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Perceval — this here, this is a talking fish-bone !

Perceval
Perceval
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Perceval — this here, this is a talking fish-bone !, posté le Ven 10 Avr 2020 - 15:09.
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PERCEVAL
Theodore Peterson •• 14 ans •• Anglaise

Classe : Word.
Manie: Dessiner et inventer des langues dans son carnet
Spécialité :Littérature médiévale/Philologie
Arrivée à : 9 ans.
Position par rapport à la compétition : Au milieu mais bien classé. Sauf en sport


Toi, toi tu joues à un p’tit jeu dangereux mon ami ! Réprimer cette sauvage vickinitude dans ce corps... CE SERA PAS SANS CONSÉQUENCE !


Perceval — this here, this is a talking fish-bone ! Tenor

studieux ■ sarcastique ■ inventif ■ maladroit ■ gentil ■ rêveur ■ loyal ■ peureux ■ sociable ■ littéraire ■ malchanceux ■ tendre

Perceval est cet adolescent d’une quinzaine d’années maigrichon, dégingandé mais avec encore des traits et sa voix d’enfant. La puberté n’est pas tendre avec lui comme le dur monde de l’enfance et de l’adolescence car on aime bien se moquer de lui. Pas intentionnellement. Des fois méchamment. Toujours est-il que Perceval se traîne une popularité de roi des boulets autant dû aux autres qu’à sa propre maladresse et sa triste malchance. Prendre le nom d’un héros de la littérature arthurienne mais pas réputé pour être une lumière n’aide pas aussi à lui épargner de quolibets soit pour le désuet de son nom soit pour plaisanter avec des références culturelles quand elles ne viennent pas de Kaamelott si l’orphelin taquin est d’origine française. Perceval fait rire à ses dépends et ce n’est pas sa force de crevette qui va lui permettre de se sauver de ses tortionnaires. De toute façon, il est mauvais en sport. Il est d’ailleurs un visiteur récurrent de l’infirmerie.

Il faut dire aussi que Perceval malgré son nom de chevalier de la Table Ronde n’est pas un héro. Il est relativement peureux, le genre à se cacher sous sa couette avec sa peluche Lady Oscar (doudou de toujours) au moindre film d’horreur ou bruit dans la nuit. Malgré tout, son trop grand coeur le pousse des fois à aider son prochain ou un animal perdu, au risque de se mettre en danger et que son mauvais karma se rappelle à lui. Ce qui le rend aisé à pigeonner pour qui sait manier rhétorique ou tirer sur la corde sensible. Pauvre Perceval, bien trop gentil et loyal pour son propre bien des fois.

D’un naturel angoissé, le garçon a souvent des maux de ventre. C’est chronique. L’habitude d’être dans le pétrin ne l’aidant pas à avoir une perspective rationnelle de certaines situations. Pourtant, face à l’adversité, Perceval sait se fendre d’une certaine ironie d’une autodérision et d’un sarcasme faisant souvent mouche. A défaut de la force physique et d’un mental d’acier, Perceval manie les mots pour affronter les boutades qu’il reçoit à longueur de journée.

Car Perceval est un passionné des langues et de la littérature. Il ne se sépare jamais de son carnet dans lequel il écrire des milliers de choses. De ses inventions à ses poèmes en gaélique, aux listes de courses en passant par une brève introspection quand l’envie lui prend. Il aime, par-dessus tout, inventer des langues sortie tout droit de son imagination mais aussi les apprendre. Sauf que la passion première de ce garçon bien trop lunaire et imaginatif n’est pas d’apprendre n’importe quelle langue mais celles médiévales, oubliées et obscures. Toujours le nez dans les livres sur la période médiévales, Perceval engloutit romans, études, essais et autres bouquins barbants à lui mettre des étoiles dans les yeux. Il chérit le cycle arthurien (est-ce surprenant ?), se berce de chansons de geste, s'enivre des contes de Canterbury, vibre pour Beowulf...Il n’est alors guère étonnant de le voir aimer les cycles de fiction se passant dans des mondes médiévaux-fantaisistes. Chroniques de Prydain, La dernière licorne, L’Assassin Royal, Le serpent Ouroboros, Le cycle de Lyonnesse...et bien sûr le seul et l’Unique Tolkien. Dieu de l’imaginaire et de la philologie. S’il n’avait été aussi amoureux du personnage de Perceval, certainement que Theodore se serait appelé “Palantir”, “Pengolodh” ou “Thorin”. De toute façon, il ira à Oxford pour étudier la philologie !
Parmi ses autres passions, on peut compter les livres-jeu, Donjon&Dragon, les cours d’arts plastiques, le tricot et La petite Maison dans la prairie dont il cache secrètement toutes les saisons sous son lit et connaît par coeur chaque épisode ainsi que la biographie de chaque habitant de Walnut Grove. D’ailleurs le premier amour de sa vie est Laura Ingalls...sans doute pourquoi il apprécie une fascinante orpheline rousse nommée Fire.

Malgré sa malchance et les moqueries à son égard, Perceval est une nature sociable ayant quelques amis mais aussi une crainte de l’abandon dû au passif avec sa mère. Un trauma à l’origine d’une peur de décevoir autrui, une acceptation des taquineries à son égard parce qu’il s’est construit sur l’amour et le rejet... et le poussant à s’accrocher un peu trop aux autres dans des élans d’affection trop réservés ou extrêmes, source parfois d’un rejet de la part d’autrui parce quel pot de colle ce Percy ! Alors, il se retient, travaille avec le psychologue, cauchemarde parfois, se réfugie dans son imagination et grandit dans cet orphelinat pas parfait mais bien mieux que tout ce qu’il a connu jusqu’à maintenant .

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- On le surnomme Percy, Persil (poil de slip), tocard, looseur...
- Il est fondateur du club Jeu de rôles D&D
- Il est membre du club tricot.
- Depuis qu'il a commencé le point de croix, c'est un super calmant et il reproduit les illustrations de Tolkien.
- Il parle le sindarin, le quenya et le khuzdul créés par ce brave Tolkien. Enfin il vous corrigerait en disant que c'est du néo-sindarin et du néo-khuzdul.
- Il peut vous insulter en latin et vieil anglais mais il écrira plutôt des poèmes en moyen gaélique et moyen norrois.
- Il est maigrichon et un croisement entre une crevette et une asperge.
- Son anniversaire est le dix mai
- Il est réquisitionné parfois pour crypter des messages secrets avec ses langues imaginaires.
- Il aurait cinq langues inventées assez bien construites pour être possiblement parlées. En attendant, il les perfectionne durant les séances D&D.

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J'ai dis un grand gaillard aux biceps en béton armé, du cran et de la gloire à revendre ! Et là, c'que j'ai, c'est rien qu'une crevette qui parle !

Maman.
Maman.
MamaN.
MamAN.
MaMAN.
MAMAAAAAAAAAAAAAAAAN.

Maman, continue d'appeler sa petite voix de môme alors que son nez dégouline de morve et que son corps maigrichon est secoué de sanglots. Mais il est seul. Toujours seul dans ce pauvre petit appartement exsangue et paumé dans un quartier oublié et crasseux de Londres. Il tape frénétiquement du pied par terre dans l'espoir de rappeler cette mère inconsciente qu'il aime de tout son petit cœur d'enfant. Il hurle à la mort. Sa gorge s'obstrue parfois alors que les larmes ruissellent sur ses joues.

Maman, maman, reviens ! Reviens ! crie-t-il mais maman ne reviendra pas. Mauvaise mère que voilà qui a laissé son enfant attaché au pied de la table de la cuisine pour pouvoir aller tranquillement faire la fête. Dans la pénombre de la maison…il ne s’est jamais aussi senti misérable qu’en cet instant. Recroquevillé sur lui-même, ses cheveux retombent sur son front constellé de taches de rousseur. Sa frêle poitrine compressée par le chagrin, il hoquette doucement ne cessant de murmurer vainement ce simple mot. Maman. Mais il n’y a jamais eu de maman, Theodore. Elle ne fut qu’un doux fantôme. Une amère illusion dans ta pauvre vie d’enfant.
.::.
Elle est où maman ? Le nez dans la misère alors que les rails de coke glissent sur les tables poisseuses des pièces où elle passe ses nuits. La gorge rauque par les injures hurlées envers une existence morne contre laquelle elle ne tente pas la moindre opposition. Ballottée dans les affres de la misère, maman aime profiter de sa jeunesse. De cette jeunesse qu’elle brûle en fêtes, coucheries, alcools et drogues. De cette jeunesse qu’elle dilapide et saccage parce qu’elle est de toute façon incapable de produire quoique ce soit de constructif. Maman n’est qu’une paumée de l’existence. Une de ces dizaines d’âmes qui traînent leur carcasse sur les trottoirs de la déchéance sans jamais se remettre en question. Et le petit Théodore dans ses vêtements trop grands est toujours là pour lui rappeler qu’elle ne se sert pas souvent de sa tête. Il est une erreur. L’erreur d’une adolescente qui ne s’est pas bien protéger avec son copain. L’inconscience d’une fille qui a pensé qu’elle pourrait élever ce petit être. Du haut de ses dix-neuf ans elle a pensé naïvement qu’elle pourrait sacrifier sa vie pour un gamin alors qu’elle n’était qu’une pauvre gamine paumée refusant de renoncer à ses passions futiles et destructrices.

Jill Peterson n’était pas une mauvaise mère. Elle était juste une enfant de la débauche qui s’était brûlée les doigts en voulant garder entre ses mains une étincelle trop brillante et lumineuse. Elle n’était pas une mauvaise mère. Juste une ombre trop engluée dans ses vices et qui n’avait pas su concilier instinct maternel et addictions vicieuses. Elle aimait Theodore mais il était trop brillant pour ses pauvres yeux d’enfant perdue.
.::.
Theodore était un de ces mômes chétif et malingre. Le visage mangé par les taches de rousseurs. Les yeux verts candides et brillants d’un besoin avide de reconnaissance. Il traînait des pieds dans les couloirs et la cour de son école maternelle. Il griffonnait, dessinait et inventait dans son coin. Emprisonné dans un doux cocon où son esprit vif construisait des créations incroyables. A coup de langues indescriptibles et de gros cubes en plastique. Il était bizarre. Le nez en l’air. Un enthousiasme excessif quand il découvrait quelque chose d’incroyable. Il savait lire et avait une certaine aisance pour les travaux manuels. Son bonheur c’était de tracer des lettres pour faire des mots qui n’existaient pas sauf en son imagination. Il n’écoutait rien et ne faisait jamais ce que l’on attendait de lui. Il était trop en avance, trop dans son monde. Trop lui. Du coup, les enfants, fidèles à leur caractère, firent preuve de cruauté avec un plaisir délectable envers le petit Theodore. La seule consolation de Theodore c’était quand maman venait le chercher. Gentille maman qui l’emmenait prendre une glace, lui témoignait de la tendresse et lui offrait des cadeaux. Oui c’était toujours une délivrance de voir maman arriver dans la classe pour venir le chercher. Ses yeux fatigués, sa voix éraillée, ses mouvements nerveux. Maman était  la meilleure maman du monde. Quand elle ne l’oubliait pas à la maternelle. Quand elle ne le secouait pas comme un prunier en l’agonisant d’insultes parce qu’elle avait eu une dure journée ou qu’elle n’avait pas eu sa dose du mois. Quand elle ne voulait pas retrouver sa liberté juvénile et oublier ses responsabilités de mère. Quand elle n’était pas comme ça, maman était la plus merveilleuse.
.::.
─ Maman, tu vas où ? demanda Theodore la voix enrouée à cause du rhume.
─ Chez Tony. Il a dit qui y aurait une fête, marmonna-t-elle, cigarette au bec en préparant un vieux  sac élimé sur le lit.
─ Je peux venir ?
─ Non on sera à la campagne. Tu n’aimes pas la campagne.
─ Mais…je suis jamais allé à la campagne. Je peux y aller maman ?
─ Non ! Non Theodore j’ai dit non !!

Theodore demeura silencieux. La peur tordant son ventre en voyant que sa mère n’était pas comme d’habitude. Il la regarda partir dans le couloir. Le sac traînait sur le sol dans une supplique étrange qui retourna l’estomac de l’enfant. Il courut vers Jill. Il pleura, cria, supplia.

Non. Non. Ne pars pas maman. Ne pars pas. Ne pars s’il te plait. Maman. Maman ! Maman, arrêtes ! Arrêtes s’il te plait. Maman t’en vas pas ! T’en vas pas me laisse pas seul ! Maman. MAMAN !!

Deux jours plus tard les pompiers arrivèrent dans la maison et découvrir un spectacle malsain qui ferait le bonheur des curieux avides de faits divers dans les journaux. Ils étaient venus suite aux plaintes de quelques voisins. Ils disaient que c’était un scandale de ne pas faire taire son gamin. Qu’un enfant ne devrait pas crier aussi fort. Et que c’était définitivement pas normal que lorsqu’on tapait sur la porte personne ne venait ouvrir. Non, ce n’était pas normal. Il n’avait jamais été normal de retrouver un gamin de cinq ans attaché au pied de la table de la cuisine, nageant dans ses vêtements trop grands et ses excréments. Le visage inondé de larmes.

Quelques jours plus tard la garde de Theodore fut retirée à Jill Peterson. On plaça l’enfant en foyer. Il demanda si sa maman pourrait au moins lui rendre visite. On lui promit qu’elle serait autorisée à venir le voir. Elle ne vint jamais.
.::.
─ Vous êtes sur ?
─ Absolument. Ce petit est un génie.
─ Mais…Je veux dire Theodore est…a toujours été à part...
─ Et pourtant les tests l’ont démontré. On pourrait presque remercier cet idiot d’Howard de lui avoir envoyé cette batte de baseball dans la tête, car sans ça nous n’aurions jamais découvert son potentiel.
─ Mais…mais qu’allons-nous faire de lui ? Doit-il rester dans le foyer ?
─ Non. Si je suis ici c’est au contraire pour vous proposer de le transférer dans un orphelinat où il s’épanouira pleinement avec d’autres surdoués.
─ Et comment s’appelle cet endroit ? Sans être indiscrète.
─ Wammy’s House.


C'est Tinuviel (anciennement Peach) derrière l'écran et jouant ce pauvre Percy qui n'a rien demandé au monde mais qui doit supporter l'intérêt de damoiselle Tinu pour les looseurs attachants/adorables. Son avatar est Harold de HTTYD mais aussi Will Byers de Stranger Things si il n'est pas pris. En tout cas Noah Schnapp est son faceclaim. Ancienne de Wammy depuis l'âge du dit Percy, je suis fière de foulée cette terre 2.0. Gloire au Fircy, c'est mon dernier mot.
Roger
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Re: Perceval — this here, this is a talking fish-bone !, posté le Lun 15 Mar 2021 - 10:55.
Tu perceras un jour...



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