PUNITION : Notes de frais | Mello
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PUNITION : Notes de frais | Mello, posté le Sam 24 Avr 2021 - 14:31.
PUNITION :
Notes de frais
Notes de frais
Quand tu ouvres la porte, tu penses d’abord t’être trompé. La pièce est sombre et sent le renfermé. Les rideaux sont tirés, le calme est absolu. Absolu ?
Un très léger vrombissement te parvient. Tu tends l’oreille et réussit à comprendre, avec surprise, quelques mots dans l’obscure liturgie : « ligne comptable », « volet fiscal », « bilan ».
Tu finis par distinguer, en plissant les yeux, la silhouette avachi d’un homme sur le bureau central. Bureau que tu avais d’abord pris pour un tas de papiers de la taille d’un veau.
Soudainement la forme se dresse et tu n’as même pas le temps de prier qu’elle fond déjà sur toi.
– Ah, jeune homme, tu ne peux pas savoir comme je suis content de t’avoir avec moi aujourd’hui !
Au moment où Cresus enclenche l’interrupteur du plafonnier derrière toi, il est déjà en train de sourire malgré ses cernes. Son rictus est un peu trop exagéré et le tic qui agite sa paupière inférieure gauche semble invalider ses propos.
– Je t’en prie, installe-toi, fait-il en t’indiquant une chaise de bois, qui a connu des jours meilleurs.
Le siège est installée à un minuscule bureau individuel, face au sien, où des piles de tickets de caisse, de factures, et même de serviettes en papier où sont griffonnés des montants mystérieux, menacent de s’envoler au moindre courant d’air. Un minuscule ordinateur avec Excel ouvert diffuse une lumière blafarde.
Comme s’il pensait justement à cette perspective, Cresus s’exclame soudainement :
– Interdiction d’ouvrir les fenêtres !
Il replie le doigt accusateur qu’il a tendu vers toi pour réajuster le col de sa chemise en Oxford blanc, faisant mine de s’éclaircir la gorge.
– Ahm. Voilà ce que j’attends de toi…
S’en suit alors une longue explication, bien trop détaillée, où Cresus se perd dans les détails techniques mais est visiblement heureux d’avoir une autre âme avec qui partager sa peine.
Cresus te demande de l’aider à réconcilier les notes de frais avec les dépenses réelles de l’orphelinat. Histoire de savoir si, par exemple, Vin n’aurait pas malencontreusement utilisé le chéquier de l’intendance pour garnir la cave à vin.
Il te fait assoir, soupire, a l'air d'hésiter à te dire quelque chose, mais se ravise.
Il retourne à son bureau et disparaît derrière son mur de documents.
Un très léger vrombissement te parvient. Tu tends l’oreille et réussit à comprendre, avec surprise, quelques mots dans l’obscure liturgie : « ligne comptable », « volet fiscal », « bilan ».
Tu finis par distinguer, en plissant les yeux, la silhouette avachi d’un homme sur le bureau central. Bureau que tu avais d’abord pris pour un tas de papiers de la taille d’un veau.
Soudainement la forme se dresse et tu n’as même pas le temps de prier qu’elle fond déjà sur toi.
– Ah, jeune homme, tu ne peux pas savoir comme je suis content de t’avoir avec moi aujourd’hui !
Au moment où Cresus enclenche l’interrupteur du plafonnier derrière toi, il est déjà en train de sourire malgré ses cernes. Son rictus est un peu trop exagéré et le tic qui agite sa paupière inférieure gauche semble invalider ses propos.
– Je t’en prie, installe-toi, fait-il en t’indiquant une chaise de bois, qui a connu des jours meilleurs.
Le siège est installée à un minuscule bureau individuel, face au sien, où des piles de tickets de caisse, de factures, et même de serviettes en papier où sont griffonnés des montants mystérieux, menacent de s’envoler au moindre courant d’air. Un minuscule ordinateur avec Excel ouvert diffuse une lumière blafarde.
Comme s’il pensait justement à cette perspective, Cresus s’exclame soudainement :
– Interdiction d’ouvrir les fenêtres !
Il replie le doigt accusateur qu’il a tendu vers toi pour réajuster le col de sa chemise en Oxford blanc, faisant mine de s’éclaircir la gorge.
– Ahm. Voilà ce que j’attends de toi…
S’en suit alors une longue explication, bien trop détaillée, où Cresus se perd dans les détails techniques mais est visiblement heureux d’avoir une autre âme avec qui partager sa peine.
Cresus te demande de l’aider à réconcilier les notes de frais avec les dépenses réelles de l’orphelinat. Histoire de savoir si, par exemple, Vin n’aurait pas malencontreusement utilisé le chéquier de l’intendance pour garnir la cave à vin.
Il te fait assoir, soupire, a l'air d'hésiter à te dire quelque chose, mais se ravise.
Il retourne à son bureau et disparaît derrière son mur de documents.
–
INRP | Mello, tu as la lourde responsabilité d'aider notre Cresus au bord de la crise de nerfs. il t'a confié des piles non triées de tickets de cartes bancaires et t'a donné l'emplacement de tableaux Excel à remplir pour classer tout ça par date.
HRP | La punition sera considérée comme terminée au bout trois posts. Nous te laissons déjà poster une première fois pour indiquer les réactions de Mello et pour qu'il se mette au travail. Ce sera alors au MJ de prendre la suite...
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Re: PUNITION : Notes de frais | Mello, posté le Lun 26 Avr 2021 - 20:53.
« Tu es attendu dans une heure aux bureaux, où te sera donnée ta punition. »
Mello a d'abord arqué un sourcil défiant, nonchalamment appuyé contre le chambranle de la porte. Il a demandé pour quoi, déjà, on le punissait – après tout, il est bien le premier à savoir que les raisons ne manquent pas. « Pour la chasse aux œufs. », lui a-t-on répondu d'un ton placide. Il a pâli, détourné le regard en grimaçant.
Une heure plus tard, le voilà arrivé à l'aile administrative. A sa grande surprise, on lui indique un bureau qui n'est pas celui de Roger – à vrai dire il se sent soulagé. Son ego déjà meurtri n'aurait pas supporté les humiliantes remontrances du vieux directeur aigri. C'est donc avec une certaine insouciance qu'il ouvre la porte de la comptabilité. Ses épaules se tendent alors qu'il en pénètre la noirceur épaisse – il déglutit difficilement, s'efforce d'ignorer cette odeur âcre de renfermé...
« Ah, jeune homme, tu ne peux pas savoir comme je suis content de t’avoir avec moi aujourd’hui ! »
Les yeux du blond s'écarquillent tandis que Cresus s'empresse de l'accueillir – qu'est-ce que c'est que cet hurluberlu ? Durant quelques secondes il demeure figé, clignant confusément des paupières ; après quoi il soupire et s'assoit à l'endroit désigné. Au fil des interminables explications de l'adulte, Mello, qui s'était accoudé à la surface du bureau, se laisse peu à peu glisser, glisser... Ce n'est que d'extrême justesse qu'il se rattrape, au moment où il allait s'écrouler pour de bon, en même temps que son vis-à-vis se tait.
« Je... Ok, compris... balbutie-t-il en se redressant. »
Quelle barbe. Il aurait encore préféré se faire savonner par le vieux Roger. (Quoique, probablement pas.) Il pousse un soupir en voyant Cresus comme se volatiliser derrière son bureau, puis il saisit une poignée de factures qu'il commence à éplucher d'un œil condescendant. Il devrait pouvoir se débarrasser de cette corvée rapidement. Faire des comptes, c'est d'une simplicité enfantine. (Non ?)
Mello a d'abord arqué un sourcil défiant, nonchalamment appuyé contre le chambranle de la porte. Il a demandé pour quoi, déjà, on le punissait – après tout, il est bien le premier à savoir que les raisons ne manquent pas. « Pour la chasse aux œufs. », lui a-t-on répondu d'un ton placide. Il a pâli, détourné le regard en grimaçant.
Une heure plus tard, le voilà arrivé à l'aile administrative. A sa grande surprise, on lui indique un bureau qui n'est pas celui de Roger – à vrai dire il se sent soulagé. Son ego déjà meurtri n'aurait pas supporté les humiliantes remontrances du vieux directeur aigri. C'est donc avec une certaine insouciance qu'il ouvre la porte de la comptabilité. Ses épaules se tendent alors qu'il en pénètre la noirceur épaisse – il déglutit difficilement, s'efforce d'ignorer cette odeur âcre de renfermé...
« Ah, jeune homme, tu ne peux pas savoir comme je suis content de t’avoir avec moi aujourd’hui ! »
Les yeux du blond s'écarquillent tandis que Cresus s'empresse de l'accueillir – qu'est-ce que c'est que cet hurluberlu ? Durant quelques secondes il demeure figé, clignant confusément des paupières ; après quoi il soupire et s'assoit à l'endroit désigné. Au fil des interminables explications de l'adulte, Mello, qui s'était accoudé à la surface du bureau, se laisse peu à peu glisser, glisser... Ce n'est que d'extrême justesse qu'il se rattrape, au moment où il allait s'écrouler pour de bon, en même temps que son vis-à-vis se tait.
« Je... Ok, compris... balbutie-t-il en se redressant. »
Quelle barbe. Il aurait encore préféré se faire savonner par le vieux Roger. (Quoique, probablement pas.) Il pousse un soupir en voyant Cresus comme se volatiliser derrière son bureau, puis il saisit une poignée de factures qu'il commence à éplucher d'un œil condescendant. Il devrait pouvoir se débarrasser de cette corvée rapidement. Faire des comptes, c'est d'une simplicité enfantine. (Non ?)
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Re: PUNITION : Notes de frais | Mello, posté le Ven 30 Avr 2021 - 23:09.
INRP | Quelque chose attire ton attention... un détail de taille pour ton œil affûté. Ou pas...
HRP | Tu as désormais tout entre les mains pour trouver un indice très important sur ces deux onglets. Si tu trouve, il te suffit de poster en conséquence. Tu as encore deux posts à fournir pour terminer ta punition.
HRP | Tu as désormais tout entre les mains pour trouver un indice très important sur ces deux onglets. Si tu trouve, il te suffit de poster en conséquence. Tu as encore deux posts à fournir pour terminer ta punition.
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Re: PUNITION : Notes de frais | Mello, posté le Mar 8 Juin 2021 - 0:21.
La tâche, étonnamment, ne s'avère pas tout à fait aussi chiante que Mello le craignait. Et pourtant la pénombre muette du bureau, le bruit régulier des touches que l'on martèle avec la rapidité de l'habitude, la monotonie du travail qui lui a été confié ne manquent pas d'alourdir et endormir une concentration déjà fragile.
Néanmoins c'est... intéressant d'avoir un regard sur la gestion budgétaire de l'orphelinat.
Intéressant et accablant. Mille livres pour une sortie à l'opéra, probablement destinée aux Words ? Lorsque l'on compare ce montant à celui alloué aux équipements sportifs des Shapes, la proximité est tout simplement insultante. Et puis, cent cinquante-cinq livres dédiés aux « requêtes de Near », sans aucune autre forme de précision, qu'est-ce que ça veut dire au juste ?
« Un scandale, putain... marmonne-t-il en un souffle indigné. »
Néanmoins ce n'est pas là tout ce qui lui saute aux yeux. D'abord incertain, il se redresse sur son siège et s'efforce de lire les tableurs avec plus d'attention, comparant minutieusement ceux-ci aux multiples factures et reçus qui lui ont été confiés... Petit à petit il fronce les sourcils, pince les lèvres d'un air vaguement agacé.
Définitivement quelque chose ne colle pas dans tout ça. (S'agirait-il, là encore, d'une quelconque épreuve dissimulée sous la forme d'une sanction ? … )
Néanmoins c'est... intéressant d'avoir un regard sur la gestion budgétaire de l'orphelinat.
Intéressant et accablant. Mille livres pour une sortie à l'opéra, probablement destinée aux Words ? Lorsque l'on compare ce montant à celui alloué aux équipements sportifs des Shapes, la proximité est tout simplement insultante. Et puis, cent cinquante-cinq livres dédiés aux « requêtes de Near », sans aucune autre forme de précision, qu'est-ce que ça veut dire au juste ?
« Un scandale, putain... marmonne-t-il en un souffle indigné. »
Néanmoins ce n'est pas là tout ce qui lui saute aux yeux. D'abord incertain, il se redresse sur son siège et s'efforce de lire les tableurs avec plus d'attention, comparant minutieusement ceux-ci aux multiples factures et reçus qui lui ont été confiés... Petit à petit il fronce les sourcils, pince les lèvres d'un air vaguement agacé.
Définitivement quelque chose ne colle pas dans tout ça. (S'agirait-il, là encore, d'une quelconque épreuve dissimulée sous la forme d'une sanction ? … )
hrp : this is me asking for indice pls.
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Re: PUNITION : Notes de frais | Mello, posté le Sam 12 Juin 2021 - 21:15.
Cresus se redresse si brusquement qu'une pile de papier s'effondre sans qu'il ne fasse mine de s'en inquiéter. Il tient serré contre lui un mug qui clame "Second best dad" et qui a connu des jours meilleurs.
– Je te laisse, je reviens vite, fait-il d'une voix pâteuse.
Alors qu'il passe à côté de toi, il s'arrête puis pose son doigt sur l'écran.
– C'est CAPITAL, que tu finisses ça aujourd'hui.
Puis, au moment de franchir la porte – après s'être cogné à son cadre – il conclut :
– Deux mots : bonne chance !
HRP | Cresus t'a, sans le savoir, donné tous les indices dont tu as besoin.
– Je te laisse, je reviens vite, fait-il d'une voix pâteuse.
Alors qu'il passe à côté de toi, il s'arrête puis pose son doigt sur l'écran.
– C'est CAPITAL, que tu finisses ça aujourd'hui.
Puis, au moment de franchir la porte – après s'être cogné à son cadre – il conclut :
– Deux mots : bonne chance !
HRP | Cresus t'a, sans le savoir, donné tous les indices dont tu as besoin.
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