Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co.
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Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Sam 1 Mai 2021 - 22:08.
social justice vandals
le club de street-art & co
C'était une mission de la plus haute importance. Non, plus, il s'agissait d'une croisade contre la haine. Contre l'ignorance. Contre la méchanceté. Contre les mécréants, les vilains et les chiants. Un acte de résistance, un exemple pour les générations futures. Demoiselle prête à déployer l'étendue de ses capacités pour les autres, pour une cause, elle pouvait sentir son palpitant s'accélérer, ses lippes s'arquer. Était-ce simplement un prétexte pour entraîner plusieurs adolescents en quête de sensations fortes dans une énorme connerie ? Peut-être. Probablement. Certainement. Mais prétexte ou non, la raison restait à ses yeux légitime. Tout comme l'action qui allait se dérouler en cette belle nuit. Assise sur l'abattant de ces toilettes publiques réservé à la gente féminine, tête basculée en arrière, elle attendait. Schéma de pensée embrouillé par les envies, les souhaits et les appréhensions qui se bousculaient, ses membres tremblaient d'une excitation débordante impossible à contrôler. Palpitant affolé, respiration se voulant pourtant calme, chaque seconde qui passait offrait à son coeur une dose d'adrénaline que rien ne pouvait imiter. Douce peur qui s'immisçait au sein de son esprit coloré, la hâte de recouvrir le verre et le métal de chromatiques magnifiques y paliait. Se faire chopper en train de taguer une propriété privé lui donnerait probablement un ticket allez-simple pour le commissariat. Mais elle s'en fichait. Elle était jeune, elle était forte, le monde lui appartenait.
À elle comme ses alliés. Groupe constitué du club de Street-Art ainsi que quelques éléments extérieurs, ils avaient un objectif simple. Redécorer (vandaliser) la devanture d'un magasin situé dans le centre-commercial de Winchester. Pourquoi ? Car Stormy avait été moqué, insulté, mégenré par le staff de la boutique de vêtement. Et personne ne touchait au petit-frère de l'artiste. Et lui devait apprendre à se démerder, à répliquer, à rendre coup pour coup les tartes qu'on lui envoyait. Sheryl allait lui apprendre comment vivre. Et pour ça, elle avait ramené la plus fine des équipes. Le club de Street-Art. Ils avaient signé pour recouvrir les graffitis haineux, Spray trouvait ça valable de les réunir pour couvrir de graffitis bienveillants la façade de personnes qui ne l'étaient pas. Rien de différent de leurs actions habituelles quoi, à peu de choses près.
Mais comment pouvaient-ils accéder à un commerce situé dans un centre-commercial surveillé de jour et fermé de nuit ? Facile. Il suffisait d'attendre tranquillement que les portes ne se ferment, que les visiteurs disparaissent. Enfermés dans les toilettes depuis une heure déjà, il était temps de passer à l'action. Plus une lumière ni le moindre son ne provenait de l'extérieur, la voie était libre. Seule demoiselle du groupe, elle sortit de son repère pour rejoindre le couloir avant de déposer au sol son énorme sac de sport. À l'intérieur, une dizaine de bombes de peinture, plusieurs masques pour les plus fragiles, des pinceaux et autres rouleaux sans oublier les bouteilles d'alcool pour accompagner le tout. Ils devaient fêter leur bonne action sous forme de fresque vandale d'une façon ou d'une autre. Et puis, ça donnerait du courage aux plus indécis, aux plus réticents d'entre eux. Sans perdre plus de temps, Sheryl ouvrit en grand la porte des toilettes pour hommes avant de se racler la gorge. "Allez on se réveille tout le monde c'est l'heure d'y aller ! J'ai l'honneur de vous annnoncer que la voie est libre et que l'opération Revenge peut commencer ! Est-ce que vous êtes chauds ?!" La joie s'entendait dans sa voix.
À elle comme ses alliés. Groupe constitué du club de Street-Art ainsi que quelques éléments extérieurs, ils avaient un objectif simple. Redécorer (vandaliser) la devanture d'un magasin situé dans le centre-commercial de Winchester. Pourquoi ? Car Stormy avait été moqué, insulté, mégenré par le staff de la boutique de vêtement. Et personne ne touchait au petit-frère de l'artiste. Et lui devait apprendre à se démerder, à répliquer, à rendre coup pour coup les tartes qu'on lui envoyait. Sheryl allait lui apprendre comment vivre. Et pour ça, elle avait ramené la plus fine des équipes. Le club de Street-Art. Ils avaient signé pour recouvrir les graffitis haineux, Spray trouvait ça valable de les réunir pour couvrir de graffitis bienveillants la façade de personnes qui ne l'étaient pas. Rien de différent de leurs actions habituelles quoi, à peu de choses près.
Mais comment pouvaient-ils accéder à un commerce situé dans un centre-commercial surveillé de jour et fermé de nuit ? Facile. Il suffisait d'attendre tranquillement que les portes ne se ferment, que les visiteurs disparaissent. Enfermés dans les toilettes depuis une heure déjà, il était temps de passer à l'action. Plus une lumière ni le moindre son ne provenait de l'extérieur, la voie était libre. Seule demoiselle du groupe, elle sortit de son repère pour rejoindre le couloir avant de déposer au sol son énorme sac de sport. À l'intérieur, une dizaine de bombes de peinture, plusieurs masques pour les plus fragiles, des pinceaux et autres rouleaux sans oublier les bouteilles d'alcool pour accompagner le tout. Ils devaient fêter leur bonne action sous forme de fresque vandale d'une façon ou d'une autre. Et puis, ça donnerait du courage aux plus indécis, aux plus réticents d'entre eux. Sans perdre plus de temps, Sheryl ouvrit en grand la porte des toilettes pour hommes avant de se racler la gorge. "Allez on se réveille tout le monde c'est l'heure d'y aller ! J'ai l'honneur de vous annnoncer que la voie est libre et que l'opération Revenge peut commencer ! Est-ce que vous êtes chauds ?!" La joie s'entendait dans sa voix.
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Dim 2 Mai 2021 - 7:19.
Il paraîtrait que le temps passe vite quand on s’amuse. Mais rester assis sur des toilettes à l’étroit avec un pote sans faire de bruit pendant une heure n’était pas vraiment ce que Zygote appelait de l’amusement. Bien sûr, quand Spray avait parlé de cette affaire, de cette vengeance, il avait été le premier à vouloir participer.
Sous ses airs d’ours grognon, Zyg possédait un cœur qui ne supportait pas l’injustice courante des étroits d’esprit. Persuadé que chacun devait pouvoir s’exprimer et être ce qu’il devait être, son jugement était pourtant limpide concernant le genre d’individus capables de moquer quelqu’un qui ne correspondait pas à leur monde idéal.
Et dans le sien, pensée utopiste, la discrimination n’aurait plus lieu d’exister. Compte-tenu de la nature humaine, il semblait que ce but soit particulièrement ardu à atteindre. Exemple même de la bande de singe qui travaillait dans cette boutique.
Non pardon, c’était une insulte pour les singes, ça.
Enfin l’heure de sortir du placard ! Spray débarqua comme une tornade pour venir les chercher, son attirail de vandale visiblement déjà prêt s’il se fiait à l’absence de sac sur son épaule.
Le sourire entendu dissimulé dans son écharpe, l’attitude plus timorée, il partageait pourtant sa joie et cette excitation fébrile fournie par l’adrénaline qui courait dans ses veines. Ils allaient faire quelque chose d’interdit, et si l’irlandais n’avait pas peur de se faire prendre ou d’enfreindre les règles, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un petit quelque chose fébrile au fond de lui.
Pourtant, il musela sa joie et se renfrogna un peu plus sous son épais vêtement en posant un regard sur la seule et unique ombre au tableau de cette sortie délicieuse : End.
Bah, il allait l’ignorer et ça allait très bien se passer. Non ?
« Ouais ! Let’s go ! »
Il avait eu tout le temps de penser à ce qu’il allait faire. Il voyait déjà le magnifique arc-en-ciel – que serait la cause sans le symbole principal de la communauté LGBTQI+ ?! – au-dessus duquel il écrirait dans les couleurs de la fierté Trans « Be free to be who you want to be ».
Il avait aussi pensé à quelque chose comme « Don’t let trash tell you what you have to be ! ». Et beaucoup d’autres dans le même genre sans statuer définitivement sur l’une ou l’autre…
Après, ses maigres capacités artistiques se limiteraient à ses apprentissages au fil du temps et auprès de Spray ou d’Eye. Peut-être pourrait-il aussi dessiner son habituelle double-hélice et laisser un message comme quoi la connerie humaine et les esprits étroits doivent forcément se transmettre génétiquement parlant pour arriver à un niveau de connerie pareil ?
Hm. Ca restait à prouver mais pour une fois, ne pas être totalement transparent sur sa propre spé ne semblait pas le déranger !
Sous ses airs d’ours grognon, Zyg possédait un cœur qui ne supportait pas l’injustice courante des étroits d’esprit. Persuadé que chacun devait pouvoir s’exprimer et être ce qu’il devait être, son jugement était pourtant limpide concernant le genre d’individus capables de moquer quelqu’un qui ne correspondait pas à leur monde idéal.
Et dans le sien, pensée utopiste, la discrimination n’aurait plus lieu d’exister. Compte-tenu de la nature humaine, il semblait que ce but soit particulièrement ardu à atteindre. Exemple même de la bande de singe qui travaillait dans cette boutique.
Non pardon, c’était une insulte pour les singes, ça.
Enfin l’heure de sortir du placard ! Spray débarqua comme une tornade pour venir les chercher, son attirail de vandale visiblement déjà prêt s’il se fiait à l’absence de sac sur son épaule.
Le sourire entendu dissimulé dans son écharpe, l’attitude plus timorée, il partageait pourtant sa joie et cette excitation fébrile fournie par l’adrénaline qui courait dans ses veines. Ils allaient faire quelque chose d’interdit, et si l’irlandais n’avait pas peur de se faire prendre ou d’enfreindre les règles, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un petit quelque chose fébrile au fond de lui.
Pourtant, il musela sa joie et se renfrogna un peu plus sous son épais vêtement en posant un regard sur la seule et unique ombre au tableau de cette sortie délicieuse : End.
Bah, il allait l’ignorer et ça allait très bien se passer. Non ?
« Ouais ! Let’s go ! »
Il avait eu tout le temps de penser à ce qu’il allait faire. Il voyait déjà le magnifique arc-en-ciel – que serait la cause sans le symbole principal de la communauté LGBTQI+ ?! – au-dessus duquel il écrirait dans les couleurs de la fierté Trans « Be free to be who you want to be ».
Il avait aussi pensé à quelque chose comme « Don’t let trash tell you what you have to be ! ». Et beaucoup d’autres dans le même genre sans statuer définitivement sur l’une ou l’autre…
Après, ses maigres capacités artistiques se limiteraient à ses apprentissages au fil du temps et auprès de Spray ou d’Eye. Peut-être pourrait-il aussi dessiner son habituelle double-hélice et laisser un message comme quoi la connerie humaine et les esprits étroits doivent forcément se transmettre génétiquement parlant pour arriver à un niveau de connerie pareil ?
Hm. Ca restait à prouver mais pour une fois, ne pas être totalement transparent sur sa propre spé ne semblait pas le déranger !
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Dim 9 Mai 2021 - 0:13.
( Social Justice Vandals ) La porte claque, la voix de la jeune femme résonne et un grand sourire pointe sur tes lèvres tandis que ton coloc vient pousser la porte. T’étires ton dos endolori et tu offres un pouce en l’air à ce fidèle compagnon. T’offres un grand sourire ai devant toi comme si tout allait bien mais au fond t’as envie de faire cramer l’endroit. Si cet acte de foi n’était pas pour toi, il pourrait très bien l’être. Le coeur battant quand tu te souviens de tes plus tendres années à saigner les injures. Grince des dents tandis que tu regardes au dessus de l’épaule, cherche l’intéressé histoire de pouvoir le rassurer, lui dire qu’un jour ça ira mieux. Parce que ça va mieux pour toi, t’as beau ne pas être ce qu’ils veulent, certains ne le savent même pas. Et c’est une victoire, une vrai. T’as un petit frisson qui parcourt ton corps, le plaisir de pas savoir ce qu’il va se passer, la peur de se faire attraper. Toi t’es même pas bon au dessin, tu fais partie du club de street-art surtout pour le plaisir de dire à quel point les autres font du bon travail. T’es là et tu corriges leurs fautes s’ils en font, bien qu’ils n’en font que rarement, des êtres intelligents autant qu’ils sont. Pourtant parfois tu ne partages qu’une brain cell avec Spray, la preuve, tu la suis dans ses plans foireux alors que tu sais pertinemment que ça risque de mal finir. Pas de soucis, assumons les conséquences de nos actes. (you are going to regret this.) T’apprécie tout particulièrement l’enthousiasme de Zygote et tu hoches la tête aussi. «Comme il dit, let’s go! Let’s paint the town!» Roh wow, tu viens même caler des références musicales dans tes paroles maintenant. (awkward.) T’es prêt à attraper la bombe de peinture de n’importe qui, du moment que tu peux faire comprendre aux pourris que les crimes ne restent pas impunis. |  ( Pando ) |
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Lun 10 Mai 2021 - 14:41.
Pas la peine de se demander comment End s'était retrouvé là. Vous n'aviez qu'à dire Spray, vous n'avez qu'à proposer une petite sortie fuck the system et End accourait. Son amie lui avait bien expliqué en quoi le crime consisterait, une histoire de transphobie de la part du centre commercial apparemment.... End ne s'y connaissait pas bien en justice sociale, peut-être était-il là seulement pour l'adrénaline...Ou bien était-il là pour faire un geste pour Stormy? Le même Stormy qu'il avait plusieurs fois mégenré par le passé, dont il s'était moqué, il avait été le même type de personne que celles dont il comptait ruiner le magasin ce soir là. Il avait l'impression de se racheter lorsqu'il avait dit à Spray qu'il la suivrait dans son affaire....peut-être le petit nageur lui pardonnerait-il ses erreurs du passé une fois qu'il aurait écrit "fuck les transphobes" sur une vitrine? Il n'en savait rien, à vrai dire plusieurs choses se bousculaient dans sa tête mais il se disait que c'était moindre mal de retrouver son magasin taggué pour s'être attaqué à un gamin qui voulait juste exister. Bizarrement le fait d'avoir persécuté le pauvre Stormy par le passé le donnait une féroce envie de lui rendre désormais justice, comme son lui du présent donnant une leçon à son lui du passé. La transidentité lui paraissait toujours extrêmement bizarre mais au moins End était désormais capable de reconnaître qui était la victime de cette société, spoiler : pas les cisgenres.
Spray avait choisi les toilettes des filles pour se cacher, Spray dans un placard en attendant la fermeture du centre commercial. Quant à lui il avait choisi d'escalader le sous plafond du centre commercial et de s'y cacher. Sa spécialité était le parkour et rester assit au dessus du vide ne lui faisait pas peur. Il attendit, tapis dans l'ombre, perché sur un pylone, le personnel de sécurité évacuer les lieux, la foule chargée de sacs de shopping se presser vers la sortie, les commerçants fermer leurs boutiques, les agents d'entretien nettoyer le sol puis partir à leur tour. Puis on entendit plus rien.
Soudain il entendit une voix non loin des toilettes, puis aperçut Spray, Jinx et Zygote sortir comme de beaux diables, seuls dans le centre commercial. End descendit de son perchoir, tout près des toilettes et les rejoignit.
Zygote : Ouais ! Let’s go !
Jinx : Comme il dit, let’s go! Let’s paint the town!
End : Yo guys, Je commençais à avoir des courbatures, un peu d'exercice va me faire du bien héhé.
Le shape fait un signe de tête à Jinx, Spray et...à Zygote. Essayant d'être poli. Mais il devait dire que ça ne lui faisait pas particulièrement plaisir de partager ce moment avec l'Expert....d'ailleurs c'était pour cette raison qu'il avait préféré escalader le premier pylone venu plutôt que de rester coincé contre lui dans les toilettes et attendre que Zygote ne lui fasse il ne savait quelle injection mortelle pour récupérer son ADN. C'était bien pour Spray qu'il venait. Et Jinx aussi un peu. Un peu beaucoup...pour lui aussi End se sentait coupable, il lui avait d'ailleurs beaucoup appris....et End pour la première fois avait l'impression de pouvoir devenir...éventuellement ami avec Jinx ? End attrape le sac de Spray qu'il met sur son épaule pour se proposer de le porter jusqu'à la scyne de crime puis attrape la jeune femme par le cou, la coinçant fraternellement dans le creux de son bras.
End : Alors alors Spray nous y voilà, à la vie ou à la mort, vas y lead nous au magasin des mécréants qu'on leur apprenne.
Il rabat sa capuche. Il fallait essayer d'éviter les caméras de surveillance. Leur position avait été soigneusement repérées à l'avance et les adolescents avaient répété des trajectoires pour les éviter au maximum mais avoir une capuche et un masque pour couvrir le bas de son visage semblait être une précaution intelligente à avoir. Après tout ils avaient littéralement des cours à l'école pour leur apprendre comment s'infiltrer dans des bâtiments, surtout eux, les shapes.
End : Vous avez des idées de slogans ? Ou on fait l'arc-en-ciel gay là ? Pas que je sois gay mais bon faut bien leur apprendre que c'est ok d'être gay. Ou trans.
End s'améliorait !
Spray avait choisi les toilettes des filles pour se cacher, Spray dans un placard en attendant la fermeture du centre commercial. Quant à lui il avait choisi d'escalader le sous plafond du centre commercial et de s'y cacher. Sa spécialité était le parkour et rester assit au dessus du vide ne lui faisait pas peur. Il attendit, tapis dans l'ombre, perché sur un pylone, le personnel de sécurité évacuer les lieux, la foule chargée de sacs de shopping se presser vers la sortie, les commerçants fermer leurs boutiques, les agents d'entretien nettoyer le sol puis partir à leur tour. Puis on entendit plus rien.
Soudain il entendit une voix non loin des toilettes, puis aperçut Spray, Jinx et Zygote sortir comme de beaux diables, seuls dans le centre commercial. End descendit de son perchoir, tout près des toilettes et les rejoignit.
Zygote : Ouais ! Let’s go !
Jinx : Comme il dit, let’s go! Let’s paint the town!
End : Yo guys, Je commençais à avoir des courbatures, un peu d'exercice va me faire du bien héhé.
Le shape fait un signe de tête à Jinx, Spray et...à Zygote. Essayant d'être poli. Mais il devait dire que ça ne lui faisait pas particulièrement plaisir de partager ce moment avec l'Expert....d'ailleurs c'était pour cette raison qu'il avait préféré escalader le premier pylone venu plutôt que de rester coincé contre lui dans les toilettes et attendre que Zygote ne lui fasse il ne savait quelle injection mortelle pour récupérer son ADN. C'était bien pour Spray qu'il venait. Et Jinx aussi un peu. Un peu beaucoup...pour lui aussi End se sentait coupable, il lui avait d'ailleurs beaucoup appris....et End pour la première fois avait l'impression de pouvoir devenir...éventuellement ami avec Jinx ? End attrape le sac de Spray qu'il met sur son épaule pour se proposer de le porter jusqu'à la scyne de crime puis attrape la jeune femme par le cou, la coinçant fraternellement dans le creux de son bras.
End : Alors alors Spray nous y voilà, à la vie ou à la mort, vas y lead nous au magasin des mécréants qu'on leur apprenne.
Il rabat sa capuche. Il fallait essayer d'éviter les caméras de surveillance. Leur position avait été soigneusement repérées à l'avance et les adolescents avaient répété des trajectoires pour les éviter au maximum mais avoir une capuche et un masque pour couvrir le bas de son visage semblait être une précaution intelligente à avoir. Après tout ils avaient littéralement des cours à l'école pour leur apprendre comment s'infiltrer dans des bâtiments, surtout eux, les shapes.
End : Vous avez des idées de slogans ? Ou on fait l'arc-en-ciel gay là ? Pas que je sois gay mais bon faut bien leur apprendre que c'est ok d'être gay. Ou trans.
End s'améliorait !
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Mar 11 Mai 2021 - 19:33.
Lorsque Spray lui envoie un message pour l'inviter à faire des tags en ville, Eye accepte avant même de savoir de quoi il s'agit. Il a besoin de pratique. Et Spray l'embarque souvent dans des plans amusants (pour ne pas dire foireux), qu'il n'aurait peut-être pas osé faire lui-même. Il s'attendait donc à une aventure. Mais peut-être pas à celle-là...
Il passe de longues heures accroché à son téléphone, au lieu de suivre les cours de la journée. La transphobie... Ou plus généralement, tout ce qui est LGBT, il ne s'y est encore jamais vraiment intéressé. À WH il y a quelques couples, surtout parmi les plus grands. Des couples de garçons, de filles, les deux... Il n'y a jamais vraiment fait attention. Il sait ce que c'est d'être gay ou hétéro, et il a vaguement l'idée que certaines personnes n'aiment pas les gays. Mais sa connaissance du sujet ne va pas beaucoup plus loin.
Il est donc choqué, et révulsé, par ce que ses recherches lui apprennent.
Et d'autant plus remonté à aller réparer une injustice à grands coups de street art.
Il passe donc la majeure partie de la journée à se documenter sur son téléphone, et à jeter des concepts dans son carnet de croquis. Les drapeaux associés aux différentes sexualités, genres, et autres, le fascinent particulièrement. La symbolique des couleurs, de façon générale, il adore ça. Il se perd dans des threads où des personnes hétéro non trans (cishet, il apprend alors le terme) prennent le drapeau trans pour un drapeau hétéro. bleu et rose ensemble, pour l'homme et la femme. Et le blanc au milieu pour dieu. C'est terrible, mais il trouve la logique incroyablement intéressante.
Il continue donc d'avoir le nez dans son téléphone et ses croquis, assis dans les toilettes publiques du centre commercial, à attendre leur heure.
C'est toujours le nez dans ses croquis et des idées devant les yeux qu'il suit le mouvement du reste du groupe, jusqu'à ce qu'ils s'immobilisent tous. Ce magasin, donc. Ce rideau de fer.
En voyant leur toile blanche, les idées défilent devant ses yeux comme des images surexposées.
Mais aujourd'hui, il a une contrainte supplémentaire : il faut que leur œuvre soit le résultat de leurs idées, à tous, et de leur travail. Il faut qu'ils fassent quelque chose d'accessible aux capacités des non-artistes du groupe, et qui leur plaise. Ce challenge est diablement intéressant.
End propose d'abord l'arc en ciel gay. De très bonnes couleurs. Pas le bon drapeau, mais aussi le plus reconnaissable, le plus à même de faire passer le message. Pas une mauvaise idée.
Eye attire l'attention du groupe d'un "Mh-mh !" et d'un mouvement de main. Il tourne lentement les pages de son carnet de croquis, à l'attention de tous, pour leur montrer les différents concepts qu'il y a tracé au feutre. Peut-être un peu trop complexes pour leur tâche. Trop grands, aussi, ils n'ont après tout qu'un rideau de fer. Mais ça leur donnera au moins des idées, qu'ils pourront tous remanier ensemble.
Face à une toile blanche, le plus important c'est d'avoir un point de départ.
Il passe de longues heures accroché à son téléphone, au lieu de suivre les cours de la journée. La transphobie... Ou plus généralement, tout ce qui est LGBT, il ne s'y est encore jamais vraiment intéressé. À WH il y a quelques couples, surtout parmi les plus grands. Des couples de garçons, de filles, les deux... Il n'y a jamais vraiment fait attention. Il sait ce que c'est d'être gay ou hétéro, et il a vaguement l'idée que certaines personnes n'aiment pas les gays. Mais sa connaissance du sujet ne va pas beaucoup plus loin.
Il est donc choqué, et révulsé, par ce que ses recherches lui apprennent.
Et d'autant plus remonté à aller réparer une injustice à grands coups de street art.
Il passe donc la majeure partie de la journée à se documenter sur son téléphone, et à jeter des concepts dans son carnet de croquis. Les drapeaux associés aux différentes sexualités, genres, et autres, le fascinent particulièrement. La symbolique des couleurs, de façon générale, il adore ça. Il se perd dans des threads où des personnes hétéro non trans (cishet, il apprend alors le terme) prennent le drapeau trans pour un drapeau hétéro. bleu et rose ensemble, pour l'homme et la femme. Et le blanc au milieu pour dieu. C'est terrible, mais il trouve la logique incroyablement intéressante.
Il continue donc d'avoir le nez dans son téléphone et ses croquis, assis dans les toilettes publiques du centre commercial, à attendre leur heure.
C'est toujours le nez dans ses croquis et des idées devant les yeux qu'il suit le mouvement du reste du groupe, jusqu'à ce qu'ils s'immobilisent tous. Ce magasin, donc. Ce rideau de fer.
En voyant leur toile blanche, les idées défilent devant ses yeux comme des images surexposées.
Mais aujourd'hui, il a une contrainte supplémentaire : il faut que leur œuvre soit le résultat de leurs idées, à tous, et de leur travail. Il faut qu'ils fassent quelque chose d'accessible aux capacités des non-artistes du groupe, et qui leur plaise. Ce challenge est diablement intéressant.
End propose d'abord l'arc en ciel gay. De très bonnes couleurs. Pas le bon drapeau, mais aussi le plus reconnaissable, le plus à même de faire passer le message. Pas une mauvaise idée.
Eye attire l'attention du groupe d'un "Mh-mh !" et d'un mouvement de main. Il tourne lentement les pages de son carnet de croquis, à l'attention de tous, pour leur montrer les différents concepts qu'il y a tracé au feutre. Peut-être un peu trop complexes pour leur tâche. Trop grands, aussi, ils n'ont après tout qu'un rideau de fer. Mais ça leur donnera au moins des idées, qu'ils pourront tous remanier ensemble.
Face à une toile blanche, le plus important c'est d'avoir un point de départ.
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Mar 11 Mai 2021 - 22:41.
Feat les meilleurs délinquants
"Que tous les dieux de tous les panthéons me pardonnent..."
Angel a les mains liées et les yeux fermés. Il ne sait pas ce qu'il fait là, il a l'impression d'être entré dans une réalité parallèle. Quelques heures plus tôt, alors qu'il était encore un membre normal et productif de la société, Spray était arrivée dans sa chambre comme une sauvage, avec la détermination des justiciers et la fougue insensée des dissidents, et il ne sait juste pas lui dire non.
"Vengeance", "transphobie", "OPERATION REVENGE", les mots se mélangent dans sa tête. Elle avait l'air tellement enthousiaste ! Tellement motivée ! Il voulait l'encourager, lui dire qu'elle avait raison de protéger son ami, que personne ne méritait d'être mal traité pour son identité ! Et sans qu'il ne s'en rende compte, il avait été comme corrompu, et encouragé à la suivre dans ses péripéties. Résultat, il avait dit "non" gentiment, il avait dit "NON" (toujours gentiment), et il avait fini par dire oui et maintenant il était assis dans des toilettes de centre commercial, avec le petit groupe d'allumés tous sur-motivés par le projet. (Et certains ne le surprenaient pas, Jinx, Spray, Zygote, End ... mais Eye ?? Tu quoque me fili??)
Il ne dit rien depuis tout à l'heure. Depuis que les lumières se sont éteintes et depuis qu'il a compris qu'il était comme eux maintenant, un TERRORISTE EN HERBE, il ne pouvait plus fuir. Son coeur bat à 100 à l'heure, il a l'impression que tous les bruits qu'ils entendent sont l'annonce fatidique de l'approche de policiers ou de figures d'autorité qui vont les ramener à l'orphelinat par la peau des fesses. Il en tremble presque, paniqué et terrorisé par l'idée d'enfreindre la moindre règle.
Zygote : Ouais ! Let’s go !
Jinx : Comme il dit, let’s go! Let’s paint the town!
End : Vous avez des idées de slogans ? Ou on fait l'arc-en-ciel gay là ? Pas que je sois gay mais bon faut bien leur apprendre que c'est ok d'être gay. Ou trans.
Angel n'a pas entendu End parce qu'il est trop occupé à paniquer. Ils sortent des toilettes, le blond est un peu loin derrière, il marche comme un gosse terrorisé qui s'attend à voir surgir quelque chose à tous les angles morts. Il trépigne un peu, se rapproche parce qu'il était PRESQUE tout seul dans le noir, puis les écoute planifier leurs tags. Il semblerait même qu'Eye ait très largement anticipé la chose. Pourquoi, mais pourquoi êtes vous tous si prône aux entreprises hasardeuses ?! Ce n'est que par affection pour Stormy et par... faiblesse irrationnelle face à l'aisance de Spray à le convaincre qu'il est là, alors qu'il voudrait seulement être au fond de son lit.
Angel : "Vous êtes sûrs que c'est vide ? J'ai entendu du bruit. On devrait peut-être revenir un autre jour. Je ne veux pas imaginer la réaction d'Abbey ou de Roger si on se fait tous embarquer, vous savez que c'est illégal de tagguer ou de détruire le bien d'autrui, les graffitis constituent un délit prévu à l'article 322-1 du code pénal alinéa 2 ....."
Angel a les mains liées et les yeux fermés. Il ne sait pas ce qu'il fait là, il a l'impression d'être entré dans une réalité parallèle. Quelques heures plus tôt, alors qu'il était encore un membre normal et productif de la société, Spray était arrivée dans sa chambre comme une sauvage, avec la détermination des justiciers et la fougue insensée des dissidents, et il ne sait juste pas lui dire non.
"Vengeance", "transphobie", "OPERATION REVENGE", les mots se mélangent dans sa tête. Elle avait l'air tellement enthousiaste ! Tellement motivée ! Il voulait l'encourager, lui dire qu'elle avait raison de protéger son ami, que personne ne méritait d'être mal traité pour son identité ! Et sans qu'il ne s'en rende compte, il avait été comme corrompu, et encouragé à la suivre dans ses péripéties. Résultat, il avait dit "non" gentiment, il avait dit "NON" (toujours gentiment), et il avait fini par dire oui et maintenant il était assis dans des toilettes de centre commercial, avec le petit groupe d'allumés tous sur-motivés par le projet. (Et certains ne le surprenaient pas, Jinx, Spray, Zygote, End ... mais Eye ?? Tu quoque me fili??)
Il ne dit rien depuis tout à l'heure. Depuis que les lumières se sont éteintes et depuis qu'il a compris qu'il était comme eux maintenant, un TERRORISTE EN HERBE, il ne pouvait plus fuir. Son coeur bat à 100 à l'heure, il a l'impression que tous les bruits qu'ils entendent sont l'annonce fatidique de l'approche de policiers ou de figures d'autorité qui vont les ramener à l'orphelinat par la peau des fesses. Il en tremble presque, paniqué et terrorisé par l'idée d'enfreindre la moindre règle.
Zygote : Ouais ! Let’s go !
Jinx : Comme il dit, let’s go! Let’s paint the town!
End : Vous avez des idées de slogans ? Ou on fait l'arc-en-ciel gay là ? Pas que je sois gay mais bon faut bien leur apprendre que c'est ok d'être gay. Ou trans.
Angel n'a pas entendu End parce qu'il est trop occupé à paniquer. Ils sortent des toilettes, le blond est un peu loin derrière, il marche comme un gosse terrorisé qui s'attend à voir surgir quelque chose à tous les angles morts. Il trépigne un peu, se rapproche parce qu'il était PRESQUE tout seul dans le noir, puis les écoute planifier leurs tags. Il semblerait même qu'Eye ait très largement anticipé la chose. Pourquoi, mais pourquoi êtes vous tous si prône aux entreprises hasardeuses ?! Ce n'est que par affection pour Stormy et par... faiblesse irrationnelle face à l'aisance de Spray à le convaincre qu'il est là, alors qu'il voudrait seulement être au fond de son lit.
Angel : "Vous êtes sûrs que c'est vide ? J'ai entendu du bruit. On devrait peut-être revenir un autre jour. Je ne veux pas imaginer la réaction d'Abbey ou de Roger si on se fait tous embarquer, vous savez que c'est illégal de tagguer ou de détruire le bien d'autrui, les graffitis constituent un délit prévu à l'article 322-1 du code pénal alinéa 2 ....."
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Jeu 13 Mai 2021 - 12:56.
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late at night
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Il aimait vraiment Spray. Genre. Vraiment. Beaucoup. Elle était cool, Spray. Il aimait beaucoup qu'elle essaie de le protéger tout le temps. Alors quand elle avait proposé de le venger de ce que les propriétaires du magasin avait fait... Il avait été surpris. Avait eu peur, parce qu'ils risquaient très probablement de finir punis. Mais en même temps, cela voulait dire avoir la possibilité de faire quelque chose pour lui-même pour une fois!! Montrer qu'il n'avait pas peur!! Alors il avait fini par accepter et même s'il n'avait encore jamais fait quoi que ce soit sur des murs, contrairement apparemment à la majorité de ceux ici (il était dans le club mais en général se contentait d'observer) il avait hâte !!
Il s'était caché dans les toilettes lui aussi, avec Zygote, Eye et Angel. C'était étroit, ça sentait mauvais, il se sentait mal à l'aise et il ne savait pas si la boule au ventre qu'il ressentait était à cause du stress ou de l'excitation. Probablement un mélange des deux.
Lorsque Jinx sorti de ses propres toilettes, il sortit à son tour avec appréhension mais en voyant que beaucoup de personnes s'étaient jointes à eux, pour lui ?, il était surpris. Voir End lui réchauffait le cœur. Parce qu'au début il n'avait pas été très différent d'eux et même si cela l'avait blessén au final il avait fini par comprendre (du moins Stormy l'espérait) et le voir rejoindre leur petite expédition le rendait heureux. Il s'approcha de lui avec un grand sourire aux lèvres, parce qu'il savait qu'il le protégerait si quelque chose arrivait. C'est une bonne idée de faire l'arc-en-ciel !! Mais je sais pas si c'est mieux de faire les couleurs du drapeau trans ?? Peut-être que tout le monde ne comprendrait pas... Il était un peu perdu dans ses idées et alla regarder les dessins d'Eye avec curiosité, un regard de côté sur Angel qui semblait être mal à l'aise. Et qui leur récita exactement ce qu'ils risquaient à faire cela, tout de suite. Oh je savais pas.. vous pensez que notre punition sera très grave s'ils nous trouvent ? J'ai pas envie de ça... Mais maintenant c'était trop tard, de toute façon. Ils étaient là, ce n'était plus possible de faire marche arrière. Est-ce que vous avez quelque chose de simple aussi que je peux faire ? Parce que j'ai vraiment pas l'habitude de ça...
Il s'était caché dans les toilettes lui aussi, avec Zygote, Eye et Angel. C'était étroit, ça sentait mauvais, il se sentait mal à l'aise et il ne savait pas si la boule au ventre qu'il ressentait était à cause du stress ou de l'excitation. Probablement un mélange des deux.
Lorsque Jinx sorti de ses propres toilettes, il sortit à son tour avec appréhension mais en voyant que beaucoup de personnes s'étaient jointes à eux, pour lui ?, il était surpris. Voir End lui réchauffait le cœur. Parce qu'au début il n'avait pas été très différent d'eux et même si cela l'avait blessén au final il avait fini par comprendre (du moins Stormy l'espérait) et le voir rejoindre leur petite expédition le rendait heureux. Il s'approcha de lui avec un grand sourire aux lèvres, parce qu'il savait qu'il le protégerait si quelque chose arrivait. C'est une bonne idée de faire l'arc-en-ciel !! Mais je sais pas si c'est mieux de faire les couleurs du drapeau trans ?? Peut-être que tout le monde ne comprendrait pas... Il était un peu perdu dans ses idées et alla regarder les dessins d'Eye avec curiosité, un regard de côté sur Angel qui semblait être mal à l'aise. Et qui leur récita exactement ce qu'ils risquaient à faire cela, tout de suite. Oh je savais pas.. vous pensez que notre punition sera très grave s'ils nous trouvent ? J'ai pas envie de ça... Mais maintenant c'était trop tard, de toute façon. Ils étaient là, ce n'était plus possible de faire marche arrière. Est-ce que vous avez quelque chose de simple aussi que je peux faire ? Parce que j'ai vraiment pas l'habitude de ça...
Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Jeu 20 Mai 2021 - 22:47.
social justice vandals
le club de street-art & co
Spray était ravie, voir touchée de voir autant de monde l'accompagner dans cette mission créée au nom de la bonne conscience qui allait probablement tous les mener au poste de police. Certains avaient été faciles à convaincre, d'autres avaient eu besoin d'arguments en bétons et les derniers la simple promesse d'une énorme connerie qui les fendraient de rire. Et, en tant que cheffe du cirque de timbrés qui l'accompagnait, Spray ne pouvait pas décevoir. Et ne comptait pas le faire. Équipement apporté, les gamins sortirent un à un de leurs cachettes -certaines plus perchées que d'autre, littéralement-. "Contente de tous vous voir les gars. J'espère que vous avez fait une bonne sieste là-dedans. Et là-haut." La demoiselle se fit alors attraper par End et se mit à rire face à ses paroles. Effectivement, à la vie, à la mort. Et c'était surtout la Faucheuse personnifiée sous la forme d'une Abbey ou d'un Roger qui allait les cueillir. Puis ils se mirent tous en route. Fierté manifestée par les pulsations croissantes dans sa poitrine, son sourire s'élargissait au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient du lieu des festivités. Rien n'était plus doux que l'odeur de l'illégalité, saupoudrée d'amitié. Car faire cette action seule ne lui plaisait pas. Il s'agissait d'une fresque collective faite pour instruire et non d'un énième chef-d'oeuvre dans les rues de la ville. Arrivés sur les lieux, le Mexicain proposa de faire le drapeau arc-en-ciel tandis qu'Eye montra certains croquis qui, avec une équipe un peu plus compétente, auraient pu être réalisables.
Mais avant qu'elle ne puisse donner son propre avis, Angel exprima sa crainte tandis que le principal intéressé avoua à son tour son inquiétude avant de demander quelque chose de simple qu'il pourrait faire. Cheffe de l'escouade Alpha de l'opération Revenge, Spray se devait de reprendre les choses en main de façon à rassurer les réticents et mener à la victoire les siens. Elle grimpa sur un banc et sortit un sifflet dans lequel elle souffla pour récupérer l'attention de tous. "Okay, temps mort !" Dire qu'ils n'avaient même pas commencé. "Déjà merci d'être là, ça prouve que vous êtes tous des beaux-gosses." Jinx, Zygote et Eye recevaient même un baiser par la pensée et End le meilleur brofist de l'univers. Puis elle pointa du doigt Angel. "On est déjà dans la merde pour être ici après le couvre-feu. Alors quitte à prendre cher, autant faire en sorte que ça vaille le coup tu crois pas ? Vois le bon côté des choses, si on s'fait chopper vous aurez qu'à dire qu'c'est ma faute. L'vieux Roger a l'habitude à force et vous prendrez moins. J'espère." Sauf si la police s'en mêlait. Puis elle regarda Stormy et s'accroupit sur son perchoir de façon à être plus près de lui. "Toi tu as le job le plus important." Elle sauta du banc, récupéra son sac et sortit une bombe de couleur avant de la coller sur le torse du nageur. "Tu vas monter sur les épaules d'End et Zygote et tu écriras tout en haut ce que tu veux, ce que hurle ton coeur." Pourquoi eux particulièrement ? Car les différences devaient être mises de côté en cette belle soirée. Aussi car elle aimait bien le drama, oups. "Une petite phrase, tu peux dire que t'es fier de qui tu es, que t'assumes qui tu es, que t'es un mec et que tu l'as toujours été, osef. N'importe quoi. Faut juste que ça vienne de toi. Ce sera ta signature, la preuve que t'existes et que tu mérites le respect comme tout le monde sur cette Terre. Mais tu feras ça une fois qu'on aura tous terminé, ce sera le point final de notre oeuvre collective. C'est important."
Elle se racla la gorge. "Faisons le drapeau arc-en-ciel en fond et ensuite on met les détails qu'on veut un peu partout. D'abord travail de groupe, ensuite personnel comme diraient les profs. J'ai même des idées pour vous si vous en avez pas." Un regard vers son ex préféré. "Mister Worldwide, vu que tu sais pas dessiner, tu écriras des phrases dans toutes les langues que tu connais. J'te paie même un Happy Meal si t'arrives à faire des phrases en changeant de langue à chaque mots." Elle tourna la tête vers l'Irlandais "Nerdy, j'sais que tu vas faire tes hélices, alors fais-en aux couleurs LGBTQ+ ! Et que ce soit joli hein. J'veux que les couleurs changent progressivement et pas de manière brutale, comme je t'ai montré." Un mouvement de tête vers l'autre artiste. "Je te fais confiance pour ton truc solo. Du peu que j'ai pu voir, ton carnet est une véritable mine d'or et d'inspiration. C'est pas pour rien qu'on est au même niveau." Ils allaient devoir se départager avec une battle d'art un jour. Puis à l'ange du groupe. "Que tu participes ou regardes, tu prendras autant que nous. Alors, autant utiliser ce temps pour s'amuser au lieu de stresser. Tu verras, y'a rien de plus cathartique qu'un peu d'illégalité." Un ricanement. Elle adorait corrompre les autres. Puis à l'amateur de parkour. "Vu que t'es un singe, t'auras qu'à faire des trucs tout là-haut, là où les autres peuvent pas aller. J'paie une tournée si tu vides une bombe entière sans toucher une fois le sol." Et finalement à son protéger. "Tu sais quoi faire. Prépare toi. Et si en attendant qu'on ait tous terminé t'as envie de rajouter des trucs fais-toi plaisir. On est là pour ça. On est là pour toi. C'est ton moment et le tien uniquement." Sourire doux. Nouveau coup de sifflet, ils allaient pouvoir commencer.
Première étape, faire le drapeau.
Mais avant qu'elle ne puisse donner son propre avis, Angel exprima sa crainte tandis que le principal intéressé avoua à son tour son inquiétude avant de demander quelque chose de simple qu'il pourrait faire. Cheffe de l'escouade Alpha de l'opération Revenge, Spray se devait de reprendre les choses en main de façon à rassurer les réticents et mener à la victoire les siens. Elle grimpa sur un banc et sortit un sifflet dans lequel elle souffla pour récupérer l'attention de tous. "Okay, temps mort !" Dire qu'ils n'avaient même pas commencé. "Déjà merci d'être là, ça prouve que vous êtes tous des beaux-gosses." Jinx, Zygote et Eye recevaient même un baiser par la pensée et End le meilleur brofist de l'univers. Puis elle pointa du doigt Angel. "On est déjà dans la merde pour être ici après le couvre-feu. Alors quitte à prendre cher, autant faire en sorte que ça vaille le coup tu crois pas ? Vois le bon côté des choses, si on s'fait chopper vous aurez qu'à dire qu'c'est ma faute. L'vieux Roger a l'habitude à force et vous prendrez moins. J'espère." Sauf si la police s'en mêlait. Puis elle regarda Stormy et s'accroupit sur son perchoir de façon à être plus près de lui. "Toi tu as le job le plus important." Elle sauta du banc, récupéra son sac et sortit une bombe de couleur avant de la coller sur le torse du nageur. "Tu vas monter sur les épaules d'End et Zygote et tu écriras tout en haut ce que tu veux, ce que hurle ton coeur." Pourquoi eux particulièrement ? Car les différences devaient être mises de côté en cette belle soirée. Aussi car elle aimait bien le drama, oups. "Une petite phrase, tu peux dire que t'es fier de qui tu es, que t'assumes qui tu es, que t'es un mec et que tu l'as toujours été, osef. N'importe quoi. Faut juste que ça vienne de toi. Ce sera ta signature, la preuve que t'existes et que tu mérites le respect comme tout le monde sur cette Terre. Mais tu feras ça une fois qu'on aura tous terminé, ce sera le point final de notre oeuvre collective. C'est important."
Elle se racla la gorge. "Faisons le drapeau arc-en-ciel en fond et ensuite on met les détails qu'on veut un peu partout. D'abord travail de groupe, ensuite personnel comme diraient les profs. J'ai même des idées pour vous si vous en avez pas." Un regard vers son ex préféré. "Mister Worldwide, vu que tu sais pas dessiner, tu écriras des phrases dans toutes les langues que tu connais. J'te paie même un Happy Meal si t'arrives à faire des phrases en changeant de langue à chaque mots." Elle tourna la tête vers l'Irlandais "Nerdy, j'sais que tu vas faire tes hélices, alors fais-en aux couleurs LGBTQ+ ! Et que ce soit joli hein. J'veux que les couleurs changent progressivement et pas de manière brutale, comme je t'ai montré." Un mouvement de tête vers l'autre artiste. "Je te fais confiance pour ton truc solo. Du peu que j'ai pu voir, ton carnet est une véritable mine d'or et d'inspiration. C'est pas pour rien qu'on est au même niveau." Ils allaient devoir se départager avec une battle d'art un jour. Puis à l'ange du groupe. "Que tu participes ou regardes, tu prendras autant que nous. Alors, autant utiliser ce temps pour s'amuser au lieu de stresser. Tu verras, y'a rien de plus cathartique qu'un peu d'illégalité." Un ricanement. Elle adorait corrompre les autres. Puis à l'amateur de parkour. "Vu que t'es un singe, t'auras qu'à faire des trucs tout là-haut, là où les autres peuvent pas aller. J'paie une tournée si tu vides une bombe entière sans toucher une fois le sol." Et finalement à son protéger. "Tu sais quoi faire. Prépare toi. Et si en attendant qu'on ait tous terminé t'as envie de rajouter des trucs fais-toi plaisir. On est là pour ça. On est là pour toi. C'est ton moment et le tien uniquement." Sourire doux. Nouveau coup de sifflet, ils allaient pouvoir commencer.
Première étape, faire le drapeau.
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Sam 22 Mai 2021 - 21:26.
Tout le monde n’avait pas l’air enjoué par la perspective d’enfreindre les règles et pourtant, toute leur petite bande n’hésita pas à suive leur leadeuse comme si Spray avait toujours eu naturellement ce rôle. Il regardait ce petit bout de femme pétillant les entraîner dans une connerie plus grosse qu’eux, le cœur plein d’allégresse. Après tout, il ne s’agissait pas juste de taguer la devanture d’un magasin ni de vandaliser son rideau de fer. Il s’agissait de justice, leur justice car aucune plainte ou aucun tribunal ne serait en mesure d’aider Stormy, de faire entendre raison à ces pauvres hères à l’esprit étroit !
Agacé pour ne pas dire plein de colère face à ce monde qui n’évoluait pas assez vite, pas assez bien, Zygote avait bien besoin de s’exprimer et de cracher sa verve à la vue de tous. Il pouvait même signer de son nom, quelle importance ? Ils étaient déjà dans la mouise jusqu’au cou, alors un peu plus ou un peu moins !
Un signe de tête à l’intention de Jinx et presque un sourire sous l’écharpe épaisse qui ne le quittait jamais. C’était à croire que cette sortie allait réussir à dérider l’ours grognon qu’il semblait être ! Puis son regard se posa sur End, salutations silencieuses rendues, ça ne lui faisait pas plus plaisir que le shape d’être en sa compagnie mais il devait avouer qu’il commençait à en avoir l’habitude. Pas comme s’ils n’étaient pas obligés de se supporter dans leurs clubs et certaines autres de leurs activités de toute… Pas comme s’ils ne partageaient pas non plus des amis communs…
Un haussement de sourcil face à ses propos. C’était dit de manière maladroite mais avoir eu une idée similaire au mexicain ne lui plaisait pas du tout. Du coup, il ne put s’empêcher de rectifier, bien que sans animosité.
Pour améliorer sa culture.
Voilà.
« C’est le drapeau LGBTQ+. Pas gay. Il y a une vraie signification derrière et ça ne concerne pas seulement les personnes homos ou trans mais toutes les personnes qui ne définissent pas leur sexualité ou leur genre sous un spectre cis-hétéronormé. »
C’était vraiment vulgarisé de chez vulgarisé mais il doutait de faire mieux pour l’instant. (Avait-il seulement envie de faire mieux ?). Lui-même se tenait sous l’étendard aux multiples couleurs et fiertés, et avait mené ses propres recherches des années auparavant, lorsqu’il essayait de trouver sa place, un mot, pour le ranger dans la petite case qui convenait.
Mais là n’était pas le sujet de leur regroupement !
Se détournant d’End, il s’approcha de son binôme pour mieux observer son carnet de croquis. Impressionnant tout ce que l’alter avait réussi à faire tenir dans aussi peu d’espace et en aussi peu de temps ! Il aimait son art comme il aimait celui de Spray. Ses gribouillis étaient ce qu’ils étaient en comparaison, dénués de talent, juste une mauvaise habitude. Pourtant, aujourd’hui, ils allaient tous avoir un rôle à jouer, même lui !
Puis la voix d’Angel résonna et il se détourna du carnet après un signe d’assentiment pour Eye et alla voir son ami, frôlant son bras dans un geste réconfortant, étrangement doux. Zygote n’était pas de ceux habitués à verser dans l’art d’être tactile, bien au contraire. Pourtant, il fréquentait Angel depuis si longtemps qu’il s’était habitué, que les contacts étaient devenus réciproques, quoique tout en retenue de son côté.
« Ca va aller, Piscìn*. »
Le surnom affectif dans leur irlandais natal avait franchi ses lèvres sans même qu’il y pense. C’est trop tard de toute façon. Et Spray prononça tout ce qu’il n’avait pas encore pu dire, ravalant les mots coincés au bord de ses lèvres. Son regard ciel d’orage passa de Stormy à Spray et ne la quitta plus alors qu’il restait proche d’Angel, se voulant une présence rassurante dans leur entreprise illégale.
Jusqu’à ce que ses neurones ne s’aligne sous la compréhension des mots de son amie.
Stormy. Sur ses épaules, pas de problème jusque là.
Sur ses épaules. Et celle d’End.
Sur leurs épaules.
Error 404. Zyg’s Brain stops working.
Son regard s’était posé sur End, le regardant de haut en bas et de bas en haut, tellement surpris qu’il n’avait même pas pensé à répliquer. Leur différence de taille était pourtant énorme et il ne comprenait pas l’intérêt de l’action. Des mecs d’à peu près la même taille que le mexicain, il y en avait pourtant un ou deux dans le groupe. Plus qualifiés pour le rôle que lui, même s’il voulait évidemment aider Stormy.
Qui, le pauvre, peinerait à trouver son équilibre avec des perchoirs aux tailles si différentes.
Mais déjà Spray commençait à attribuer les rôles et les tâches de chacun et il décida de la laisser finir avant de s’approcher pour lui toucher un mot sur la situation, chopant une bombe de bleu au passage pour le drapeau commun.
« Euh, j’apprécie tes idées Spray, tu le sais bien, mais je crois pas que ça va marcher ton truc avec End et Stormy. Il est bien plus grand que moi, Stormy sera pas à l’aise, ça va cafouiller, ce serait dommage de louper le grand final, notre apothéose pour ça. »
Il était plus proche en taille de son fabuleux binôme par exemple. Et déjà il secouait la bombe de peinture, laissant ceux qui s’étaient saisi des premières couleurs faire leur job avant de pouvoir ajouter sa propre touche.
Les hélices viendraient plus tard, même si pour une fois, il n’était pas sûr que leur symbolique ait une place dans ce tableau commun. Au pire, il irait demander à Stormy ce qu’il voudrait voir dessiner, ça lui paraissait pas mal comme idée !
Agacé pour ne pas dire plein de colère face à ce monde qui n’évoluait pas assez vite, pas assez bien, Zygote avait bien besoin de s’exprimer et de cracher sa verve à la vue de tous. Il pouvait même signer de son nom, quelle importance ? Ils étaient déjà dans la mouise jusqu’au cou, alors un peu plus ou un peu moins !
Un signe de tête à l’intention de Jinx et presque un sourire sous l’écharpe épaisse qui ne le quittait jamais. C’était à croire que cette sortie allait réussir à dérider l’ours grognon qu’il semblait être ! Puis son regard se posa sur End, salutations silencieuses rendues, ça ne lui faisait pas plus plaisir que le shape d’être en sa compagnie mais il devait avouer qu’il commençait à en avoir l’habitude. Pas comme s’ils n’étaient pas obligés de se supporter dans leurs clubs et certaines autres de leurs activités de toute… Pas comme s’ils ne partageaient pas non plus des amis communs…
Un haussement de sourcil face à ses propos. C’était dit de manière maladroite mais avoir eu une idée similaire au mexicain ne lui plaisait pas du tout. Du coup, il ne put s’empêcher de rectifier, bien que sans animosité.
Pour améliorer sa culture.
Voilà.
« C’est le drapeau LGBTQ+. Pas gay. Il y a une vraie signification derrière et ça ne concerne pas seulement les personnes homos ou trans mais toutes les personnes qui ne définissent pas leur sexualité ou leur genre sous un spectre cis-hétéronormé. »
C’était vraiment vulgarisé de chez vulgarisé mais il doutait de faire mieux pour l’instant. (Avait-il seulement envie de faire mieux ?). Lui-même se tenait sous l’étendard aux multiples couleurs et fiertés, et avait mené ses propres recherches des années auparavant, lorsqu’il essayait de trouver sa place, un mot, pour le ranger dans la petite case qui convenait.
Mais là n’était pas le sujet de leur regroupement !
Se détournant d’End, il s’approcha de son binôme pour mieux observer son carnet de croquis. Impressionnant tout ce que l’alter avait réussi à faire tenir dans aussi peu d’espace et en aussi peu de temps ! Il aimait son art comme il aimait celui de Spray. Ses gribouillis étaient ce qu’ils étaient en comparaison, dénués de talent, juste une mauvaise habitude. Pourtant, aujourd’hui, ils allaient tous avoir un rôle à jouer, même lui !
Puis la voix d’Angel résonna et il se détourna du carnet après un signe d’assentiment pour Eye et alla voir son ami, frôlant son bras dans un geste réconfortant, étrangement doux. Zygote n’était pas de ceux habitués à verser dans l’art d’être tactile, bien au contraire. Pourtant, il fréquentait Angel depuis si longtemps qu’il s’était habitué, que les contacts étaient devenus réciproques, quoique tout en retenue de son côté.
« Ca va aller, Piscìn*. »
Le surnom affectif dans leur irlandais natal avait franchi ses lèvres sans même qu’il y pense. C’est trop tard de toute façon. Et Spray prononça tout ce qu’il n’avait pas encore pu dire, ravalant les mots coincés au bord de ses lèvres. Son regard ciel d’orage passa de Stormy à Spray et ne la quitta plus alors qu’il restait proche d’Angel, se voulant une présence rassurante dans leur entreprise illégale.
Jusqu’à ce que ses neurones ne s’aligne sous la compréhension des mots de son amie.
Stormy. Sur ses épaules, pas de problème jusque là.
Sur ses épaules. Et celle d’End.
Sur leurs épaules.
Error 404. Zyg’s Brain stops working.
Son regard s’était posé sur End, le regardant de haut en bas et de bas en haut, tellement surpris qu’il n’avait même pas pensé à répliquer. Leur différence de taille était pourtant énorme et il ne comprenait pas l’intérêt de l’action. Des mecs d’à peu près la même taille que le mexicain, il y en avait pourtant un ou deux dans le groupe. Plus qualifiés pour le rôle que lui, même s’il voulait évidemment aider Stormy.
Qui, le pauvre, peinerait à trouver son équilibre avec des perchoirs aux tailles si différentes.
Mais déjà Spray commençait à attribuer les rôles et les tâches de chacun et il décida de la laisser finir avant de s’approcher pour lui toucher un mot sur la situation, chopant une bombe de bleu au passage pour le drapeau commun.
« Euh, j’apprécie tes idées Spray, tu le sais bien, mais je crois pas que ça va marcher ton truc avec End et Stormy. Il est bien plus grand que moi, Stormy sera pas à l’aise, ça va cafouiller, ce serait dommage de louper le grand final, notre apothéose pour ça. »
Il était plus proche en taille de son fabuleux binôme par exemple. Et déjà il secouait la bombe de peinture, laissant ceux qui s’étaient saisi des premières couleurs faire leur job avant de pouvoir ajouter sa propre touche.
Les hélices viendraient plus tard, même si pour une fois, il n’était pas sûr que leur symbolique ait une place dans ce tableau commun. Au pire, il irait demander à Stormy ce qu’il voudrait voir dessiner, ça lui paraissait pas mal comme idée !
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Dim 23 Mai 2021 - 18:02.
La petite troupe était arrivée sur les lieux du (futur) crime, chacun y allait de son petit commentaire, certains étaient mal à l'aise, hors de leur zone de confort et d'autres au contraire semblaient avoir méticuleusement préparé leur coup, comme Eye. Un petit groupe se pressa autour de lui en entendant le marmonnement de l'allemand, s'il marmonnait c'était qu'il avait quelque chose d'important à dire, les whiens s'y étaient habitués. End regarda par dessus les épaules les pages du carnet tourner, pleines de jolies idées, de croquis, oooh ce qu'ils pourraient faire. End se sentit inspiré et secoua la bombe qu'il tenait à la main, s'empêchant de commencer là tout de suite, maintenant, sous l'impulsion de la flamme créatrice. End tapote l'épaule de Eye, souriant.
End : Dude j'admire ! Mais limite est-ce qu'on doit faire quelque chose de joli et réfléchi ou improviser ? Ou alors on fait ça là. Il tourne une page du carnet de Eye et montre le dessin qui l'intéresse en question puis hausse les épaules et se gratte le crane. Enfin j'en sais rien.
Stormy vint se joindre à eux et répondit à son idée de dessiner le drapeau gay, proposant de faire le drapeau trans.
End : ...Y'a un drapeau trans?? Ah euh ouais si tu veux Storm' mais j'avoue, peut-être qu'ils ne connaîtront pas...
Il esquisse une moue, ne sachant jamais vraiment comment se comporter avec l'adolescent, mais la façon dont Stormy le regardait, lui parlait aujourd'hui...End eu l'impression que les choses étaient en train de se réparer entre eux. Il se sentit heureux.
End : En même temps si ils ne comprennent pas ils vont devoir faire des recherches, et en faisant des recherches et en trouvant la signification du drapeau peut-être qu'ils pourront comprendre un peu mieux ce qu'ils t'ont fait !
End sourit, assez fier de sa réponse à Stormy quand soudain il entend Zygote dans son dos, lui parler visiblement, répondre à sa proposition de drapeau gay.
Zygote : C’est le drapeau LGBTQ+. Pas gay. Il y a une vraie signification derrière et ça ne concerne pas seulement les personnes homos ou trans mais toutes les personnes qui ne définissent pas leur sexualité ou leur genre sous un spectre cis-hétéronormé.
End hausse un sourcil, n'appréciant pas de se voir donner un cours, en plus devant Stormy. Il fronce les sourcils, complètement perdu par le champ lexical que l'Expert avait utilisé.
End : Euuuuuuh j'étais au courant hein, tu-
Apparemment End avait cherché ses mots trop longtemps, Zygote s'était déjà détourné de lui comme si la discussion n'avait rien à lui apporter. End fulmine tout seul, et s'accroupit pour prendre une autre bombe de peinture, faisant la grimace et marmonnant dans sa barbe "gnegne il y a une vraie signification derrière, End". Je suis pas débile, je sais ce que c’est la différence entre sexualité et genre. Ma sexualité c’est les femmes et mon genre c’est les blondes, il m’a pris pour qui. …..hahaha « cis hétéronormé » genre le gars est parfait.....grrrgrgml c’est lui le sale cis. Whatever that means.
Probablement que personne ne l’avait entendu et c’était tant mieux.
Il se redresse, regarde les adolescents discuter autour de lui et aperçoit Angel, soudain, qui sort des toilettes un peu après les autres. On lui avait mentionné le fait que l'alter se joindrait éventuellement à eux mais il n'aurait jamais pensé qu'il sauterait le pas, il le pensait prudent et bon élève. End s'apprêta à lui faire un grand sourire mais il se souvint que désormais il devait son comporter en bro avec lui. Oui « lui »…. puisqu'Angel était un garçon et qu'ils seraient désormais potes il ne pouvait pas agir bizarrement avec lui. Angel les rejoint donc et End comprend au ton de sa voix, et un peu à ce qu'il dit, qu'il est vraiment hors de sa zone de confort et terrorisé d'être ici à faire quelque chose d'illégal.
End a soudainement un doute, est-ce qu'Angel le détestera s'il fait un tag ? Mais il croyait qu'Angel était lgbt lui aussi ? Alors pourquoi ne voudrait-il pas tagguer les magasins des transphobes ? Décidément End n'y comprenait plus rien. Il se donna des claques mentales, il se prenait trop la tête !! Qu'est ce que cela pourrait lui faire si Angel le détestait de toute façon ?? Il n'y avait rien entre eux!!! Alors qu’est ce qui l’empêchait d’aller lui parler normalement ? End se dirigea vers Angel pour aller le rassurer quand Zygote apparu de nouveau de nulle part lui emboîta le pas pour aller consoler le pauvre alter. Et, ce n’était pas passé inaperçu, Zygote se mit à caresser Angel, son bras ! End eut un frisson et le poil hérissé.
Zygote : Ca va aller, Piscìn.
Quel était ce code secret, un rendez-vous galant à la piscine ? Une déclaration ? Ou l’insultait-il en secret ? Etaient-ils en train de se moquer de lui ? Depuis quand étaient-ils aussi proches, pourquoi ne l’avait-il jamais remarqué ? End sembla devenir plus rouge que les cheveux de Stormy.
C’est à cet instant que Spray prit la parole pour définir les rôles de chacun, ce qui changea un peu les idées du mexicain qui avait justement besoin de regarder autre chose que cet affreux spectacle. Comme elle brillait ! End se sentait tout fier en voyant sa besta prendre la direction de la situation, leadeuse née, créative et motivante il se sentait prêt à devenir le plus fervent activiste rien que pour la servir. Il lança un pouce en l’air puis se mit à taper des mains pour motiver la troupe.
Spray : Vu que t'es un singe, t'auras qu'à faire des trucs tout là-haut, là où les autres peuvent pas aller. J'paie une tournée si tu vides une bombe entière sans toucher une fois le sol.
End : Prépare toi à casser ta tirelire meuf héhé.
Il commença quelques étirements, plutôt satisfait de son rôle et se prépara à aller grimper à un poteau lorsqu’il entendit de nouveau la voix de Zygote.
Zygote : Euh, j’apprécie tes idées Spray, tu le sais bien, mais je crois pas que ça va marcher ton truc avec End et Stormy. Il est bien plus grand que moi, Stormy sera pas à l’aise, ça va cafouiller, ce serait dommage de louper le grand final, notre apothéose pour ça.
Le shape hausse un sourcil et se pose à côté de Spray, face à Zygote et murmure à l’oreille de son amie, mais de façon à ce que l’intéressé entende tout.
End : Je crois que ce que Zygote essaye de te dire Spray c’est qu’il pense pas être assez costaud pour le job. C’est bon je m’en occupe tout seul, de toute façon il a d’autres idées en tête….on sait ce que tu veux faire à la piscine hein Zygote.
Le shape en était persuadé, tout ça n’était qu’une tactique pour le tenir occupé pendant qu’il continuerait sa petite parade avec Angel. Le ton d’End avait été passif-agressif, visiblement assez agacé pour en venir au sarcasme. Et il se sentait un poil malheureux. End pose une grande patoune dans le dos de Spray pour la féliciter.
End : Allez c’est parti, on suit ce que Spray a dit, chacun son rôle, faites-vous plaisir !
Le brun met un de ses écouteurs dans son oreille, rabat sa capuche et regarde en l’air, cherchant le meilleur point d’accès pour tagguer le haut du magasin. Le magasin étant fermé et les rainures de la grille pouvaient servir d’appui. End les attrapa et commença à y grimper. L’opération était délicate et demandait un entraînement préalable de plusieurs années, mais le parkour et l’escalade étant ses spécialités, le shape parvint à se hisser jusqu’en haut. End se saisit d’une sorte de poteau horizontal au plafond et l’utilise pour se maintenir devant le haut du magasin, tendant le bras pour commencer à tagguer la devanture et le nom de l’établissement. End pousse un cri de joie et de succès, c’était extrêmement physique et il appuya ses pieds contre le magasin pour éviter de se maintenir dans le vide. Peut-être pourrait-il finir au moins la moitié de la bombe ? Le magasin se teintait lentement mais sûrement et que le mexicain apposait son blaze après avoir recouvert de rouge une bonne partie du haut de la devanture. End chercha Angel du regard, curieux de savoir s’il s'en sortait, et curieux de savoir si par hasard, il le regardait.
Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Mer 26 Mai 2021 - 18:12.
( Social Justice Vandals ) "Tout le monde est un peu gay à l'intérieur de soi End, tu sais pourquoi? Parce que gay en français ça veut dire joyeux et si t'es joyeux t'es gay. Même les riddles ne peuvent pas sortir une logique mathématique aussi concrète que celle là!" Tu lui offres un pouce en l'air, histoire de clotûrer la fiabilité de tes sources meilleur que wikipédia sans hésitations aucune. Tu rigoles doucement en les entendant avoir un peu peur de la situation et tu prends un petit moment pour penser à votre week end à Londres avec Spray. Sérieusement un jour vous allez vous retrouver enchaîner à vos lits puisqu'apparemment il vous est tous les deux impossible de se tenir dans les limites de la légalité. T'en rougis, aucune envie de faire les punitions longues et ennuyeuses mais tu souris. "Vous en faites pas, on a presque tous-okay, certains d'entre nous ont déjà fait pire et on s'en est tous sorti! Il y a pas raison que ce soit pas le cas maintenant! Au pire je vous couvre, vous avez qu'à vous mettre à pleurer et je dirais que je vous ai emmené de force." Personne ne va te croire. Surtout si t'as pas de peinture au bout des doigts, imbécile. T'offres un sourire encore plus grand à Angel, presque envie de lui offrir ton bras pour qu'il défaille pas mais t'as presque peur qu'on te l'arrache dans l'aventure. Les yeux rivés sur Spray tandis qu'elle explique avec attention son plan et tu souris encore comme un enfant Tu tapes encore dans tes mains tandis que Spray siffle dans son sifflet et tu suis Eye au plus près. T'as envie de voir son talent en oeuvre. Puis t'as pas particulièrement envie d'écrire quelque chose qui va se faire recouvrir comme une connerie. "Hey! hey! hey! Dis, ça te dit qu'on essaie d'assembler? Du style j'écris quelque chose et ton dessin l'englobe?" Tu vas pleurer tellement t'es excité c'est presque ridicule bébé. | ( Pando ) |
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Re: Social Justice Vandals ft. le club de Street-Art & Co., posté le Mer 9 Juin 2021 - 12:32.
Une mine d'or et d'inspiration.
Une mine d'or et d'inspiration ?
Maintenant c'est ses yeux qui sont pleins d'or, illuminés par le compliment.
Le discours de Spray a aussi un autre intérêt : Il met en lumière la quantité d'artistes en coopération aujourd'hui. En leur donnant à chacun une mission, Spray délimite également leur surface de travail. Eye projette mentalement la division sur le rideau de fer. Ça lui laisse un espace plus petit que ce qu'il avait imaginé. Et puis avec des bombes, travailler en petit est plus difficile. Mieux vaut qu'il laisse un peu plus de place aux autres... Et puis il faut que le fond arc-en-ciel reste visible, donc il faut réserver davantage de blanc... enfin, pas blanc, en l'occurence.
Il regarde intensément le rideau de fer et fait passer mentalement plusieurs options devant ses yeux, comme des diapositives mentales projetées sur un tableau blanc.
Et puis Jinx lui propose de lier leurs deux parties, mots et couleurs. Oui, c'est une bonne idée, ça leur donnera à tous les deux deux fois plus de place. Il hoche la tête et fait tourner rapidement les pages de son carnet, à la recherche de la bonne idée... Peut-être quelque chose avec les drapeaux des pays... Non, trop de couleurs concurrentes. Oui, l'œuvre complète sera suffisamment encombrée. Mieux vaut faire quelque chose de simple, qui soutient et encadre ce que font les autres, au lieu de leur faire concurrence. Comme un liant. Une bordure, peut-être... ?
Yes. Il gribouille l'idée dans son carnet, presque machinalement.
Le dessin lui parait se suffire à lui-même en termes d'explications. Mais au cas où : Il pointe vers Jinx, puis vers les lettres disséminées sur le ruban. Puis vers lui-même, et les contours du ruban. Il y mettra une base neutre, pour que les lettres puissent se voir sur le fond arc-en-ciel de l'œuvre globale. Puis il pourra ajouter toutes les décorations qu'il voudra sur la bordure, selon ce qui l'inspire le moment venu.
Une fois que Jinx a vu et réagit à sa proposition, Eye s'empare des bombes et commence à colorer le fond, comme l'a proposé Spray. Une grande surface comme ça, il faudra un moment pour tout couvrir proprement. Mieux vaut s'y mettre maintenant et réfléchir aux détails plus tard, pendant que ça sèchera.
Une mine d'or et d'inspiration ?
Maintenant c'est ses yeux qui sont pleins d'or, illuminés par le compliment.
Le discours de Spray a aussi un autre intérêt : Il met en lumière la quantité d'artistes en coopération aujourd'hui. En leur donnant à chacun une mission, Spray délimite également leur surface de travail. Eye projette mentalement la division sur le rideau de fer. Ça lui laisse un espace plus petit que ce qu'il avait imaginé. Et puis avec des bombes, travailler en petit est plus difficile. Mieux vaut qu'il laisse un peu plus de place aux autres... Et puis il faut que le fond arc-en-ciel reste visible, donc il faut réserver davantage de blanc... enfin, pas blanc, en l'occurence.
Il regarde intensément le rideau de fer et fait passer mentalement plusieurs options devant ses yeux, comme des diapositives mentales projetées sur un tableau blanc.
Et puis Jinx lui propose de lier leurs deux parties, mots et couleurs. Oui, c'est une bonne idée, ça leur donnera à tous les deux deux fois plus de place. Il hoche la tête et fait tourner rapidement les pages de son carnet, à la recherche de la bonne idée... Peut-être quelque chose avec les drapeaux des pays... Non, trop de couleurs concurrentes. Oui, l'œuvre complète sera suffisamment encombrée. Mieux vaut faire quelque chose de simple, qui soutient et encadre ce que font les autres, au lieu de leur faire concurrence. Comme un liant. Une bordure, peut-être... ?
Yes. Il gribouille l'idée dans son carnet, presque machinalement.
- plus grand:
Le dessin lui parait se suffire à lui-même en termes d'explications. Mais au cas où : Il pointe vers Jinx, puis vers les lettres disséminées sur le ruban. Puis vers lui-même, et les contours du ruban. Il y mettra une base neutre, pour que les lettres puissent se voir sur le fond arc-en-ciel de l'œuvre globale. Puis il pourra ajouter toutes les décorations qu'il voudra sur la bordure, selon ce qui l'inspire le moment venu.
Une fois que Jinx a vu et réagit à sa proposition, Eye s'empare des bombes et commence à colorer le fond, comme l'a proposé Spray. Une grande surface comme ça, il faudra un moment pour tout couvrir proprement. Mieux vaut s'y mettre maintenant et réfléchir aux détails plus tard, pendant que ça sèchera.
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