Cheveux au vent. (Finito)

Cheveux rosés dansent à chaque brise de vent qui passait. Ses cornes sur son serre-tête restent intactes sur sa tête.  Son visage légèrement décoré par ces traits d’eye-liner rose et cette touche de mascara pour l’embellir. Elle a cet air qui donne l’impression qu’elle est dans son monde, qu’elle est cette gamine qui voudrait ressembler à une des héroïnes qu’elle avait vu à la télévision. Son sourire qui semble être sa jamais gravé sur son faciès de poupée, sa douceur qui vient l’accompagner. Trop gentille, parfois bizarre dont on vient la qualifier.

Dans sa tête c’est l’enfer. Souvent, elle crache sur la moindre personne qu’elle voit. Se permet de hurler des insultes sans que personne ne puisse l’entendre. Elle fulmine, la gamine. C’est comme si elle renfermait tout ce côté mauvais qu’elle a souvent traîné depuis des années. Tout ça pour une promesse faite il y a cinq années passées.

L’attache aux gens qui est difficile même si ce n’est pas ce qui est montré. La méfiance règne toujours dans ses pensées tandis que ces paroles semble inspirer la confiance envers l’autre. Nastia c’et celle qui peut venir se venger lorsque l’autre a le dos tournés, celle qui pourrait un jour éclater pour envoyer valser un poing pour faire saigner.

Rappelle-toi Nas’. N’oublies pas cette promesse que tu m’as faite avant qu’on ne se sépare. Ne reste jamais seule. Fais toi des alliés, des amis. Sois sage, sois cette fille que tu étais lorsque tu traînais avec moi. Ce rayon de soleil dont on ne pouvait presque plus se passer, cette gamine pleine de vie, celle qui te rendait presque angélique. Je ne te demande pas de changer entièrement juste de t’améliorer dans tes relations avec les autres. Je pars, Nastia. Tu ne me reverras plus, parce que je serais repartie en Russie pendant que toi tu feras une grande partie de ta vie ici. Sache que tu as été comme cette petite sœur que j’aurais aimé avoir si je m’étais retrouvé dans une famille, que si j’avais pu je t’aurais adopté pour vivre à mes côtés, seulement je ne pouvais pas me permettre de te garder.

J’te laisse seulement ce serre-tête et ce carnet à gribouillis en guise de souvenir. A l'intérieur tu trouveras peut-être un de nos selfie.

Je t’aime, Gamine.
Nikolaï.



Coeur fissuré à chaque fois qu’elle le lisait. Ces derniers mots qui ne cessent de la faire pleurer. Tous ces souvenirs qu’elle continue de se remémorer, une torture c’était pourtant elle voulait ne jamais les oublier. Nikolaï, cet ancien orphelin qui a su gagner sa vie aujourd’hui. Cette seule personne à qui elle adressait la parole. Même si il n’était pas là pour le vérifier, la promesse continuait d’être tenue, enfin sans les horribles pensées qui hurlent dans sa tête.