Stump le vieux aux gateaux gateux FINI

Le vieux se mouche, il a pleuré le vieux. Il a fait un cauchemar et sa peluche ours offert en cadeau par un orphelin autrefois il l'a serrée fort en vain. Il n'a pas reconnu l'homme de ce rêve flou autoritaire, qui hurle sur les gosses, orgueilleux, fier de sa personne, qui distribue les punitions au moindre minuscule écart.

« Quel homme affreux ! » dit le vieux en s’aspergeant d'eau le visage.

Le vieux a oublié que cet homme affreux s'appelle Soan Kénekayl et que ce n'est autre que lui. Il a oublié jusqu'à son nom le vieux, ici on l'appelle Stump ou le vieux Stump et ça lui va.

Le vieux a oublié cet homme affreux et s'est reconstruit à l'image de Abbey son modèle depuis son amnésie, protecteur, bienveillant envers les enfants.

Il est plus immature et espiègle qu'Abbey le vieux et son grand humour est parfois un peu trop mais il n'a plus rien  voir avec une souche sèche le vieux.

Il est à présent une souche pleine de trous mais aussi de mousse, de bestioles, de joie, d'espoirs, une souche qui grouille, de vie.

Il donnerait sa vie le vieux Stump pur les orphelins.

Rien à voir avec ce professeur prêt à laisser au banc les plus faibles.

Mais le vieux a déjà retrouvé son calme il serre fort son ours nommé Puppy et va se rendormir.

Il révéra de musique le vieux et non des méandres perdus d'un passé qu'il n'est plus.  

Une musique de Vivaldi jouée par Papa un talentueux musicien résonnait dans toute la belle et grande maison où vivait depuis sa naissance le petit Soan d'à présent deux ans. Un rire enfantin parvint dans la chambre du jeune enfant de deux ans, c'était le petit voisin d'à présent trois ans qui venait voir le plus jeune.

« Il est drôlement petit, on dirait qu'il a un an ! » fit remarquer le petit de trois ans déjà un génie pour parler comme un grand.

« Il a une maladie le nanisme, elle empêche le corps de grandir correctement, c'est dans mon ventre que ... »

La voix de la mère se brisa, le petit voisin s'exclama : «  C'est pas grave il est bien comme ça et il est aimé non ? »

« Oui de tout mon cœur ! » dit la maman en caressant le front de son fils dans le berceau. Oui Soan était bien plus petit que les autres enfants mais de sa naissance à ses cinq ans cela importa peu. Il grandissait à son rythme dans une famille attentionnée et aimante.

Ses parents étaient riches pour être  directeurs de l'hôpital de Cambridge et ont fait fortune par leur carrière et des progrès dans le milieu pédiatrique (A cette époque les droits de l'enfant se développaient bien) Le jeune  Quillsh Wammy âgé de un an aurait succombé à une pneumonie sans l'aide de cet hôpital novateur, sa tante voulut les remercier les rencontrer et une forte amitié se tissa entre la tante et les parents de Soan.

D'ailleurs voici Quillsh trois ans qui chantonne attendri au plus jeune endormi :

« Never cry little man,
The stars shine for you,
You are the sun in you,
And will be friend spring after spring,
I will protect you,
I will be your warrior,
For your laugh ever and ever,
Don't you cry little man,
I will be by our side. »









« Are you sleeping?
Are you sleeping?
Brother John,
Brother John,
Morning bells are ringing!
Morning bells are ringing!
Ding, dang, dong.
Ding, dang, dong. »

Les deux enfants Soan et son ami Quillsh chantaient à tue tête sur le chemin, la justesse importait peu, le bonheur était à son apothéose. Soan était dans une classe de collégien de quatorze ans mais en plus d'en avoir onze étant surdoué il  avait gardé la taille d'un enfant de neuf ans. Quillsh était assez grand pour son âge ce qui rendait un contraste qui n'embarrassait aucunement les deux amis qui étaient dans la même classe Quillish lui aussi en avance du haut de ses douze ans.

Ils se faisaient chahuter et Soan plus timide moins audacieux que Quillsh se faisait souvent défendre par celui-ci.

Un soir on ne retrouva pas Soan. Ce fut la battue affolée dans tout Cambridge, on finit par le retrouver terrifié  bras attachés à une gouttière par des lycéens de la classe qui en avaient assez de ce petit génie trouillard et voulaient montrer à son protecteur d'un an de plus qu'il ne pouvait pas toujours réussir à l'aider. Ça les rendait fiers  Quillsh treize ans cela le rendit furieux et lui qui tentait de se battre avec succès par son intelligence et sans les poings fit saigner le nez des deux lycéens ce jour là.

Quand à Soan il en ressortit honteux et décida de devenir plus fort. Une professeur de judo fut engagée. Soan voulait aussi se défendre, il ne voulait plus jamais faire aussi peur à  Quillsh, plus jamais











C'était un jeune femme très gentille  nommée Cassidy , elle défiait les conventions parce que je pense que dans les années 60 une femme pratiquant le judo c'était pas commun,  nourrice, bilingue et maîtrisant le judo c'était une femme bienveillante mais qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds et s'habillait comme les hommes pantalon et chemise sous son tablier.

Elle apprit le respect des autres à Soan à présent rempli de rage, elle transforma sa rage en combativité par le judo elle lui apprenait à se défendre tout en respectant la personne en face.

Elle parlait français et anglais si bien qu'elle chantait avec beauté les deux langues, de tout même des chansons peu Éthiques !

Elle encouragea le jeune Soan en son grand talent pour jouer des instruments de musique, elle lui apprit la peinture et cela valut plein de taches dans la pièce et de rires. Il n'y fut que moyen mais que de bonheurs en cette activité avec la professeur de Judo peintre à ses instants.

Par son enthousiasme et sa profonde croyance en la bonté des enfants cette professeur de judo devint vite une employée de la maison, Soan avait quitté le lycée il  se faisait chahuter jusqu'au harcèlement.

Quillsh lui avançait à présent encore plus vite et alors que Soan passait son bac deux ans plus tôt Quillsh lui l'avait eu à quinze ans et faisait à dix-sept ans maintenant une école de préparation pour entrer dans une bonne université qu'il aura haut la main.

Les deux amis se voyaient en dehors des cours et s'entendaient toujours aussi bien, ils étaient complices d'inventions et Quillsh eut deux trois améliorations d'inventions grâce aux discussions passionnées qu'il eut avec Soan son meilleur ami depuis l'enfance.

Mais Soan s'ennuyait de l'extérieur c'est pourquoi il cessa d'étudier à la maison pour commencer une licence de littérature étrangère en Français, il adorait cette langue que sa professeur de Judo lui apprenait il voulait en découvrir toutes les  facettes !

A l'époque où Soan rejoignit à nouveau l’extérieur en un cursus universitaire où vu son talent il passa sa première année directement en licence troisième année il avait 22 ans et Quillsh 23 ans doctorat en poche, entouré d'amis universitaires et cheveux brun toujours décoiffés contrastant avec les cheveux coiffés et  les yeux foncés de Soan, au début la fac fut difficile malgré un intellect hors norme physiquement Soan était un adulte qui avait la taille d'un enfant de neuf ans mais il avait pris de l'assurance avec sa professeur de judo et avec les mots il savait mieux se défendre que quiconque mais il détestait ça car comme Quillsh à cette époque Soan était profondément bon.










Abigail Harris entra alors dans la vie de Quillsh Wammy et  Soan Kénekayl  sentit bien que quelque chose changeait mais il ne décelait pas quoi, il connaissait encore peu cette employée de maison et ne cherchait pas à la connaître entraîné par ses études et surtout en préparation de trois ans sans faculté où il donnera des concerts de piano dans toute l’Angleterre.

Ce voyage fut instructif et réussit mais la vie avec ses amis manquait à Soan il décidait de faire une thèse sur Victor Hugo un écrivain français rejoignant après trois ans de tournée glorieuse l'université , Quillsh et un étudiant en zoologie si passionnée d'insectes qu'il élevait des papillons dans sa chambre d'étudiant qui s'était ajouté au groupe d'amis proches et Abigail Harris 20 ans qui apprit à notre intellectuel mais pas doué du quotidien à cuisiner, faire un lit et coudre. Elle avait du coffre Abigail Harris  en caractère et elle savait s'imposer malgré son absence de diplôme.

C'était une amie de Soan, une amie en qui il tenait mais il voyait bien qu'elle était plus pour Quillsh.

«  Va lui parler , offre lui un cadeau, je ne sais pas mais tu l'aimes non ? » fut un jour abordé par Soan à son ami d'enfance Quillsh.

« Elle a déjà quelqu'un un militaire, elle a déjà... »

Le visage sombre de Quillsh se décomposa et Soan s'approcha et lui joua de l'harmonica, il était doué avec la musique le Soan elle éclairait les endroits les plus sombres .

Soan coupa les ponts avec Abigail assez sèchement personne ne faisait pleurer son ami d'enfance, personne !

Mais Abigail revint dans la vie de Quillsh et Soan. Soan avait alors 35 ans, dans un an la Wammy's House allait ouvrir d'abord froid avec Abigail il pardonna constatant que son ami avait pardonné et il aida joyeusement ses deux amis qui allaient être plus qu'amis un temps à bâtir cette école, cet orphelinat plus exactement, Soan croyait que la musique et les mots pouvaient guérir bien des cœurs et aider il l'espérait ceux des orphelins qui viendront.











C'était une nuit comme les autres nuits à Cambridge à part que dans un mois la Wammy's House allait ouvrir ses portes, Quillsh, Soan, Abigail  avaient réussi et des professeurs et du personnel avec eux allaient être rejoins d'orphelins bientôt. On était en 1987, Soan avait 36 ans et la Wammy's House ouvrit ses portes.

Mais cette nuit ne fut pas comme les autres , il y eut un appel à la Wammy's House, un appel alarmant.

«  Ça va ? » s'inquiéta Quillsh en voyant son ami partir en trombre.

«  Ne t'inquiète pas ! » cria Soan à réveiller les nouveaux pensionnaires que Abigail tenta de rassurer.

«  Je suis son taxi Abigail ! Veille sur les enfants ! » s'affola Quillsh en poursuivant son ami de toujours Soan.

Ce fut devant une maison en flammes qu'il le trouva en train de se battre avec un pompier pour y entrer.

« SOAN ! » cria Quillsh ne comprenant pas la fureur de son ami c'est alors qu'il reconnut la maison qui brûlait, c'était la maison des parents de Soan, le pompier plaqua Soan au sol. Soan avait commencé à le labourer de coups pour rejoindre l'incendie et sauver ses parents.

Un pompier sortit en hurlant : «  Plus personne ne vit là dedans reculez ça s'écroule ! »

Quillsh ne réfléchit pas plus et poussa plus loin avec lui son ami qui hurlait en larmes maman, papa comme un enfant abandonné.

Quillsh serra très fort son ami dans un : «  Ça va aller Soan je suis là, je suis là ! »

Mais cela n'allait plus jamais aller et quand on apprit que deux adolescents, au début pour voler, avaient paniqué et brûlé les lieux Soan cessa non seulement de croire à la jeunesse mais il se passionna de criminologie, dans son désespoir il voulait comprendre le mécanisme des criminels afin de mieux les arrêter. Il mangeait peu et restait sans arrêt dans sa chambre à la Wammy rideaux tirés pour étudier la criminologie.

Abigail avait tenté de le bouger mais Quillsh préconisait de lui laisser du temps. Pendant ce temps un détective enfant, un génie adulte avant l'âge L s'épanouit à la Wammy's House ce qui amena des disputes entre Abigail et Quillsh très fortes, Quillsh voulait de futurs détectives et cela passait après le bonheur des enfants. Abigail vit rouge. Peu après Soan sortit de sa chambre et épaula Quillsh dans son projet, Quillsh qui par orgueil avait remis Abigail à sa place et avait changé pas pour le bien de tous. Soan quand à lui suivait l'attitude de son ami qui avait toujours été un modèle pour lui mais aussi il ne croyait plus aux enfants et ne se passionnait que pour l'excellence en sa matière tant pis ceux qui étaient à la traîne !










« Donnez moi votre cahier tout de suite ! »

Le professeur prit le cahier aux dessins plus que talentueux de l'élève. Il s'avança et lui lança un regard noir.

« Pas étonnant que vous êtes un cas désespéré en ma matière, pourtant la plus importante du cursus pour sauver des vies, mais non Monsieur dessine ! »

Un méchant sourire s'afficha sur le visage du professeur qui ajouta : « Monsieur gribouille ! »

Il alla vers l'estrade : « Eh bien venez au tableau vous allez déchirer un à un vos dessins devant toute la classe, allons vite ne soyez pas timide ! »

L'enfant avança et monta sur l'estrade, le professeur lui tendit son cahier.

« Et bien dépêchez vous ! »

L'orphelin à la limite de pleurer déchira la première page en deux une belle colombe dessinée eut l'aile coupée.

« Ensuite. » siffla le professeur  à voix basse mais l'orphelin hésita.

«  ON A PAS TOUTE LA JOURNÉE  DÉCHIREZ MOI CES GRIBOUILLIS ! » hurla le professeur, la classe faisait un silence de glace terrifiée.

Un à un les dessins furent arrachés réduits en charpie par les mains enfantines, l'enfant pleura beaucoup mais dut continuer l’œuvre de destruction jusqu'à la dernière page du cahier de dessins.

« Bien retournez à votre place ! » dit l'enseignant une fois la cruelle punition finie, à bout de force morale l'enfant obéit sans un mot.

« Que cela serve de leçon il n'y a pas de place pour les artistes en ce monde, ce monde est dur et dangereux, apprendre son fonctionnement et ses crimes permet de survivre ! »

Il lança un regard sévère à l' élève au cahier de dessins : « Si on ne l'apprend pas on est rien du tout ! »

Il se retourna ensuite vers la classe : « Bien reprenons le cours ! »

C'est par la terreur et l'intransigeance quitte à humilier que le professeur Stump fonctionnait et comme il avait des résultats les directeurs successifs Roger assez vite le laissèrent faire.

Qu'importe le bonheur des enfants leurs performances avant tout voilà la règle de ce professeur tout petit de taille mais si intimidant par sa position et sa manière d'être.

Un jour cependant il y a cinq ans il y eut cette accident qui changea le professeur du tout au tout caractère comme métier, il tomba dans les escaliers et suite à son amnésie devint un excentrique et bienveillant agent d'entretien à la Wammy's House.

Mais cela va être développé dans les lignes à suivre.








Un très petit homme dansait avec son balai, la serpillière imbibée d'eau et de javel nettoyait la peinture au sol de la crèche.

Le vieux portait une tenue très colorée et plus que loufoque, il changeait de déguisement tous les jours, il savait très bien coudre et faisait lui même ses vêtements qui étaient plus qu'originaux.

Le vieil homme qui nettoyait chantait :

« La vie ne vaut rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens, mais moi quand je tiens
Là dans mes deux mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie. »

Il y mettait du sien fredonnant à tue tête de sa voix enraillée la chanson tout en astiquant. Il passa ensuite aux salles des plus âgés, il en avait du boulot le vieux mais il en avait à revendre du haut de ses soixante-dix berges.

Le voici qui astique les tables de la cantines, ah tiens il a changé de chanson qu'il chante toujours fort avec entrain :

« Un matin suspendu
Aux fleurs de ton jardin
Ma main sur ton petit cul
Cherche le chemin
Un matin suspendu »

On lui a pourtant dit que ces chansons douteuses n'étaient pas des plus adéquates en un orphelinat mais on a vite laissé tomber l'idée de lui faire passer cette mauvaise habitude, ces chansons c'était son essence au vieux et grâce à elles, on ne sait pas comment, il faisait son travail à la perfection.
Et le vieux est une vraie discothèque !

Le soir tombe le vieux rejoint son lit. Le vieux a oublié son passé mais parfois en rêve il entend un enfant pleurer, un petit enfant plus petit que les autres. Il se réveille en sueur et chante à plein poumons pour se calmer : « Ça ira mon amour, on écrira le grand jour, ça ira mon amour, ça ira pour toujours ! »

Lui a oublié.

Il a oublié qu'il avait été ami avec Quillsh Wammy le fondateur de la Wammy's house en 1987. Il avait oublié avoir été un des professeurs à un peu plus de 36 ans.
Il avait oublié qu'il avait formé L à la criminologie.
L le célèbre détective qui est sorti de la Wammy 's House alors que le professeur atteignait ses 50 ans.

L a fait son temps et il fallait à présent lui trouver un successeur, le vieux encore pas si vieux continuait d'enseigner à la Wammy sous le surnom de Stump car il avait l'habitude de méditer sur des souches. Il l'a toujours cette habitude un des rares restes de son passé.

Puis il y eut l'accident. Un accident tout bête, le professeur poursuivait un orphelin en primaire de sa taille étant de très petite taille dû à une malformation avant de naître, bien décidé à sécher son cours sec et dur à digérer, il y a eu cet escalier cette marche ratée, l’infirmerie, l'amnésie de ses connaissances il ne restait que des fragments, de sa superbe il ne restait qu'un vieil homme de 65 ans, on n'eut pas le cœur de l'écarter et on l'engagea comme agent d'entretien.

Le vieux se réveille en sursaut, il se lève et va vers le miroir il a mal au dos le vieux un peu mais cela ne l'empêche pas de faire son travail avec minutie, l'âge ne m'a pas eu encore dit il parfois en riant. Il sort dehors le vieux, il est en chemise de nuit rose à pois bleus mais il ne fait pas attention au temps trop frais il prend son harmonica le vieux et il joue il joue à la perfection ça il n'a pas oublié, il n'y a pas que les chansons douteuses la musique toute la musique et le vieux c'est une histoire d'amour.

Le vieux il a un autre amour que la musique mais celui-ci est secret.

Elle s'appelle Abbey elle a 66 ans et elle est là depuis le début comme lui. Sauf que elle s'opposait à la succession de L et pas lui du moins autrefois. Lui a oublié peut-être pas elle. Qui sait ?

Ça fait 5 longues années qu'il en est amoureux depuis qu'il l'a vu passer après l'incident devant l'infirmerie un orphelin dans les bras.

Depuis c'est son idole, son modèle, sa tendre, son sourire non-dit.  Car le vieux peut danser sur une table de la cantine en l'astiquant mais pas dire à Abbey son adoration.

Oh il dépose depuis 5 ans ses biscuits et du thé devant la porte de la chambre d'Abbey mais jamais un mot avec, et jamais de manière directe, quand elle n'est pas là comme un gamin sonnant à une porte puis s'enfuyant fautif craintif.

Il lui dit bonjour bien sûr mais c'est plus un murmure timide qu'autre chose, elle le trouve peut-être grossier et d'ailleurs il est grossier le bougre mais si gentil et timide.

Surtout depuis son amnésie.

Cette histoire d'amour n'est pas gagnée d'avance mais il espère le vieux il a un espoir gros comme son cœur et il est généreux le vieux.

Le vieux il aime méditer surtout dans la nature ce n'est pas pour rien son surnom de souche. Vous le verrez en tailleur yeux fermés mains ouvertes et encore aujourd'hui un orchestre ne pourrait pas le déconcentrer. Non pas qu'il est sourd le vieux, il entend plus que bien non il est juste concentré aussi bien que ...une souche posée au sol.

Le vieux ne tient pas l’alcool et ça depuis sa prime jeunesse en tant qu'adulte, un verre et il est déjà ivre, heureusement il aime le thé mais pas les tisanes il dit que c'est pour les croulants et qu'il n'en est pas là.

Le vieux il adore danser et chanter, porter les plus jeunes enfants sur ses épaules, mettre une ambiance de fête et aider les orphelins dans leurs bêtises et espiègleries gentilles, le vieux exècre la méchanceté.

Tout le contraire de lui avant que ses neurones se brisent sous les marches d'escalier sauf pour son talent en musique qu'il a gardé et en nettoyage appris par Abbey à l'université vu qu'il ne savait même pas faire un lit. Le vieux a gagné en humanité il a perdu en connaissance des criminels, en souvenirs ( il a oublié le contexte de la mort de ses parents) et en sagesse mais son intelligence du cœur est immense et même si parfois le tact n'y est pas il sera toujours là pour consoler, aider, faire sourire sa famille la Wammy's House.