Symphonie pour furbies et chalumeaux en Ré majeur

Four hundred what...? Ah, le nouveau là ? Avec des chiffres dans son pseudo ? Il est un bizarre. Oui, d'accord, tout le monde est un peu bizarre à Whammy's House, mais il a vraiment un air chelou. J'ai essayé de lui parler. Il regardait ma bouche au lieu de mes yeux, et il m'écoutait pas. Je lui ai proposé une poignée de mains, il a attrapé mes bagues et les a fait se cogner l'une contre l'autre. Bizarre !

Abbeeeey !!! Abbeeey, le nouveau, ben, il m'a tordu mon fidget spinner !! Il a dit que c'était pour rendre le bruit mieux ou ché pas quoi. Il l'a tout tordu et maintenant il tourne pas bieeeen !!!

Il a un micro maintenant. Il se balade partout avec et enregistre je sais pas quoi. C'est sa spécialité, enregistrer des bruits bizarres ? J'étais en salle co, tranquille, posé, en train d'ouvrir une barre de chocolat. Il débarque de nulle part et me prend mon chocolat des mains ! Je croyais qu'il voulait me le voler. Je l'ai vu essayer de voler les pots de Pearl tu sais ! Les pots de ses plantes. Elle l'a mordu. Ça a du lui apprendre ! Vu qu'il m'a pas volé mon chocolat au final. Il a sorti son micro, a frotté le papier alu du chocolat entre ses doigts, puis me l'a rendu. C'est quoi sa spé, bruitages ?

Ça m'embête un peu de demander ça... Je veux pas être méchant, mais... Ce serait possible, peut-être, de changer de chambre ? Depuis qu'il est arrivé, c'est... Est-ce que je peux vous montrer ? Si je dis juste que c'est le bordel, je ne suis pas sûr que vous allez saisir l'ampleur de la situation. Si c'est tout ce qu'il peut amasser en seulement une semaine, à la fin du mois je vais être noyé. Littéralement. Si encore c'est quelque chose dont il a besoin, je comprends. Son synthé est encombrant et ce n'est pas un problème. Mais à quoi ça peut lui servir des bouteilles vides ? Ou des verres ? Il en a au moins vingt. Il y a du verre cassé partout, c'est dangereux... Est-ce que vous pouvez au moins le convaincre de se débarrasser des jouets ? Je sais que dit comme ça, ça n'a pas l'air terrible mais... les furbies cassés avec une voix éraillée qui se réveillent tous les uns les autres à trois heures du matin, c'est... c'est quelque chose. Est-ce que ce sont les jouets cassés de Near qu'il a récupéré ? Où est-ce qu'il a trouvé cinq furbies en une semaine ? Il a commencé à en démonter un. J'ai vraiment pas envie de découvrir ce qu'il va en faire.

J'arrive pas à croire qu'il soit pas dans le groupe expert, vu le temps qu'il passe dans le QG. Je l'ai vu souder des circuits imprimés, découper de la tole, du verre... Aucune idée de ce qu'il fabrique. Je lui ai demandé, mais il parle pas très bien anglais. Il a essayé de me montrer, je crois, mais tout ce qu'il a fait c'est taper sur la tôle qu'il découpait. J'ai pas compris.

[en portugais] Pfrssh... Test 1 de l'orgue à furbies. J'ai pu remplacer le circuit imprimé par in micro-controlleur basique pour modifier directement la hauteur. [on entend un haut-parleur de mauvaise qualité grésiller un do-ré-mi] Mais on y perd tout le cachet de l'objet. Je veux pouvoir garder ça [on entend un autre furby faire "hééééé"] mais en changeant la hauteur pour pouvoir l'accorder. Ça va demander plus de travail pour hacker le contrôleur originel, mais le résultat sera bien mieux !

Oh, je sais c'est quoi sa spécialité ! C'est l'acoustique ! On a toujours eu un écho très chiant dans la salle de musique si on se tient trop au milieu. Il a entendu ça, est parti, est revenu avec une planche qu'il a posé dans un coin, et pouf ! Ça a cassé l'écho. On avait déjà essayé de remplir un peu plus la salle, hein, mais ça a jamais aussi bien marché qu'avec sa planche. Par curiosité, j'ai essayé de la déplacer, mais l'endroit où il l'a mise spontanément est vraiment parfait. Et il a fait ça instantanément, juste en regardant la forme de la pièce. Ça doit être instinctif pour lui. Les mathématiques de l'acoustique, c'est tellement compliqué, impossible qu'il ait fait ça de tête !

Ah tu parle du nouveau bizarre avec une spé musique ? Je pensais qu'il serait chez les alters, avec les autres artistes. Mais non, c'est un riddle apparemment. Je crois il peut y avoir des maths un peu dans la musique, non ? Ça doit être pour ça.

Moi je l'aime bien. C'est un genre de savant fou. C'est cool les savants fou.

440Hz est une petite créature bizarre que la plupart des enfants préfèrent éviter. Une seule chose l'intéresse : les bruits. Donnez-lui un objet : il le frappera contre une table pour voir quel bruit ça fait. Ne lui donnez pas d'objet : il le prendra dans vos mains pour le frapper contre la table pour voir quel bruit ça fait. Et s'il juge le bruit intéressant, il glissera l'objet dans sa poche et partira avec.

440Hz est distrait facilement, car le bruit le fascine, et tout objet fait du bruit. Difficile d'écouter ce que quelqu'un lui dit lorsque le timbre de sa voix est si intéressant. Difficile de mémoriser les consignes de l'exercice, quand la fiole de verre fait un ting! si clair, et le chalumeau un frouuu! si satisfaisant.

440Hz est désordonné, chaotique, bruyant et envahissant. Il peut calculer de tête la compressibilité d'une masse d'air sans effort, mais peine à comprendre les codes complexes de la société, tel que les concepts abstraits de "propriété privée", d"espace personnel", ou d'après combien de jours il est considéré comme de bon goût de mettre des sous-vêtements propres.

440Hz est avant tout un créateur d'objets acoustiques. Parfois, cela se résume a ramasser un objet quelconque dont il trouve la sonorité intéressante et l'ajouter à sa collection. Parfois il trouve un objet qu'il est possible d'accorder, en collectionne 50, fait chauffer le fer à souder, et les monte en orgue des plus étranges. Orgue à furbies, orgue à chouettes... Ces objets prennent beaucoup de place, trop pour rester dans sa chambre. Alors il les installe dans la salle commune, pour que tout le monde puisse en profiter et en jouer. Les orphelins sont souvent terrifiés par ses créations. Il ne comprend pas trop pourquoi.

Sa chambre reflète le chaos de sa personnalité. Il collectionne les objets les plus incongrus sans autre fonctionnalité que de produire un son intéressant. Il ne voit pas une boite vide, mais une caisse de résonance en plastique épais et flexible. Il ne voit pas une bouteille cassée, mais un cylindre en verre avec un bord irrégulier d'une forme unique. La plupart de ses objets sont d'ailleurs cassés, mais si vous lui demandez, ils sont "modifiés pour en améliorer la sonorité". Il fouille régulièrement les poubelles à la recherche de sonorités à ajouter à sa collection.

440Hz a bien sûr des qualités. Il est remplit d'une énergie et d'une curiosité immenses et communicatives. Il offre autant qu'il vole, sans compter et sans retenue. Il travaille obsessionellement, jusqu'à la perfection. Sa créativité est sans limite lorsqu'il s'agit d'imaginer de nouveaux usages à tout objet qui lui passe sous la main. Ces qualités sont-elles suffisantes pour contrebalancer le chaos qu'il génère... ? Non A chacun d'en juger.

Au fond, derrière le génie et la bizarrerie, 440Hz est comme les autres orphelins de WH : un gamin paumé en manque d'affection, qui essaye désespérément de s'intégrer, mais trop plein de maladresse. Il n'a aucune idée de comment les autres fonctionnent, ce qu'ils désirent et ce qui les anime. Il ne sait pas comment faire plaisir à quelqu'un et devenir amis. Alors il essaie tout, au hasard, à tâtons. Et lorsqu'il trouve par hasard quelque chose qui plait, il le refait, encore et encore, jusqu'à l'épuisement. Parce qu'il ne sait rien faire d'autre.

Par exemple, il a remarqué que les ado populaires ont souvent les cheveux colorés. Alors il a essayé de décolorer les siens, ce qui leur a donné une couleur orange vif. Mais il n'est pas plus populaire pour autant. C'est compliqué, la popularité.

Ce qui marche bien par contre, c'est les mélodies de pop culture. Elles plaisent toujours. Le thème de Super Mario, le générique de Pokémon, le thème de Pirate des Caraïbes, il les a toutes apprises même si leur origine ne signifie rien pour lui. Lorsqu'il veut devenir ami avec quelqu'un, il joue toutes ces mélodies sur l'objet le plus proche. Les verres à la cantine. Le bureau en classe. le toaster au petit dej. Les billes à la récré. Ou même son propre corps (il a essayé de taper ses petits camarades pour faire de la musique, mais ça lui a attiré des problèmes). C'est aussi un bon moyen de rendre ses inventions plus abordables. Un teremin encastré dans un blaireau empaillé fait tout de suite moins peur lorsqu'on y joue la mélodie de Tetris. Non ?

440Hz ne s'est jamais posé de questions quant à son genre, n'ayant jamais été auparavant dans un environnement où ces questions se posent. Plus tard, il se considérera probablement en dehors de toute case genrée, une petite chose bizarre existant en roue libre. Mais pour l'instant, 440Hz a 12 ans, et est bien plus intéressé par les boites de conserve vides.

Bing, clang, bzzz, tsch.

440Hz a toujours été bizarre.

Tic, vrrrrm, tac, tacatac.

Là où un enfant normal verrait une poupée à câliner, une voiture à faire rouler, une dinette à cuisiner.

Clap, boing, ssssh, ting.

440Hz voit des objets qui font du bruit.

Sssh, boop, clac, beng.

Un espace en trois dimensions rempli de milliers d'objets, qui parfois, Ding ! entrent en collision.

ViiibrAAAtiooon..oOo.oOon...

La vague se propage dans l'air et rebondit contre les murs.

Contre ces milliers d'objets qui résonnent avec leurs propres fréquences et gammes d'harmonie.

Toutes ces vibrations rebondissent les unes contre les autres et s'amplifient, se combinent, se divisent, se mêlent en un chaos divin qui ne s'arrête jamais, jusqu'à ce qu'elles traversent son corps, ses os, ses tympans.

Frssssh...

Le bruit est partout et infini.

440Hz est né au Brésil, sous le nom de Felix Cardoso. Issu de parents aimants, au sein d'une famille raisonnablement aisée, dans l'une des plus grandes mégapoles du pays, Felix était plutôt bien parti dans la vie. Ses nombreux frères et sœurs ont toujours donné un air de chaos à la maison familiale. Mais personne n'était préparé pour l'ampleur du chaos que Felix allait apporter.

Il nait fasciné par les bruits et les objets qui les produisent. Bébé, ses jouets préférés sont les xylophones et les hochets. Son intérêt pour la musique est évident. Lorsqu'il voit des musiciens dans la rue, il s'arrête net, hypnotisé. Lorsque ses parents le prennent dans leur bras pour partir, il n'en finit pas de pleurer. Seulement voilà. Felix a cinq ans. Ses parents, dont l'attention est divisée entre leurs nombreux enfants, ne songent pas un instant à lui donner autre chose que des jouets musicaux pour bébé.

Mais peu importe. Car pour Felix, tout est un instrument. Il ne comprend pas la différence entre un objet qui fonctionne et un objet cassé, car même cassé, un objet fait du bruit. Il commence très tôt à repêcher dans la poubelle les objets qui l'intéressent, et à les cacher pour qu'ils ne soient pas confisqués. La maison étant grande et ses habitants nombreux, cette manie est découverte tard, trop tard pour la rectifier.

Son premier réel instrument de musique, après les pianos pour bébé et les boites de conserve, est une courge qu'il évide pour en faire un harmonica. Tous les légumes y passent, les uns après les autres. Son coin de chambre est rempli d'instruments improvisés et de déchets reconvertis en percussions.

Son entrée à l'école se passe mal. Jouer des percussions contre son bureau d'écolier est bien plus intéressant que d'écouter la maitresse. Dissipé et bruyant, il n'est pas aimé des instituteurs. Il passe plus de temps puni dans le couloir qu'assis dans la salle de classe, et ça lui convient très bien. Son génie mathématique inné passe complètement inaperçu.

À huit ans, ses parents finissent par lui offrir son premier instrument qui ne soit pas un rebut de poubelle. Un synthétiseur. A vrai dire, cet instrument est surtout un cadeau pour le reste de la maisonnée : on peut y brancher un casque. Felix se met aussitôt à reproduire des airs connus, sans effort ni apprentissage.

Neuf ans, dix ans... En grandissant, les instruments qu'il fabrique sont de plus en plus complexes, et produisent un son qui n'a rien à envier aux instruments professionnels. Son talent et son intelligence auraient pu alors être remarqués. Mais cela ne se produit pas. Pas pour l'instant. Simple manque de chance et de circonstances : Personne dans son entourage ne s'intéresse à la musique assez pour mesurer la difficulté de sa performance. Son image de mauvais élève lui colle à la peau. Felix n'est qu'un enfant. Tôt ou tard son moment viendra... S'il n'y avait pas eu l'accident.

A 11 ans, il entreprend de créer un pyrophone : un instrument constitué de dix-huit chalumeaux au propane. La maison est réduite en cendres. Oups. Heureusement, pas de pertes humaines à déplorer. L'évènement demeure passablement traumatisant pour Felix : c'est toute sa collection d'objets musicaux qui part en fumée.

Oh, et sa famille l'abandonne. Il y a ça, aussi.

Il est envoyé dans un internat, loin, qui tient plus de l'orphelinat non officiel. Un endroit où abandonner ses enfants, pour ceux qui n'osent pas tout à fait les laisser littéralement au bord de la route.

La perte traumatique de ses objets renforce sa syllogomanie. Sa chambre à l'internat devient une caverne d'ali-baba croisée avec un dépotoir. Vivre dans une poubelle géante ne l'aide pas à se faire des amis. Isolé, il tente de se faire apprécier de manière hasardeuse, avec des résultats mitigés. Il commence à s'intéresser davantage à la musique, l'art de la composition de mélodies. Les autres enfants apprécient la musique davantage que la physique d'une vibration se propageant dans une plaque de tôle.

En classe, il est toujours aussi facilement ennuyé et distrait par le moindre bruit. Mais il parvient à s'intéresser suffisamment longtemps aux leçons pour que son talent pour les mathématiques soit enfin remarqué.

A douze ans, on lui annonce qu'il va quitter l'internat pour un autre placement. Il pense que ça y est, on le met à la rue. Que vont devenir ses objets ?!

Et puis on lui explique ce qu'est Whammy's House.

Un endroit pour les enfants comme toi, on lui dit.

Les enfants comme moi. Il y en a ? Des gens qui ne le trouveraient pas bizarre, mais comprendraient la magie qui transforme un bruit en musique ? Comprendraient comme chaque objet de sa collection est unique et fabuleux ?

Felix est tout excité de devenir 440Hz. La fréquence fondamentale de référence, le La standard. Un nom qui lui permettra de s'intégrer, d'être une personne normale, pour une fois.

Mais ça ne se passe pas comme prévu. Les enfants de Whammy's house sont bizarres tous à leur façon. Ils ne sont pas comme lui, et il n'est pas comme eux. Il n'est pas à sa place dans le QG des riddles, où son bric-à-brac fait tâche au milieu des livres et boites de jeux bien empilées. Il n'est pas à sa place dans le QG des experts, où il passe le plus clair de son temps afin d'utiliser leurs outils, mais qui n'apprécient pas l'utilité d'un instrument de musique. Il n'est pas à sa place dans le QG des alters où se retrouvent tous les artistes, lui qui n'a pas la moindre fibre artistique. Il aimerait être un compositeur, capable d'inventer des symphonies, ou un musicien, capable de les jouer à la perfection tout en les ré-inventant à chaque interprétation. Mais il n'est capable que de suivre les règles mathématiques rigides régissant les harmonies.

Au moins, les cours sont intéressants. Pour la première fois de sa vie, il peut prendre des cours de musique. Et des cours de maths à son niveau. Et il a accès à tous les outils et ressources nécessaires pour ses créations. Les professeurs de WH lui ont tout de suite offert un microphone et un synthé, pour qu'il puisse enregistrer un bruit intéressant, et jeter ensuite l'objet qui le produit, le but étant de limiter sa propension à accumuler les déchets. Pour l'instant, ça limite sa propension à voler les objets des autres, ce qui est déjà un net progrès.

Il ne sait toujours pas comment se faire des amis. Mais il peut se jeter à corps perdu dans l'acoustique. Il n'a jamais été aussi heureux.

Peut-être que petit à petit, il pourra ajouter de vrais instruments à son bric-à-brac, et se débarrasser de quelques-uns de ses 14 verres cassés.

Peut-être que petit à petit, il pourra remplir son cœur avec autre chose que du bruit et du chaos.

Peut-être.

440Hz est un gosse de 12 ans comme tant d'autres, une boule de nerfs qui n'a pas encore fini de prendre forme humaine. Ses membres ont l'air trop longs et fins pour son corps, produits par une croissance qui ne sait pas trop par où commencer. Ses centimètres de croissance partent dans tous les sens, sauf le sens vertical. Il est donc encore petit. C'est bien pratique pour chaparder sans se faire remarquer, alors ça lui convient.

Sa tignasse est orange vif, suites à une décoloration artisanale hasardeuse. Il ne se coupe pas les cheveux et les laisse pousser en désordre total. Sa peau de brésilien est dorée et parée de quelques tâches de rousseur discrètes, et est étonnamment élastique. Cela lui ouvre tout un éventail de mimiques. Ses yeux sombres brillent d'un éclat inquiétant.

Lorsqu'il joue avec un bruit intéressant (c'est à dire tout le temps) il arbore un large sourire maniaque. Débordant d'énergie, il gesticule tout le temps, dans tous les sens. Il ne s'arrête jamais de tapoter les objets autour de lui, taper du pied, faire des bruits avec sa bouche...

Ses vêtements sont simples, fonctionnels, et peu nombreux : un bleu de travail généralement à moitié ouvert, un vieux T-shirt qui fut blanc avant d'être trop utilisé comme chiffon, et un short. Il s'essuie toujours machinalement les mains sur ses vêtements, qui sont donc rarement propres. Il a souvent dans les cheveux ou autour du cou des lunettes de protection pour la soudure.

Parfois, il fait un effort pour essayer de s'intégrer et être populaire. Il va alors choisir une personne populaire au hasard, et complètement copier son style. Ce qui inclue généralement de lui voler ses vêtements. Quoi, pas la bonne taille ? Tant qu'il rentre dans les vêtements, c'est que c'est bon, non ? Pour les occasions spéciales, il arrive donc qu'il soit soudainement bien habillé et couvert d'accessoires et de maquillage. Ou au moins, portant des vêtements propres. Ce qui est déjà pas mal.