers mois furent difficiles, puis il finit par s’acclimater. En grandissant, le petit garçon se demanda souvent si ses parents allaient bien, s’ils étaient toujours ensemble, si parfois ils pensaient à lui. Parce que lui, il pensait toutes les nuits à eux. Il en a fait des insomnies. Il ne se souvenait plus très bien du visage de ses géniteurs. Sans savoir trop pourquoi, il pensait beaucoup plus à sa mère qu’à son père. Si seulement il savait que parfois, elle aussi repensait à cet enfant qu'elle avait mis au monde, se posait des questions sur qui il était, comment il était, s’il allait bien, s'il avait été adopté par une famille, s'il est heureux, s’il mangeait bien. Elle aussi en avait fait des insomnies. Parfois, quand la nuit était bien avancée et qu’elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, elle ressortait cette lettre qu’elle avait reçue un jour. Un papier épais, un peu granuleux, dans une enveloppe décorée d'un blason au style victorien et scellée d’un tampon de cire. Sur le coup, elle avait pensé que c’était une erreur, puis elle avait lu son nom et avait ouvert soigneusement l’enveloppe. D'abord de belle tournure de phrases dans un anglais soutenu. Mais ce n’était pas ça qui avait accroché son regard en premier. C’était ces mots en hangeul biscornus écrit au stylo noir qui faisait tache en bas de la feuille. « Je reviendrai. » accompagné d’un coeur aux allures de hiéroglyphes et signé de quatre lettres tordues en majuscule bâton. « NOBU ». Et quand elle ressortait cette lettre, elle ne pouvait s’empêcher de pleurer.

Car elle savait que ce ne serait pas elle qui viendra changer les draps lorsqu’il aura eu un accident et que, honteux et au bord des larmes, il viendra toquer à la porte en pleine nuit. Ce ne sera pas elle qui s’assiéra avec lui dans le lit et qui lui racontera des histoires pendant des heures, pour qu’il puisse trouver le sommeil. Ce ne sera pas elle qui devra se lever en pleine nuit pour le calmer à 4h du matin parce qu’il hurlera à pleins poumons, comme s’il était en train de mourir. Ce ne sera pas elle qui lui préparera des petits sablés à la cannelle, dont il aura suivi toute la préparation avec des yeux avides et qu’il dévorera dans la minute lorsqu’ils seront à peine sortis du four. Ça ne sera pas elle qui devra ramasser les morceaux de vase qu’il aura cassé par accident, lors d’un de ses crashs tests de drone. Ça ne sera pas elle qui le coursera dans les couloirs pour qu’il aille se faire vacciner. Ça ne sera pas elle qui restera à son chevet et qui sera inquiète de sa fièvre qui frôle les 40°C. Ce ne sera pas elle qui hurlera à l’enfant de descendre du toit parce que c’est une idée stupide de tester l’absorption des chocs de ses prototypes robotiques en les balançant depuis le point le plus haut. Ça ne sera pas elle qui rira aux éclats lorsqu’elle le verra se péter la tronche pendant les cours de survie ou lorsqu’il sort des bêtises plus grosses que lui avec un air mortellement sérieux. Ça ne sera pas elle qui recevra de cadeau fait main lors de la fête des mères (et grand-mère!) parfois réellement bien pensée et d'autrefois l’utilité douteuse (bigup au robot auto essoreur qui foutait de l’eau partout sauf dans le seau). Ça ne sera pas elle qui lui fera des chatouilles jusqu’à ce qu’il demande grâce pour lui enlever son air de blasé condescendant de la figure. Ça ne sera pas elle qui lui' rentrera le sweat dans le pantalon pour éviter qu’il ne chope la crève ou qui le repeignera parce que vraiment, il est insortable.
Parce que tout ça, c’est Abbey qui le fera à sa place. Parce que Abbey, comme pour beaucoup d’autres orphelins, c’est sa mère, sa grand-mère de substitution. Parce que même si des fois il ne lui répond pas comme il faut, qu’il se fait tirer les oreilles lorsque sa chambre est impraticable, qu’il hurle qu’il déteste le monde entier, il sait qu’Abbey sera toujours là, même longtemps après avoir quitté la Wammy’s House. Parce qu’il serait prêt à cambrioler toutes les banques pour pouvoir lui rendre ne serait-ce qu’un centième de tout ce qu’elle lui a donné, qu’il deviendrait le pire des bourreaux pour qui oserait lui faire du mal, qu’il affronterait vents et marrés pour qu’elle n’est pas à le faire. Parce qu’il éprouve un immense respect envers la gouvernante de cet orphelinat. Parce qu’il aime Abbey de tout son cœur. Parce qu’il a trouvé dans cette vieille bâtisse remplie d’enfants étonnant un vrai foyer. Parce que sans eux il ne serait peut-être plus là.


Parce qu’au final sa famille, c’est la Wammy’s House.



hrp

ENFIN JAI FINI CTE FICHE. Nol est un debilus mais il est gentil en vrai B-) Sorry pour la fiche giga longue orz
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Re: Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini], posté le Dim 4 Juil 2021 - 9:29.
COUCOU PETIT NOL Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini] 345519345 Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini] 345519345

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Re: Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini], posté le Dim 4 Juil 2021 - 11:17.
Nol et Matt ont le même âge, sont arrivés en même temps...ce sont des besties obligés. Et je pense que Mello va utiliser ses talents en informatiques de notre concombre de mer 👀
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Re: Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini], posté le Ven 9 Juil 2021 - 9:37.
Nol a écrit:Après tout, du haut de son mètre 64, il n’est pas très intimidant.
Je proteste, c'est une taille tout à fait menaçante.

Nol a écrit:Comme il est passionné par l’espace, il a eu pour projet de construire sa propre fusée. Il avait fait des plans et avait mis en place tout une présentation pour convaincre Roger de le laisser faire. Il a refusé, et Nol ne comprends toujours pas pourquoi.
On aurait eu grave besoin de Nol au Battle Royal.
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Re: Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini], posté le Lun 12 Juil 2021 - 1:06.
End a écrit:COUCOU PETIT NOL  Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini] 345519345  Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini] 345519345

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Ginger a écrit:Nol et Matt ont le même âge, sont arrivés en même temps...ce sont des besties obligés. Et je pense que Mello va utiliser ses talents en informatiques de notre concombre de mer 👀
Mello qui va se retrouver avec une meute de geek jpp

Héphaïstos a écrit:Je proteste, c'est une taille tout à fait menaçante.
ckhsejhv Nol ce nain de jardin


Me tarde de rp avec vous vos persos sont trop cool 👀
Roger
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Re: Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini], posté le Mer 14 Juil 2021 - 9:40.
(cet enfant et cette fin d'histoire je ❤)

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Re: Nol - What a beautiful day to stay inside & play games☯[Fini], posté le .

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