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don't control me, just fuckin' hold me - yugen

Yūgen
Yūgen
Messages : 3
Luxons : 7
don't control me, just fuckin' hold me - yugen, posté le Lun 6 Déc 2021 - 18:29.
Yugen
Kaisa Yaworsky •• 15 ans •• Polonais

classe •• alter
manie •• ne jamais attendre une réponse aux questions avant d'enchaîner sur un autre sujet
arrivée à •• 8 ans
position par rapport à la compétition •• si yungen possède l'esprit compétitif, ce n'est pourtant pas sa priorité, le classement, et la relève de L. Parce qu'il ne veut pas faire ce qu'on attend de lui; il veut simplement être lui.

spécialité •• synergologie & sémiologie médicale
description •• Depuis toujours, sensible à tous les comportements, esprit qui captait les inflexions de la voix, les mimiques du visage, inconsciemment - Yugen n'a jamais eu à réfléchir pour comprendre. Alors ce fut évident. C'était non seulement sa spécialité, mais un fragment de sa personnalité. Le pas plus lourd, parfois plus triste, parfois colère - il savait. D'instinct. Et puis, cette capacité à observer tous les signes le porta à identifier les détails sur des radiographies quand il fut à l'hôpital, le poussant à se questionner davantage sur la sémiologie - surtout la sémiologie médicale.
maîtrise •• Contrairement à beaucoup, pour la synergologie, Yugen n'a pas grand chose à améliorer - c'est peut-être même l'inverse. C'est relâcher l'attention, c'est soupirer - c'est accepter de ne pas cartographier chaque geste, analyser chaque détail, en permanence. Ce qui lui reste à améliorer, c'est de prendre les informations obtenues et d'en faire quelque chose; de les traiter, les utiliser. "Oh, je dérange" et de partir, ou de se calmer - pas continuer. Mais... c'est sans doute une capacité qu'il n'obtiendra jamais - il est bien trop lui pour ça.
Et pour la sémiologie, Yugen a besoin de concentration - observer les signes, c'est bien beau, mais être tout de suite attiré par une autre radiologie et oublier de penser à essayer de formuler le diagnostic... c'est moins utile. Yugen se doit également d'améliorer sa connaissance du langage médical - il la maîtrise, mais il lui arrive souvent de ne pas être capable de rattacher les signes à un diagnostic précis.
compétences associées •• attention envers les détails les plus minimes •• connaissance du langage corporel •• capacité à discerner les mensonges et émotions •• connaissance du langage médical •• lecture de documents médicaux •• analyse de radiographie •• supposée adaptation  

extraverti •• optimiste •• énergique •• curieux •• généreux
impulsif •• hyperactif •• curieux •• prend de l'espace •• besoin de ne pas être oublié

description

Ni homme ni femme, s'inscrivant dans les deux sexes à la fois, s'identifiant dans aucun genre, mais préférant pour autant l'utilisation du "il" - Yugen se sait complexe. Corps marqué par un passé jamais discuté, ses mains sont souvent dans des gants pour masquer les brûlures qui prennent tout le dos de la main. Son propre dos est marqué par des brûlures un peu partout. Sa cheville droite et sa cuisse droite sont aussi marquées. Tout contre le contour de ses hanches. Le feu ne pardonne pas.  Ce qu'on remarque, ce qu'on observe - c'est la seule cicatrice qui a décidé de blanchir, sur sa joue gauche. Comme de douces rivières sur sa joue.
La neige tombe. C'est ce qu'il s'amuse à dire, avec ses cheveux blancs - la neige tombe sur ses cheveux en permanence. Mais ce n'est rien de plus que de la teinture, parce qu'il aime être différent; sortir du lot, être remarqué, remarquable. Inoubliable. L'oubli lui fait peur - il veut marquer les esprits. De son regard si clair, il est difficile de croire qu'on pourrait effacer de sa mémoire de telles pupilles. Un bleu presque animal.

Il déplace beaucoup d'air, Yugen, et personne ne peut dire le contraire - son énergie s'impose dans une pièce et on remarque forcément sa présence. Impossible de faire autrement. Il bouge, il sautille, il pose des questions, ne sait pas se poser - ne sait pas se reposer. Toujours en action, mais aussi toujours en réflexion. Constamment à sur-analyser ce qui l'entoure, la gestuelle, le ton de voix, jusqu'aux plus petites mimiques presque invisibles. Un clignement des paupières plus rapide - un sourire en coin léger, une position du corps; la réponse aux événements réside dans les détails les plus insignifiants à première vue.
Besoin de comprendre inscrit profondément en lui, le poussant à toujours se renseigner - à toujours imaginer un autre monde; réflexions qui se bousculent, qui le perturbent parfois - il peut être essoufflant. Il peut être difficile à suivre quand il saute d'un sujet à l'autre; mais toujours le premier à vouloir apprendre une nouvelle compétence. S'intéresser à tout pour ne rien manquer.

Capable d'aborder n'importe qui sans crainte, mais jamais s'attacher réellement pour autant - il évolue dans le monde sans jamais se soucier du lendemain, vivant chaque seconde comme si c'était la dernière. Parce qu'on ne sait jamais de quoi le futur est composé, et le passé ne peut être modifié : seul le présent réside entre leurs mains.
- ce n'est pas qu'il ne veut pas s'attacher, il est simplement ainsi. Il se lie aux autres pour un temps, pour leur compagnie, pour leur esprit; pas pour bâtir des relations. Il n'est pas là pour bâtir, simplement pour relier, pour analyser; simplement pour vivre. Il ne vit pas pour aimer, ni même être aimé; ne vit pas pour le regard des autres. Il n'en a que faire, à vrai dire, de la perception qu'ont les autres de lui - ça ne l'intéresse même pas.
Personne ne vivra sa vie, autre que lui.
Il est généreux - mais pas naïf; donne, mais ne se perd pas au passage. Aimant profondément l'être humain, dans toute son imperfection, il n'attend de personne une absence de défaut. Lui-même est humain. Se laisse aller dans ses failles aisément; dans sa créativité débordante et les milles intérêts qui changent en permanence.
Ne sait pas attendre, incapable de tenir en place - il a tendance à rapidement changer de sujet, ou de personne, quand les choses prennent trop de temps; capable de se poser simplement quand son cerveau peut travailler - devant un film de suspense, à essayer de deviner la fin, devant de nouvelles connaissances à obtenir. Mais incapable d'écouter en classe.
Naturel optimisme qui ne se dément pas; tendance à voir le verre à moitié plein - sans pour autant plonger dans la positivité toxique. Yugen a conscience que tout ne peut pas toujours bien aller.
Lui-même se réveille en sueurs la nuit, terreurs nocturnes violentes. Lui-même possède les doutes, l'incertitude - lui-même perd son étincelle, parfois.

Yugen ne sourit pas souvent; et pourtant, il n'a pas besoin de le faire. Son rire mélodieux suffit à lui-même pour transmettre son énergie. Mais il faut savoir que cette énergie n'a rien de contrôlée et ne se résume pas qu'à la joie - colère, irritation, anxiété se mêlent facilement de la partie.
Yugen est, de toute part, humain.
Et représente fièrement l'humanité que tant refusent. Il est enchaîné aux émotions et aux réflexions. Enchaîné aux défauts et aux qualités,
Mais assume.

aime le sucré •• toujours une boisson énergisante à la main, ou presque •• aromantique •• aime le café s'il est noyé dans du sucre (ou de la crème fouettée) •• la nature est agréable •• il veut un animal •• il est fasciné par la vie aquatique et les abysses •• apprend très vite, mais se lasse très vite aussi •• rêveur •• créatif •• ne sait pas dessiner, mais aime colorier •• très bonne mémoire •• mais la mémoire est un peu trop sélective •• interprète le monde à sa façon •• peut facilement paraître étrange •• considère que le "danger" est une réelle présence •• malgré son passé, fasciné par le feu •• fasciné par tout ce qui peut détruire, mais également construire •• connait le latin, le polonais et l'anglais •• l'anglais est un peu moins bien maîtrisé •• constamment en train d'analyser le non-verbal •• possède une bibliothèque •• mais n'a pas lu le trois quart des livres •• les dictionnaires médicaux sont tous annotés •• le non-verbal, il le comprend rapidement •• compréhensif •• n'est pas empathique •• mais sait faire preuve de sympathie •• tuteur pour les plus jeunes •• aime les enfants •• aime la vie en elle-même •• son livre préféré est un conte pour enfants illustré de sa mère •• il rêve de publier les contes de sa mère, à son nom à elle •• désordonné •• il tombe souvent de sa chaise en classe •• contrairement aux autres alter, les formules rigides ne le dérangent pas •• mais il fonce dans le tas et ne suit aucun script •• son genre préféré est l'horreur et le suspense •• ne sait pas obéir à l'autorité •• en fait qu'à sa tête, constamment

histoire

Il ne s'agissait pas de pourchasser la beauté, simplement d'en dessiner les contours. Des yeux délicats, en effleurer tendrement l'essence.
Ne disait-on pas que le phénix renaissait de ses propres cendres ?

Il était une fois, un papillon. Le papillon volait, au travers des contrées, sans craindre le vent, la mer, les prédateurs. Sans craindre le temps, la nature et les désastres. Il était tranquille, le papillon – vivait, le papillon. Il n’avait pas de nom. Qu’attendais-tu, d’un pauvre papillon ? Mais il était beau. Et cette magnificence était son arme, sa douceur. Il avait tant voyagé et il était fatigué. Mais jamais lassé. Explorer avait été son existence entière. Les amis du papillon restaient toujours prêts à le recevoir de nouveau.
Mais le papillon avait oublié que d’un battement d’aile, son existence en condamnait d’autres. Là où régnait sa liberté, à l’opposée s’abattait la destinée. Les catastrophes, là où il n’était pas, s’enchaînaient pour la vie qu’il menait tranquillement.
Lui, s’éteignit de vieil âge. Lui, il avait bien vécu. Il était une fois, un papillon. Sa vie avait été un long fleuve tranquille. Mais à l’autre bout du monde, ses battements d’aile provoquaient des cataclysmes.


Les contes s'étaient envolés dans les flammes dévorantes qui avaient consumées leur maison.
Il était une fois, une vie tranquille, dans une campagne. Pas trop à l'écart, pas trop proche du reste du monde. Trois enfants hyperactifs et deux parents.
"Kaisaaa, reviens ici ! J'ai pas fini de dessiner et je veux tes crayons de couleur !
- Mais ce sont les miens !
- Et alors ? Partage !
- Je veux dessiner moi aussi !
- Dessinons ensemble alors !"

Un environnement mouvementé. Il n'y avait pas un moment sans éclats de voix, mais jamais de disputes sérieuses. Entre les enfants. Jamais de douleur, jamais de regrets. Simplement un amusement sans fin qui régnait.

"Écoute-moi, Ryu, d'accord ?
Je vais te raconter une histoire."


C'était l'histoire d'un petit serpent.
Mais le serpent, Kaisa a oublié ce qu'il faisait. Éloigner les jumeaux, loin. Pour ne jamais qu'ils entendent les voix plus imposantes, plus dérangeantes, d'une mère lassée et d'un père infidèle. Kaisa était plus âgé, Kaisa restait plus longtemps debout - Kaisa assistait, silencieux, aux arguments volant dans les airs. S'imaginait un monde un peu plus doux, un peu plus agréable. Pour respirer un peu mieux, quand tout explosait.
Mais le matin, au soleil se levant à l'horizon, colorant le ciel des rayons mauves et roses, la soirée s'était effacée. L'arôme des souvenirs s'était éteinte. Il pouvait revivre.

"Lyu, où es-tu ? Je vais te trouver !" Jeux enfantins. Jumeaux aimés. Jumeaux toujours présents, dans la lumière, et non pas dans l'ombre de Kaisa - ils étaient fusionnels. Tous les trois, on ne les voyait jamais séparé. Le monde se trouvait à portée de leurs mains, quand ils la tendaient, pouvant effleurer les divers destins qui leur étaient réservés. Mais ils réinventaient leur destinée.
Ils ne restaient pas inactifs. Tous trois, des boules d'énergie - en permanence, faire quelque chose. Touche-à-tout pour découvrir le monde qui l'entoure, constamment le cerveau en ébullition en observant les personnes qui leur faisaient face. Capable de déceler les variations des émotions, et les mensonges dans les inflexions. Ouvert aux personnes qui l'entouraient; il semblait se baser sur toutes les énergies qu'elles dégageaient pour mieux les comprendre, les analyser.

"Kaisaaa, on mange quoi ?
- Je ne sais pas, demande à Maman ! Mais elle est de mauvaise humeur, alors sois gentil.
- J'avais remarqué. Papa est pas rentré, hier. Tu penses que c'est pour ça ?
- Peut-être... Mais n'y pensons pas."


Une vie de famille tranquille;
Les apparences s'imposaient, mais le fleuve avait des remous.

Et quand le jour s'éteignait, leur mère sur le rebord du lit. "Mamaan, je veux le conte avec la chenille. Et le chat." Elle souriait. Elle souriait souvent, leur mère. Elle les aimait. Elle était épuisée, mais elle les aimait. Ce n'était pas facile de s'occuper d'enfants aussi actifs qui faisaient n'importe quelle bêtise. Mais elle avait le temps de continuer de construire ses contes, de les dessiner, de les imprimer.
"Un jour, tu les vendras.
- Peut-être, mes amours. Peut-être."
Son talent aurait mérité d'être connu.

Curiosity will be your downfall

Quand les flammes ont pris le contrôle; quand la fumée a fait paniquer l'appareil qui hurlait; quand les sirènes se sont faites entendre;
il était déjà trop tard.
L'incendie avait commencé dans le four. Le feu était fascinant et indomptable. Le feu était intéressant, intriguant. Kaisa avait voulu voir les flammes. Mais;
Kaisa n'avait pas réagi à temps.

Les murs blancs étaient dérangeants; mais pas autant que la douleur qui résonnait. Qui prenait toute la place. Qui déchirait. Il aurait voulu hurler, il n'en avait pas la force. Les infirmières s'étaient précipitées, s'en étaient occupées. Douces, gentilles, mais à l'oeil triste - Kaisa n'avait pas eu besoin de poser des questions.
La réponse résidait dans la gestuelle des intervenants. Alors le silence était resté. Même si l'envie d'hurler était présente. Leur exiger de ne pas se taire, d'accepter la vérité, de lui parler. Mais l'énergie manquait. Alors il avait laissé le sommeil prendre la place.

Il était une fois, le temps.
Le temps voulait le bien de tous. Il s'écoulait sans qu'on ne puisse le comprendre, permettait la vie, mais aussi la mort. Parce que sans mort, la vie ne pouvait réellement exister. Tous se marcheraient dessus, et rapidement, l'espace serait envahie sans qu'on ne puisse respirer. Le temps n'avait jamais voulu qu'on ne le déteste. Qu'on le juge comme raison de tous les maux. Il n'avait jamais voulu qu'on le quantifie non plus - il était juste là.
Mais les humains sont arrivés et ils avaient besoin de réponses, d'explications et de structures. Le temps est devenu ennemi et allié contre son gré.


"Docteur, soyez honnête. Qui est mort ?"
Kaisa avait observé la surprise qui se dessinait sur le visage du docteur. Il ne s'était pas attendu à ce que l'enfant devant lui ne lui pose cette question. Enfant mystérieuxe qui leur présentait déjà de prime abord une surprise médicale de par son anatomie - "Qu'est-ce qui te fait dire que quelqu'un est mort ?" Kaisa avait haussé un sourcil, l'air de se demander si on le prenait pour un idiot. C'était pourtant tellement évident. N'importe qui aurait pu le deviner. ... Pas vrai ? "Vos yeux n'ont pas d'étincelles. Vous me parlez avec un ton trop doux par rapport à celui que vous employez pour les infirmières ou les autres patients. Vous m'apportez des crayons, n'importe quoi pour me distraire, sans que je le demande. Vous venez me voir pour discuter alors que vous avez beaucoup de patients. Vos épaules sont vers le bas alors que votre posture habituelle est droite... Toute votre gestuelle hurle que vous ne savez pas comment m'annoncer une triste nouvelle. Alors, qui est mort ?"
Il voulait une réponse. Il refusait qu'on lui mente, qu'on essaie de lui faire croire autre chose - il voulait savoir. Il avait tout simplement besoin de savoir. Alors il avait plongé ses prunelles claires dans celles du docteur. Celui-ci ne pourrait pas se dérober.

"... tout le monde." Tout le monde sauf Kaisa. L'enfant avait l'impression qu'on avait retiré l'air de la pièce. Oxygène banni des poumons. Le pouls s'emballait et l'inquiétude se propageait dans le corps médical. Le choc était violent. Il avait voulu la vérité, il la connaissait déjà même, mais l'entendre était une toute autre histoire.
Les poumons n'arrivaient pas à reprendre leur rôle. Il étouffait. Si bien qu'on fut obligé de lui fournir une aide respiratoire temporaire.
Plus tard, quand il se réveilla de nouveau, et qu'on vérifia ses constantes, le docteur revint s'asseoir tout près de lui. Sur son lit. Il était venu expliquer à l'enfant qui avait posé beaucoup de questions aux infirmières, ce qui se passait. On commença par lui dire qu'il était resté dans le coma pendant deux mois. Mais que ça avait été peut-être salvateur. Être conscient aurait provoqué encore plus de panique. Il y avait eu intoxication au monoxyde de carbone et cyanure qui les avaient obligé à le mettre sous respirateur tout ce temps en administrant une antidote pour le cyanure. Ses poumons avaient été affectés. Ils avaient eu trop de fumée. Ça avait provoqué un œdème qu'ils étaient parvenus à gérer.  Et sa gorge était abîmée. Les tissus mous avaient été brûlés, mais l'inflammation n'était plus présente. Cependant, comme les poumons aussi avaient été brûlés, il était fort possible que des problèmes chroniques soient à prévoir. Kaisa allait se voir prescrire des pompes.
Comme Kaisa avait pu le remarquer, sa peau aussi avait subi des brûlures importantes qui allaient laisser des cicatrices. Rien qui ne se cachait pas par des gants ou des vêtements, par contre. Sauf... sauf sa joue gauche. Des chemins sinueux qui formaient une cicatrice fine.

Kaisa était seul.
C'était dur à enregistrer.

Il était une fois,
Une petite souris. Elle avait une famille de souris. Ils étaient effrayés par le grand chat dehors. Regarde le chat, Kaisa, il est beau, non ? Mais les souris, elles en avaient peur. Sauf la petite souris. Elle, elle était curieuse. Elle était aussi curieuse que toi. Elle voulait comprendre pourquoi le chat était méchant. Pourquoi il fallait le craindre. Alors un soir, elle l'avait vu, et elle était sortie. Évidemment, le chat, il avait commencé à la pourchasser pour l'attraper. Elle avait couiné et elle avait filé en vitesse jusqu'à une cachette. Sa famille lui disait de ne pas recommencer. C'était dangereux, elle avait eu sa réponse, mais quelque chose ne lui plaisait pas. Alors, elle avait recommencé. Plusieurs fois. Puis, elle avait hurlé au chat "Je veux juste te comprendre !" et il s'était immobilisé. Le chat était perdu. Personne n'essayait de savoir qui il était. On lui disait de chasser les souris sans jamais lui demander son avis, à lui. "Je suis sûre qu'on peut s'entendre". Il n'avait même pas d'amis.
C'était l'histoire d'un chat incompris qui attendait juste un peu de gentillesse.
C'était l'histoire d'une souris qui ne voulait pas proclamer un chat ennemi d'office.
Parce que parfois, on a juste besoin d'être compris.


Les contes de sa mère n'avaient jamais été publiés. Ils demeuraient dans sa mémoire pourtant. Il se jurait de les lire, de les écrire - de les garder quelque part. Il faudrait que quelqu'un les illustre. En attendant, il les répéterait pour ne jamais les oublier.
Quand Kaisa fut assez stable, le docteur ne douta même pas de où l'envoyer. Kaisa était vif d'esprit. Il avait huit ans, mais réfléchissait comme un adolescent, et encore plus. Son esprit ne s'arrêtait jamais, les questions fusaient. Mais les questions étaient souvent déconcertantes. Le langage médical ne faisait pas peur à Kaisa, bien au contraire. Rapidement, il s'était posé devant des radiographies avec le docteur et il était parvenu à faire des observations logiques sur les signes cliniques.

Alors le docteur n'avait pas hésité.
Kaisa fut envoyé à la Wammy's House.

Son identité s'était perdue - il en avait repris une nouvelle : Yugen.
Kaisa se retrouvait dans la beauté qui persistait dans la destruction, dans le mystère de leur monde. Dans tout ce qui n'était pas dit, ce qui était suggéré, dans le "entre les lignes"; dans les subtiles suggestions des poèmes.
Il avait pu faire sa place dans cet orphelinat : son énergie, sa sociabilité, sa curiosité sans fin, lui avaient permis de se faire des liens assez rapidement.
On le retrouvait même souvent dans la crèche, à raconter des histoires aux petits qui se trouvaient là-bas. La joie de vivre de Yugen se transmettait presque autour de lui alors qu'il sautillait au lieu de marcher. Sans jamais parler de lui, il ne fallait pas, mais parlant toujours aux autres, de tout, de rien. Du monde. Il avait grandi dans cet endroit.

hrp

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Nol
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Re: don't control me, just fuckin' hold me - yugen, posté le Mar 7 Déc 2021 - 21:05.
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Re: don't control me, just fuckin' hold me - yugen, posté le Mer 8 Déc 2021 - 9:53.
don't control me, just fuckin' hold me - yugen 1098821451 don't control me, just fuckin' hold me - yugen 1098821451 don't control me, just fuckin' hold me - yugen 1098821451 rebienvenue bg !!
Roger
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Re: don't control me, just fuckin' hold me - yugen, posté le Mer 8 Déc 2021 - 18:58.
( Cette fiche m'a émue, l'humanité de ce personnage, sa spécialité qui pourrait être un peu un don empoisonné, ses défauts mais ses qualités...Yugen a toute sa place à WH et j'ai hâte de trouver des relations avec lui !!! c: )

I feel everything


Bienvenue Yūgen ! C'est avec plaisir que le Staff t'annonce que tu as été validé ! Nous déplaçons désormais ta fiche dans ton espace gestion de personnage. Tu y trouveras également ton espace personnel si tu souhaites partager des actualités concernant ton personnage, ainsi que ton tableau de bord qui répertorie des objectifs. N'hésite pas à aller regarder la liste des objectifs si tu désires te lancer dans l'aventure. Tu peux également poster dans ton espace gestion de personnage ta fiche de relations afin que les autres membres puissent y poster.


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Re: don't control me, just fuckin' hold me - yugen, posté le .


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