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End ▬ Somewhere I belong

End
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End ▬ Somewhere I belong, posté le Sam 11 Avr 2020 - 19:12.
End ▬ Somewhere I belong Original

End
Enrique M. Delarosa  •• 18 ans •• Mexicain-Américain

classe •• shape
manie •• avaler des pilules
spécialité •• escalade et parkour
arrivée à •• 14 ans
position par rapport à la compétition •• plutôt bas dans le classement, essaye de faire de son mieux en cours mais plus pour lui que pour la compétition

un peu brute •• méfiant •• nerveux •• désobéissant •• borné
chaleureux •• attentionné •• bienveillant •• sincère •• courageux

let's tessellate


Les orphelins se souviennent du End d'il y a quatre ans. L'adolescent venait d'arriver à Wammy's House et était très agressif aussi bien verbalement que physiquement. End est grand, musclé, plus épais que mince. Son teint est basané et ses sourcils souvent froncés, il porte des jeans noirs et des ceintures à clous...dans la culture populaire on pourrait en faire le qualifier de menaçant. En quelques semaines il avait monté un petit réseau de drogue au sein de l'établissement. On osait pas vraiment l'approcher, et puis End se battait avec quiconque osait lui faire une remarque. Il répondait aux profs et on peut le dire, on ne se sentait plus aussi bien à WH depuis qu'il était arrivé, lui un étranger au passé bien trop lourd qui le rongeait de l'intérieur.
Puis soudain le garçon au bras tatoué de formes colorées changea. Il n'a jamais dit ce qu'il s'était passé après cet entretien avec Roger et Mona, l'assistante sociale de la wammy's house mais il en fut transformé. Petit à petit End devint plus doux, plus calme, le réseau de substances illicites stoppa même si le garçon conserva un goût prononcé pour l'étude des molécules et leurs réactions sur le corps humain. Il conserva également une attirance pour la marijuana et il lui arrive parfois d'en fumer en agréable compagnie, mais rien d'extrême, en fait cela doit même arriver une fois par mois seulement.

End est désormais une perle. Quand on a passé le côté menaçant et intimidant qu’il renvoie à quiconque le rencontre en comprend que ce n’est pas un mauvais bougre. En fait le garçon s’est même fait un point d’honneur à réduire la violence à Wammy’s House et à s’occuper des plus fragiles. En temps normaux End est doux, calme, et aime écouter les autres. Il est fidèle et ne laissera jamais tomber sa nouvelle famille WHienne.
End voudrait se racheter et que plus personne ne le craigne au sein de l’orphelinat mais il a bien pris conscience des conséquences de ses actes par le passé. Il sait qu'il faudra du temps pour qu'on lui fasse entièrement confiance, surtout à ceux à qui il a pu faire du tort. Les orphelins restent à l’orphelinat jusqu’à l’âge adulte et on oublie pas forcément un grand gars qui vous maltraite et vous rackette votre goûter à la récré. Mais End sait aussi qu'il peut être sujet à des accès de colère parfois, qui ne sont au moins plus dirigés vers les autres.
En fait End c'est ça, une colère parfois explosive, une énergie brûlante qu'il canalise dans le parkour et l'escalade et dans l'aide des autres. End a l'impression d'avoir tellement fait de mal dans le passé que c'est désormais une passion à plein temps pour lui d'être le grand frère de tous les orphelins et de prendre soin d'eux. En fait il pourrait même être très très agressif si quelqu'un s'en prend à sa nouvelle famille, que ça soit une personne ou un corps social. Il faut dire qu'il est costaud et que ça impressionne, même s'il a décidé de ne plus être celui qui commence une bagarre. En fait l'adolescent a trouvé où diriger sa colère : rendre le monde meilleur. End était déjà un rebelle dans l'âme à écouter du punk rock, s'habiller en grunge, mais cela s'est désormais dirigé en une rébellion contre un système qu'il pense, l'a abandonné. End dévore désormais les livres à ce sujet et il n'est plus si étonnant de l'imaginer plus tard oeuvrer de toute son énergie pour la Wammy's Agency lorsque celle ci existera.

End essaye constamment de s'améliorer, il lui reste beaucoup de choses à apprendre et déconstruire mais il n'est pas méchant au fond de lui, juste un peu abîmé. Wammy's House lui a donné une seconde chance et il compte bien s'extraire des ténèbres. Enfin il restera dans les ténèbres pour le côté goth punk parce qu’il trouve ça cool.


- Arpège est sa bestah, confidente, crime partner...il fût un temps où les deux adolescents semaient la terreur à Wammy's House et racketaient les plus petits leurs goûters.
-Le bras droit de End est entièrement tatoué à l'encre colorée
- End a un accent américano-espagnol lorsqu'il parle en anglais. Il parle également l'espagnol.
- End a encore beaucoup de mal avec tout ce qui est autre que hétérosexualité. Il a passé l'acceptation chez les autres, mais être lui même homo ou bi serait terrible dans sa tête. Forcément quand on a vécu 14 ans en vous disant que si vous êtiez gay était le péché ultime, c'est difficile.
-End est toujours très passionné par les molécules et la chimie, il ne fabrique plus de drogue bien sûr mais s'est reconverti dans la confection de compléments alimentaires. Il aimerait devenir chimiste plus tard et travaille dur pour ça. On peut souvent le trouver dans le laboratoire.
-prend les commandes de compléments alimentaires et autres petites pilules sans grand danger.
-On l'appelle dès qu'il y a une bagarre pour qu'il sépare les orphelins.
-Il fume quand même des joints de temps en temps. Et du tabac.
-End porte toujours un chapelet autour du cou. Il ne croit pas en Dieu mais ce chapelet est le dernier objet qui lui reste de sa vie avant WH.


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Three guns and one goes off


Enrique naquit dans l'état du Nouveau-Mexique aux Etats-Unis dans une des villes les plus violentes du pays. Le tout début de l'existence de ce pays garçon au teint mat et aux grands yeux noirs fut pourtant douce et calme. Enrique fut accueilli comme un cadeau de Dieu par Hernando et Celia Delarosa, un couple de mexicains non déclarés qui avaient traversé la frontière illégalement quelques années auparavant. Hernando était grand, baraqué, la tête rasée, des tatouages plein les bras, amateur d'armes à feu et vouait une aversion prononcée pour tous les blancs. Son groupe d'amis se composaient de gens peu fréquentables, des collectionneurs d'armes, des dealers...la bande volait et avait déjà tué plusieurs fois que ce soit des innocents ou des mafieux dans des règlements de comptes. Celia était bien moins violente et extrême que son compagnon. Parfum très fort et maquillage prononcé, symbole d'une vie marquée par un patriarcat à peine dissimulé où la jeune femme avait intégré l'idée que sa beauté était sa seule arme dans ce monde. Et peut-être aussi son utérus. Peut-être avait-elle fait un enfant à Hernando afin de renforcer les liens. Toujours est-il qu'elle aimait Enrique plus que tout. Le couple était pauvre. Sans assurance maladie. La criminalité de la ville était tant élevée que la police ne venait que rarement, laissant les gangs faire leur propre loi. Celia aurait bien déménagé mais le gang de Hernando s’était implanté ici et comptait sur lui. On les craignait, ils étaient importants. Et ils protégeaient la communauté mexicaine, tout du moins la leur. Le couple Delarosa éleva donc leur enfant dans cette ville tant bien même le danger pour un enfant. Mais à cette époque même si ses parents le mettaient en garde, gardant des armes à feu partout dans la maison, à 4 ans la banlieue de sa ville semblait à Enrique familière et douce. Il retrouvait souvent ses camarades de classe sur des terrains vagues sous la chaleur du soleil d'été et les yeux alertes des parents vérifiant qu'un quelconque intru ne vienne troubler ce petit coin de paradis n'existant que chez les enfants. Enrique était heureux. Tout du moins dans ces moments là.

Car il y avait bien cette appréhension...cette peur au ventre lorsque le père rentrait à la maison, mais Enrique se disait que c'était ça l'amour : peut-être que lorsqu'il serait grand lui aussi devrait frapper sa femme ? Pourtant il détestait voir sa mère pleurer et son visage boursouflé par les coups de son père, mais il se disait que c'était ça l'amour, et que tout le monde devrait y passer. Les coups avaient commencé quand Celia était enceinte, elle lui avait pardonné. Puis elle avait dû abandonner son travail d'hôtesse pour s'occuper du petit, ce qui la rendit encore plus dépendante et vulnérable de son mari. C’était souvent dans des moments où Hernando n’avait pas sa dose de cocaïne. Alors elle allait en acheter et il se calmait.

La vie continua son cours. Enrique allait à l'école accompagné par son père qui gardait toujours une arme sur lui par précaution. Puis il rentrait à la maison, sa mère l'aidait à faire ses devoirs et lui contait des histoires. Celia lui répétait qu'il était intelligent, qu'elle le voyait en lui et qu'il devrait absolument faire des études pour sortir de ce trou à rats. C'était la seule solution. Elle ferait tout pour lui faire faire des études, d'ailleurs elle avait récemment repris le travail sans le dire à Hernando. La voix de sa mère était une douce mélodie à ses oreilles, elle lui parlait en anglais car elle voulait qu'il s'intègre dans ce pays, qu'on ne le voit plus comme un étranger. Qu'il s'élève. Elle lui disait tout, lui parlait du monde, de l'Histoire, et des futures possibilités. Celia était loin d'être une cruche vide et elle réussit à convaincre son fils du bienfait des études. Il s'en sortirait et ils sortiraient de là ensemble. C'était leur petit secret à tous les deux. Et puis elle l'embrassait et Enrique faisait de son mieux à l'école. D'ailleurs il était premier toute matière confondue et avait déjà sauté deux classes. Il allait avoir un bel avenir, il en était sûr. Et peut-être que son père n'aurait plus besoin de taper sur sa maman.

Puis un jour, une semaine après le septième anniversaire du petit garçon, sous les yeux de son fils, Hernando n’avait pas eu sa dose régulière et avait cogné, cogné le visage de Celia contre la paroie froide et dure de la salle de bain, et cette fois elle ne s'était jamais réveillée. Enrique n'avait pas pleuré, il n'avait pas réagit. Le choc émotionnel avait été tel que son corps fut figé pour plusieurs semaines, et son esprit bloqua toute émotion. Mais quelque chose de très profond dans le coeur et la psyché de l'enfant était brisé. Le meurtrier pris 15 ans de prison mais on ne lui retira pas la garde de son fils. En fait il serait même plus présent que jamais puisque ça serait désormais lui qui devrait gérer tous les détails de la vie de son fils depuis sa prison. L'homme tatoué aurait le dernier mot sur les décisions à l'école, pour les médecins, puis pour les études....  Il était la seule famille qui restait à Enrique, il déciderait donc. Le petit garçon était cependant trop jeune pour vivre seul dans un appartement, c'était impossible et son père était en prison. C'est ainsi que débuta pour Enrique le début d'une vie d'errance de foyers en foyers, de famille d'accueil en famille d'accueil. Et de problèmes.

A vrai dire c'est très simple : les familles d'accueil de gens qui désiraient le bonheur d'Enrique essayèrent d'écarter l'influence du père sur son fils. Car n'importe quel être humain bienveillant remarquait la manipulation ostentatoire qu'exerçait l'homme depuis la prison sur Enrique. Et lorsque le père sentait que la famille d'accueil essayait de l'éloigner, il faisait peser tout le pouvoir de son autorité parentale intouchable sur le destin de son petit garçon. Ne supportant pas de ne pas avoir pleine influence sur son fils Hernando faisait bouger la justice qui venait dès le lendemain récupérer le petit garçon de la famille d'accueil jugée "manipulatrice". Et quand Hernando ne réussissait pas à l'extirper de ce genre de famille d'accueil il débutait un lavage de cerveau sur son rejeton afin de l'inciter à partir de lui même, le persuadant qu'il courrait un grand danger auprès de cette nouvelle famille. Cet homme n'avait jamais que connut la destruction, et n'aurait pas supporté que son fils construise quelque chose sans lui.

Au final Enrique passa bien plus de temps avec des familles d'accueil rongées par le mal qu'avec des familles d'accueil qui l'aurait aidé. Le petit garçon fut exposé à des problèmes d'alcool, de violence, exercée par les parents ou les autres enfants d'ailleurs. Il était projeté hors de l'enfance, et même hors d'une vision de la vie où restent toute leur vie la plupart des adultes des pays industrialisés. Il croisa même la route d'une famille d'accueil dont le grand-père profitait de l'arrivée d'enfants en situation instable pour les violer. Une petite fille était restée 3 ans dans cette famille.
Cette vie de nomade dura 5 ans, de déménagements en déménagements et le petit mexicain n'eut bientôt plus aucun repères. Le concept de famille n'était plus qu'un souvenir vague et lointain, et le petit garçon se construisit une idée fausse de ce qu'était l'amour. L'amour était pour lui ces familles d'accueil déstructurées, l'histoire de ses parents et les coups de fils passés à son père en prison.

Même l'école était quelque chose qui pouvait changer du jour au lendemain, Enrique devait régulièrement faire ses adieux ses amis, parfois seules personnes avec lesquelles il n'y avait que peu de jeu de pouvoir ou de contrôle. Si Enrique eut des capacités scolaires hors du commun jusqu'à ses 7 ans, après que sa mère fût assassinée par son père ses notes furent en chute libre et il redoubla plusieurs fois. L'intelligence était là. Mais comment demander à un enfant de se concentrer et de vouloir apprendre lorsque sa vie personnelle ressemble à ça. Avec la mort de sa mère s'étaient allés le désir du futur, et comme un système scolaire aussi froid et compétitif aurait-il pu aider ces enfants de l'ombre. On s'accorda à le dire, Enrique était un mauvais élément, et on le qualifia rapidement même d'idiot et de cause perdue. Si le petit garçon avait plutôt été du genre timide et apeuré jusque là, l'entrée dans l'adolescence marqua un nouveau tournant.

Ce fut à ce moment que Enrique arriva dans une famille un peu spéciale composée d'une femme et un homme. Rien de spécial jusque là mais l'homme était un ami et ancien co détenu du père d'Enrique.A peine 1 semaine après sa sortie de prison, Julio se proposa pour héberger et prendre sous son aile le petit garçon. Enrique avait 13 ans lorsqu'il arriva dans ce foyer et compris assez rapidement pourquoi on l'avait aussi bien accueilli. L'homme avait été envoyé en prison pour trafic de drogue, mais au final la justice n'avait pu réunir assez de preuve et avait dû le libérer. Julio comptait bien reprendre le business mais son visage était désormais connu des services de police. Il avait également promis une rémunération à Hernando si le petit garçon se rendait utile dans son "entreprise" comme il l'appelait.

C'est ainsi que Enrique fût plongé dans l'apprentissage de ce nouveau "métier" comme son père l'appelait. Le garçon aux cheveux noirs avait 13 ans et savait que c'était une activité illégale qui pouvait le conduire en prison. Comment aurait-il pu ignorer dans une Amérique ravagée par le problème. Il avait peur mais comme tous ces enfants se lançant dans la délinquance, le gouvernement l'avait abandonné. Personne n'était jamais vraiment venu à son secours, aussi l'illégalité était son chemin. La première fois fût terrifiante. La seconde un peu moins. La cinquantième fois qu'il vendit son sachet d'amphétamines il n'avait plus peur de rien. Et la vie quotidienne s'était un peu améliorée. Grâce à l'argent récupéré de son nouveau travail la famille avait acheté une grande télévision et des jeux vidéos, ainsi qu'un vélo et un skate, et tout ça rien que pour Enrique. Des récompenses qui lui confirmaient que c'était sa voie. Enrique goûtait paradoxalement à la liberté en vendant son âme au diable et ce fut à ce moment qu'il perdit toute confiance en les autorités des Etats-Unis. Après tout qu'était une vie qui rentrait dans le moule dans ce système ? Travailler dans les usines et gagner juste de quoi subsister ? Être coincé dans la course des rats, s'écraser de peur que son boss ne vous licencie ? Après tout pourquoi le milieu de la délinquance et des délits était pire que vendre des hamburgers pour engraisser des américains et ainsi aider le système de retraite avec leur mort ? Ou bien travailler des années pour gravir les échelons et espérer sortir de la pauvreté, atteindre la classe moyenne écrasée sous les dettes et les factures ? Il voyait les parents de ses amis éreintés par le travail, rentrer si tard le soir qu'ils ne voyaient pas leurs enfants grandir. Lui était capable de se faire beaucoup d'argent en deux heures et ne pas à avoir à travailler pendant une semaine. Et il pouvait utiliser son temps libre pour ce qu'il voulait. Pour la première fois de sa vie Enrique se sentit libre et sûr de lui.

Cette liberté a pourtant un prix, et le milieu dans lequel Enrique évoluait incitait à la violence. Enrique finissait régulièrement dans des combats de rue avec les gars du quartier. Il se mit à fumer, commença à consommer en secret, cherchait les ennuis.... et souffrait énormément en silence de n'avoir personne à qui se confier dans ce monde où montrer la moindre faiblesse était fatal. Il avait 14 ans mais semblait en avoir 17 tant son corps était sorti trop vite de l'enfance.

Enrique commença à s'intéresser à la fabrication de la drogue particulier. Julio avait ouvert son propre laboratoire dans le but de confectionner amphétamines et autres délicatesses. Il n'y connaissait rien mais essayait de pratiquer dans son temps libre. Enrique avait toujours été très curieux et passionné par la chimie et décida de se plonger dans les livres pour en apprendre un peu plus. Lui qui avait finit par croire qu'il était un bon à rien à l'école, il s'avéra qu'il pouvait avaler des informations et apprendre à la vitesse de la lumière. En quelques mois et à 13 ans Enrique avait le niveau d'un étudiant d'université pour devenir chercheur en chimie. Les molécules était un terrain de jeu formidable et le garçon s'amusait à essayer de créer la drogue la plus addictive possible. Julio ne pouvait pas le suivre sur ce terrain, mais il s'occupa bien vite de vendre le produit du garçon prodige car les consommateurs redemandaient de ces substances originales qui leur procuraient des sensations inédites.

Les rumeurs sur un alchimiste prodige firent bientôt le tour du Nouveau Mexique, puis des états aux alentours, de nouvelles drogues inédites avaient été inventées. L'intelligence prodigue de Enrique qui avait été en dormance jusqu'ici s'éveillait grâce à la passion de la chimie. Et ça se vendait. Très cher. Mais c'était désormais plus par jeu intellectuel que pour de l'argent que l'adolescent s'amusait à jouer à l'apprenti sorcier. L'affaire fit bientôt rapidement le tour des Etats-Unis et on se mit à traquer le chimiste criminel partout dans le pays. Car il y avait beaucoup de ces nouvelles pilules et poudres magiques. Enrique était devenu l'esclave de son père et de Julio qui l’obligeait à vendre toujours plus, de créer toujours plus. Tout un groupe de personnages plus redoutables les uns que les autres travaillaient pour eux, et mettaient eux aussi la pression pour que le commerce continue. Enrique aurait pu apprécier tout ça mais ce fut après qu'un de ses amis mourut d'une overdose que le jeune homme se dit qu'il ne pouvait pas continuer.

Il décida de se rendre à la prison pour la première fois depuis que son père avait été jugé. Enrique était en proie à une terrible tourmente, sur le point de tout arrêter. Son père lui dit que l'argent coulait à flots et qu'il ne pouvait pas s'arrêter. Quand il sortirait de taule ils auraient une nouvelle vie, et qu'ils seraient reconnus dans le milieu. L'adolescent se sentait terriblement mal à l'aise et osa dire qu'il voulait arrêter. Son père le regarda alors dans les yeux, même si les tatouages sur son visage pouvaient déconcentrer, Enrique ne put jamais oublier son regard. Hernando lui dit qu'il le tuerait si il arrêtait.

En sortant de la prison ce jour là Enrique retourna chez lui, là où il logeait toujours avec Julio et sa femme. Il ferma la porte de la chambre et commença à faire ses valises aussi silencieusement qu'il le pouvait. C'était décidé, il fuyait. Julio arriva dans sa chambre. Il revenait d'un règlement de compte de dehors et portait une arme à feu dans son pantalon. En se rendant compte que Enrique s'apprêtait à fuir, Julio essaya de le raisonner mais ce fut peine perdue. Alors il sortit son arme et menaça de le tuer s'il essayait de fuir. Au moment où il sortit l'arme, Enrique qui était au bord de l'implosion s'était jeté sur lui dans l'espoir de récupérer l'arme. Ils se battirent, un coup était parti. Julio tomba au sol.

Les voisins avaient appelé la police qui embarqua l'adolescent aussitôt. On trouva la drogue, on trouva le laboratoire et on comprit que le chimiste prodigue était un adolescent mexicain de 14 ans. C'était fini pour Enrique, il serait jeté en prison. Il avait encore une chance de ne pas se retrouver dans la même que son père car il était mineur mais il n'y avait rien de moins sûr. Ou bien des criminels connaîtraient son nom et le torturaient pour qu'il leur donne les recettes de ses drogues. C'était la fin pour lui, alors qu'il avait essayé de s'extirper de cette situation il se retrouvait puni pour ce qu'il avait fait.

Après ? Les souvenirs sont flous, il y a les policiers, et il y a des gens en costume, des gens importants. Et une jeune femme qu'il n'avait jamais vue était là.. Ces gens avaient un accent anglais très prononcé quand ils lui adressèrent la parole. La vieille femme lui expliqua que ça faisait un moment qu'ils étaient à la recherche du mystérieux inventeur de nouvelles drogues car ils étaient toujours intéressés par les profils créatifs...mais que comme il remplissait désormais tous les critères pour eux...il pouvait venir avec eux s'il voulait. Enrique accepta sans trop savoir où il mettait les pieds mais il n'avait pas le choix. Son père le tuerait. La drogue le poursuivrait pour toujours. Et il ne voulait plus de cette vie. De ces drogués, de ces morts. Il avait 14 ans, n'était qu'un gosse et tout le dépassait.

La femme se nommait Mona.

C'est ainsi que Enrique s'envola pour l'Angleterre, fuyant cette vie, fuyant ce pays maudit où il n'aurait aucun futur. Le garçon était en proie à des questionnements fondamentaux, son psyché était bouleversé et il était fort instable et malheureux.
Il avait rarement vu un temps aussi gris et pluvieux lorsqu'il sortit du taxi et qu'il vit cette vieille bâtisse d'un autre temps. Un orphelinat nommé Wammy's House. Cela lui fit mal au coeur de retourner par la case orphelinat. Ou alors était-ce un asile ? Une prison? Lui mentait-on ? L'intérieur n'avait pourtant rien d'une prison et Enrique n'avait jamais vécu dans un luxe pareil. Il avait eu les écrans plats un temps, toute la nourriture qu'il voulait mais il n'avait jamais connu ces vieilles pierres, ces bibliothèques en accès libre, ces sourires sur les visages.... On lui donna une chambre et Roger comme il s'appelait lui expliqua qu'il devait prendre un nouveau nom. Un pseudonyme. Sa véritable identité devrait être cachée. Cela convenait à Enrique qui voulait laisser ce passé derrière lui, son nom faisait d'ailleurs le tour des journaux "Enrique Delarosa, un adolescent génie de la chimie responsable de la création de nouvelles drogues". On disséquait sa vie et interviewait les gens qui l'aurait connu sur l'autre continent. Les orphelins de Wammy's House n'en saurait jamais rien. Et il ferait pousser ses cheveux pour qu'on le reconnaisse encore moins. Il décida de se nommer End. Car c'était la fin d'une vie. C'était fini.

End fut extrêmement perturbé et malheureux au début de son arrivée à Wammy's House. Lui qui n'avait connu que la violence, elle était sa réponse à chaque interaction. Il commença même à vendre quelques petites pilules magiques, car c'était tout ce qu'il savait faire pour se faire accepter, pour qu'on lui témoigne de l'attention. Il consomma deux ou trois fois en compagnie d'autres orphelins...Peut être les seuls moments où il se détendait. Car autrement End  était violent, agressif, il devint très vide un caïd à Wammy's House...C'était normal pour les orphelins qui avaient vécu des traumatismes et arrivaient à un âge aussi avancé dans l'école...mais End allait beaucoup trop loin : Un jour End cacha un couteau sur lui et menaça un orphelin. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Les surveillants intervenaient systématiquement mais cette fois ci Roger dû le prendre dans son bureau. End n'a jamais raconté ce qu'ils se sont dit, personne ne le sait et des rumeurs circulent comme quoi Roger l'aurait lobotomisé. Ou qu'il l'aurait menacé. Ou même qu'il lui aurait offert de l'argent.

Rien de tout cela. Roger le prit plusieurs heures dans son bureau et lui expliqua comment le monde fonctionnait. Il lui raconta les douleurs des hommes, les violences, les systèmes de domination. Il lui expliqua qu'on fait croire aux jeunes garçons qu'ils deviennent des hommes en maltraitant les femmes et les autres hommes. Il lui expliqua qu'il était victime mais qu'il ne devait plus devenir auteur. Qu'il avait une seconde chance ici à Wammy's House mais que ce n'était pas tolérable. Il l'écouta aussi beaucoup, il écouta End lui raconter son histoire, End pleura toutes les larmes de son corps. Ces larmes qui étaient restées trop longtemps enfermées en lui furent comme s'il se débarrassait d'un poids énorme.

Lorsque End sorti du bureau de Roger il avait changé. Bien sûr cela prit du temps à l'adolescent pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes, il ne put changer complètement du jour au lendemain mais cette fois ci le brun était capable d'analyser ses propres comportements et décider de ne pas se soumettre à ses pulsions. Il apprit petit à petit à garder son calme, à accepter la différence. Et il vit les résultats, soudain End eut des amis, les gens lui souriaient, les gens n'avaient pas peur de lui. Bientôt on le considéra comme un ami. Cela lui donna tellement de force qu'il se décida à devenir le grand frère qu'il aurait aimé avoir. Une sorte de mentor pour les plus petits. End se jura de ne plus jamais partir dans cette voie, et bien que ce n'est pas toujours facile et que le brun a ses moments de faiblesse, il apprend, petit à petit. Et continue.

Coucou c'est Line et déjà que j'osais pas dire mon âge lors de WH v.1 là c'est pas la peine. End est mon premier perso ever et voici sa refonte. Son avatar est Eren Jaeger de Shingeki no Kyojin. Vous forcez pas à lire toute l'histoire c'est fort edgy et cliché. Bisous  🐷

Roger
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Re: End ▬ Somewhere I belong, posté le Ven 26 Fév 2021 - 12:50.
Punk in da place



Bienvenue End ! C'est avec plaisir que le Staff t'annonce que tu as été validé ! Nous déplaçons désormais ta fiche dans ton espace gestion de personnage. Tu y trouveras également ton espace personnel si tu souhaites partager des actualités concernant ton personnage, ainsi que ton tableau de bord qui répertorie des objectifs. N'hésite pas à aller regarder la liste des objectifs si tu désires te lancer dans l'aventure. Tu peux également poster dans ton espace gestion de personnage ta fiche de relations afin que les autres membres puissent y poster.


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