Butterfly, I have questions for you PV Ephelide
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Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Jeu 3 Juin 2021 - 22:43.
I was there, I was there,
when no one was
Now you're gone and I'm here
I have questions for you
« Adaliana est la déesse papillon, c’est elle qui s’occupe de ceux qui ne sont plus humains en les réincarnant, tous les papillons sont ses amis et ils portent en messages les rêves des vivants qu’ils apportent à Adaliana, ces rêves Adaliana les prend en énergie vitale mais pas tous, juste un par an le plus beau, le plus délicat, le plus pur des rêves
Contre ce rêve, elle permet à l’humain qui lui a offert d’être un papillon durant une journée et ainsi de pouvoir reparler à tout ceux qui lui manquent. Et ces êtres transformés par la divinité en sont si heureux qu’en plus de répondre au papillon d’un jour, elles lui soufflent un parfum de tendresse comme un câlin et une berceuse qui apaisent les cœurs.
Le papillon retrouve alors cette voix, cette odeur, cette douceur, ces familières présences du quotidien et il en est heureux, si heureux qu’une larme coule de ses antennes et en tombant sur la terre elle explose en multiples rêves qui rassurent les jeunes enfants qui ont peur.
Car ce papillon d’un jour est aussi pur que son rêve et le lendemain en se réveillant à nouveau humain, celui qui a eu le cadeau d’être papillon a en lui des myriades de bonheurs et ne se sent plus jamais seul.
Il fait souvent le choix de partager ce bonheur rendant ainsi la déesse papillon fière de lui, et c’est un honneur de rendre fière une divinité ! »
Tu souris à la fleur près de toi, une pensée violette, de la couleur préférée de ta maman, ta maman c’est une fleur ou un peu toutes les fleurs c’est comme on veut. Tu déposes un souffle doux sur la fleur qui fait un peu bisou et t’exclames : « Ce serait bien que Adaliana choisisse un de mes rêves ! Comme cela je t’entendrais encore Maman ! »
Tu culbutes et d’assis tu te retrouves allongé sur l’herbe entretenue du jardin de l’orphelinat, livre toujours en main. Tu y tiens à ce livre de contes japonais en japonais, c’est le tien et précieusement tu le poses contre ton cœur en regardant le ciel bleu.
Des nuages défilent l’un d’eux tu y vois la forme d’un papillon et tu t’assois d’un bond après avoir pris soin de ranger le petit livre dans ton cartable d’écolier en forme de hibou : « Mais oui c’est ça ! »
Tu te retournes vers la fleur : « Maman ! Le conte continue et dit que si on sauve le papillon lumière de l’ombre qui le retient prisonnier, cette ombre qui est ce qui tente de ronger les rêves sur qui veillent les papillons et Adaliana, on recevra le même présent que ce rêveur pur. Personne n’a encore trouvé le papillon lumière c’est pour cela que l’on voit encore de l’ombre. »
Tu te lèves et lèves les bras au ciel : « Je vais retrouver ce papillon lumière, il est dit que les nuages et la forêt montreront la voie au voyageur ! J’ai trouvé le nuage plus qu’à chercher dans la forêt ! »
Tu te mets en route, tu cours presque si bien que tu ne vois pas la racine du grand arbre et trébuches. Tu te relèves le visage tout barbouillé de larmes, le genou tout égratigné, ce n’est pas grand-chose mais cela suffit à te faire sangloter. Jusqu’à ce qu’un papillon se pose sur ton nez te rappelant à ta mission.
Tu souris c’est doux et le papillon brun et noir s’envole vers les nuages. Tu reprends ton chemin mais une fois devant la forêt tu t’arrêtes apeuré. Heureusement il y a quelqu’un, une adolescente.
« Dis, Tu veux bien m’aider s’il te plaît ? » Tu dis en t’approchant et te dandinant un peu de timidité.
« C’est car il y a plein d’ombres dans la forêt et je dois retrouver le papillon lumière pour les combattre et voler comme un papillon pour parler à... » Tu hésites, pour parler des parents ce n’est pas le meilleur endroit ici mais tu finis vaguement malgré tout : « Dialoguer avec des gens que j’aime ! »
Tu jettes un coup d’œil vers la forêt et déglutis : « Mais c’est tout sombre, tu veux bien m’accompagner s’il te plaît ? » Tu rosis honteusement des joues et avoues : « C’est car le fait que la forêt soit pleine d’ombres ça me fait peur. »
Re: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Dim 6 Juin 2021 - 15:33.
Le souffle court mais régulier, baskets pleines de boue de la forêt de laquelle tout juste elle sort. Pour une fois, ses longs cheveux sont attachés en une queue de cheval sommaire, et quelques gouttes de sueur coulent le long de ses tempes. Elle s’étire le dos et les mollets en fixant au loin l’orphelinat. Elle souffle légèrement, les pensées encore un peu vides et envolées. L’effet d’un jogging sur sa personne.
Puis elle revit.
Elle écrira à son frère ce soir.
Probablement.
L’ongle du pouce entre ses incisives, déjà en train de songer à ce qu’elle va bien pouvoir lui raconter, elle s’éloigne de ses quelques pas de la forêt. Éblouie par les quelques raies de soleil qui difficilement perce entre les arbres, elle redécouvre la lumière à travers les nuages. Et lentement les bruits des enfants reviennent autour d’elle. C’est amusant toujours, la voix de l’enfant qui s’élève à ses côtés.
Dis, tu veux bien m’aider s’il te plaît ?
Tu es minuscule, quel âge as-tu ? Et bizarrement, elle ne t’a jamais vu encore. Tu es arrivé il y a peu, bien peu de temps n’est-ce pas ? Alors elle ouvre les lèvres, s’accroupit à ta hauteur, mais tu es un peu trop -rapide pour elle.
C’est car il y a plein d’ombres dans la forêt et je dois retrouver le papillon lumière pour les combattre et voler comme un papillon pour parler à... Dialoguer avec des gens que j’aime !
Elle n’a pas compris plus de trois mots de ton histoire, soyons honnêtes. Mais tu sembles animé d’une conviction à toute épreuve. Et puis...
C’est une mission de la plus haute importance, ça ! Alors tu sais quoi ? J’accepte ! Allons retrouver ce papillon de lumière ! Je viens tout juste d’aller explorer la forêt, mais je n’ai malheureusement rien trouvé qui pourrait y ressembler. Alors je ne serais pas contre un peu d’aide.
Elle te lance un clin d’œil avant de se redresser, haute sur pattes. Avant de te tendre sa main, attendant que tu la saisisses.
Tu sais, il paraît que les ombres ne peuvent rien nous faire si on est deux, alors ne lâche pas ma main, hein ?
Ah, c’est amusant. Elle racontait souvent ce genre d’histoires, à son petit frère. Lorsqu’encore il était un enfant. Lorsqu’encore ils étaient ensemble. Maintenant, il a quinze ans. Et il est loin. Tellement loin.
Puis elle revit.
Elle écrira à son frère ce soir.
Probablement.
L’ongle du pouce entre ses incisives, déjà en train de songer à ce qu’elle va bien pouvoir lui raconter, elle s’éloigne de ses quelques pas de la forêt. Éblouie par les quelques raies de soleil qui difficilement perce entre les arbres, elle redécouvre la lumière à travers les nuages. Et lentement les bruits des enfants reviennent autour d’elle. C’est amusant toujours, la voix de l’enfant qui s’élève à ses côtés.
Dis, tu veux bien m’aider s’il te plaît ?
Tu es minuscule, quel âge as-tu ? Et bizarrement, elle ne t’a jamais vu encore. Tu es arrivé il y a peu, bien peu de temps n’est-ce pas ? Alors elle ouvre les lèvres, s’accroupit à ta hauteur, mais tu es un peu trop -rapide pour elle.
C’est car il y a plein d’ombres dans la forêt et je dois retrouver le papillon lumière pour les combattre et voler comme un papillon pour parler à... Dialoguer avec des gens que j’aime !
Elle n’a pas compris plus de trois mots de ton histoire, soyons honnêtes. Mais tu sembles animé d’une conviction à toute épreuve. Et puis...
C’est une mission de la plus haute importance, ça ! Alors tu sais quoi ? J’accepte ! Allons retrouver ce papillon de lumière ! Je viens tout juste d’aller explorer la forêt, mais je n’ai malheureusement rien trouvé qui pourrait y ressembler. Alors je ne serais pas contre un peu d’aide.
Elle te lance un clin d’œil avant de se redresser, haute sur pattes. Avant de te tendre sa main, attendant que tu la saisisses.
Tu sais, il paraît que les ombres ne peuvent rien nous faire si on est deux, alors ne lâche pas ma main, hein ?
Ah, c’est amusant. Elle racontait souvent ce genre d’histoires, à son petit frère. Lorsqu’encore il était un enfant. Lorsqu’encore ils étaient ensemble. Maintenant, il a quinze ans. Et il est loin. Tellement loin.
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Re: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Jeu 10 Juin 2021 - 18:53.
« C’est une mission de la plus haute importance, ça ! Alors tu sais quoi ? J’accepte ! Allons retrouver ce papillon de lumière ! Je viens tout juste d’aller explorer la forêt, mais je n’ai malheureusement rien trouvé qui pourrait y ressembler. Alors je ne serais pas contre un peu d’aide. » dit la grande accroupit près de toi.
Tu affichas un grand sourire rassuré et répéta admiratif : « Tu as vraiment explorer la forêt toute seule ? »
Elle te fait un clin d’œil, signe d’un secret pour toi oui tu ne diras à personne qu’elle est super forte promis ! Même pas à ton doudou ! Promis de promis !
« Tu sais, il paraît que les ombres ne peuvent rien nous faire si on est deux, alors ne lâche pas ma main, hein ? »
La main est grande ou c’est la tienne qui est petite, quoi qu’il en soit tu ris de réconfort en la saisissant. Et tu déglutis encore un peu apeuré en te retournant vers la forêt pénombre, inspires et quand tu expires tu tiens bien la main de la plus grande et tu entres dans la forêt.
La forêt était pleine de bruits des oiseaux, des écureuils tu en surpris un qui s’enfuit à votre arrivée. Quelques éclats de lumières jouaient avec la poussière féérique et le vent sifflait dans les branches caressant avec douceur les joues comme de la tendresse. La terre sous vos chaussures était parsemée d'herbes qui devaient être douces et donnaient envie de les caresser de ses pieds nus, tu faillais le faire relâchant ta vigilance de la mission principale par cette atmosphère magique.
Mais...
Soudain des bruits de lutte, comme si un Être se battait férocement.
Tu passas de l'émerveillement à la peur. Tu te mis derrière la grande alors que les bruits se rapprochaient à mesure de tes pas.
Un renard se débattait la patte prise dans un piège, heureusement il semblait plus terrifié que blessé mais s’il continuait à tirer sur la corde à sa patte avec autant de violence il finirait par se faire mal.
Il était beau ce renard tout roux avec le bout des oreilles un peu jaune comme le soleil, un ami du soleil.
Tu lâchas la main de la plus grande et courus vers le renard dans un doux : « C’est le méchant Ombre qui t’a fait ça ? Ne t’inquiète pas je vais t’aider ! »
Mais dans sa terreur le renard voulut t'attaquer, heureusement tu reculas vivement et tombas sur le derrière sans te blesser mais la surprise te fit pleurer.
« Je ne sais pas comment aider le renard lumière ! L'Ombre lui fait peur ! L’Ombre lui fait peur ! » explosas-tu en sanglot.
Tu voudrais tant retenir la main de la plus grande en cet instant.
Re: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Dim 13 Juin 2021 - 16:33.
Tu as vraiment explorer la forêt toute seule ?
Juste un clin d’œil, malicieux qu’elle fait un plus jeune. Une affirmation à peine masquée, sur laquelle elle insiste sans qu’elle n’en ait l’air. Oh, elle est loin d’être la seule à aller faire son jogging en forêt, tu t’en rendras compte bien assez rapidement, petit. Mais en attendant, tu attrapes la main qu’elle te tend. Et elle te suit dans l’obscurité des sous-bois et des arbres, à fuir la lumière doucement. Une nouvelle fois.
Rapidement, voilà que vous vous éloignez de ce chemin de randonnée qu’elle suit la plupart du temps. Oh, ça ne l’inquiète pas, pas plus qu’habitude. Elle a déjà exploré la forêt, en long et en large et en travers. Des années qu’elle est ici, un peu trop aventureuse même.
Oh, combien de fois elle s’y est déjà perdue ?
Pour revenir bien après la tombée de la nuit ?
Mais c’est un bruit qui finalement la faire sortir de ses pensées, et ta voix qui la fait redescendre sur terre. Un peu terrifié, un peu trop même il semblerait. Elle redresse les yeux pour voir la bête, renard roux pris dans un collet et qui se débat contre son funeste destin. Elle le regarde un peu sans rien dire, ce serait totalement dans ce genre d’activité que son père aurait pu l’embarquer. Et lorsque tu lâches sa main pour te précipiter vers lui, en lui disant ces quelques mots, elle ne parvient à te retenir, pas maintenant, pas de suite.
Et elle voit, sa mâchoire tenter de se refermer sur ta main.
Attention ! ... ça peut transmettre la rage, les renards.
Elle est venue te relever, alors que tu sanglotes au sol. Vérifier ta main, voir si tu n’as rien, pas de blessure, pas de morsure. Le renard toujours s’agite, la patte dans le piège. Terrifié, effrayé. Pauvre bête.
Je ne sais pas comment aider le renard lumière ! L'Ombre lui fait peur ! L’Ombre lui fait peur !
Mais non, mais non... Viens, on va bien trouver un moyen de le faire sortir.
Ah, comment aider un animal terrifié que ne sait probablement pas que l’on veut l’aider ? Alors qu’elle tente de s’approcher, le renard jappe de nouveau vers elle, elle qui a les mains en l’air comme si elle voulait lui faire comprendre qu’elle n’avait rien de menaçant. Il ne serait pas bien malin de détacher le piège, car l’animal partirait, la patte encore dans la boucle - où comment le faire mourir plus tard d’une nécrose. Il faudrait sectionner le câble, mais sans rien, sans couteau et un câble en métal - on ne peut l’attaquer avec les dents.
Alors il ne reste plus qu’à le desserrer.
Ok, alors... Je vais essayer de maintenir le renard, histoire qu’il bouge pas, histoire qu’il morde personne. Et toi, quand il sera immobile, tu essayeras d’aller desserrer le câble à sa patte. Compris ?
Car jamais elle ne te laissera la tâche de le maintenir toi-même.
Juste un clin d’œil, malicieux qu’elle fait un plus jeune. Une affirmation à peine masquée, sur laquelle elle insiste sans qu’elle n’en ait l’air. Oh, elle est loin d’être la seule à aller faire son jogging en forêt, tu t’en rendras compte bien assez rapidement, petit. Mais en attendant, tu attrapes la main qu’elle te tend. Et elle te suit dans l’obscurité des sous-bois et des arbres, à fuir la lumière doucement. Une nouvelle fois.
Rapidement, voilà que vous vous éloignez de ce chemin de randonnée qu’elle suit la plupart du temps. Oh, ça ne l’inquiète pas, pas plus qu’habitude. Elle a déjà exploré la forêt, en long et en large et en travers. Des années qu’elle est ici, un peu trop aventureuse même.
Oh, combien de fois elle s’y est déjà perdue ?
Pour revenir bien après la tombée de la nuit ?
Mais c’est un bruit qui finalement la faire sortir de ses pensées, et ta voix qui la fait redescendre sur terre. Un peu terrifié, un peu trop même il semblerait. Elle redresse les yeux pour voir la bête, renard roux pris dans un collet et qui se débat contre son funeste destin. Elle le regarde un peu sans rien dire, ce serait totalement dans ce genre d’activité que son père aurait pu l’embarquer. Et lorsque tu lâches sa main pour te précipiter vers lui, en lui disant ces quelques mots, elle ne parvient à te retenir, pas maintenant, pas de suite.
Et elle voit, sa mâchoire tenter de se refermer sur ta main.
Attention ! ... ça peut transmettre la rage, les renards.
Elle est venue te relever, alors que tu sanglotes au sol. Vérifier ta main, voir si tu n’as rien, pas de blessure, pas de morsure. Le renard toujours s’agite, la patte dans le piège. Terrifié, effrayé. Pauvre bête.
Je ne sais pas comment aider le renard lumière ! L'Ombre lui fait peur ! L’Ombre lui fait peur !
Mais non, mais non... Viens, on va bien trouver un moyen de le faire sortir.
Ah, comment aider un animal terrifié que ne sait probablement pas que l’on veut l’aider ? Alors qu’elle tente de s’approcher, le renard jappe de nouveau vers elle, elle qui a les mains en l’air comme si elle voulait lui faire comprendre qu’elle n’avait rien de menaçant. Il ne serait pas bien malin de détacher le piège, car l’animal partirait, la patte encore dans la boucle - où comment le faire mourir plus tard d’une nécrose. Il faudrait sectionner le câble, mais sans rien, sans couteau et un câble en métal - on ne peut l’attaquer avec les dents.
Alors il ne reste plus qu’à le desserrer.
Ok, alors... Je vais essayer de maintenir le renard, histoire qu’il bouge pas, histoire qu’il morde personne. Et toi, quand il sera immobile, tu essayeras d’aller desserrer le câble à sa patte. Compris ?
Car jamais elle ne te laissera la tâche de le maintenir toi-même.
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Re: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Dim 13 Juin 2021 - 22:11.
« Attention ! ... ça peut transmettre la rage, les renards. »
Tu vois la grande accourir vers toi, vérifier que tu n’as rien. Mais toi tu fais une moue mécontente malgré tes sanglots.
« Mais non, mais non... Viens, on va bien trouver un moyen de le faire sortir. »
Tu boudes un peu mais tu es d’accord avec la grande il faut aider le renard !
Le renard a peur, le renard jappe sur la grande. Tu le comprends plus que tout. Alors que la Grande donne des recommandations pour l’aider : « Ok, alors... Je vais essayer de maintenir le renard, histoire qu’il bouge pas, histoire qu’il morde personne. Et toi, quand il sera immobile, tu essayeras d’aller desserrer le câble à sa patte. Compris ? »
« Il n’a pas la rage, il a peur ! » t’exclames-tu fermement. Tu t’assois non loin de lui et tu tapotes la place près de toi pour inviter la grande à vous rejoindre, cela veut dire que tu lui pardonnes et ne boudes plus. L’animal est épuisé mais prêt à mordre si vous vous approchez plus. Tu lui souris enfantinement mais quelques larmes perlent de tes yeux d’enfance.
« Tu sais Renard, moi aussi parfois j’ai peur car Maman est une fleur et Papa un Kami luciole mais qu’on me dit que ce n’est même pas vrai , qu’on me dit que je suis seul ! »
Tout enfant que tu es tu lèves avec douceur la main le renard reste aux aguets.
« Quand on me dit ça ça fait mal dans mon cœur et je suis pris au piège aussi un peu mais tu sais ... » Tu approches ta main, le renard grogne. « On n’a pas à avoir peur car on est plus fort qu’eux hein ! Car nous on y croit ! Écoute cette chanson elle est magique elle me rassure quand j’ai peur ! »
Du haut de tes cinq ans tu te mets à chanter doucement :
« Mado kara mieru
Kagayaku ume ichirin
Ichirin hodo no
Sono atatakasa »
L’animal plongea son regard alerte dans tes yeux plein de douceur d’enfant. Tu lui souris cessant de pleurer mais sans cesser de chanter :
« Mado kara mieru
Mabushii me ni wa aoba
Yama hototogisu
Aa hatsugatsuo »
Le renard restait aux aguets mais ne semblait plus vouloir mordre cependant on sentait sa poitrine se soulever encore un peu affolé. Tu continuais de ta voix de cristal :
« Mado kara mieru
Sawayaka akikaze no
Yama o mawaru ya
Ano kane no koe
Yomei
Ikubaku ka aru
Koyoi hakanashi
Inochi mijikashi »
Le renard avait une respiration moins apeuré, toi et le renard avez les yeux plongés l’un dans l’autre. L’animal semblait avoir oublié le piège. Vous vous fixiez, jaugiez, le renard trouvait sûrement ta réaction trop douce trop dépourvue de peur cette absence de prudence des tout jeunes enfants, toi jeune enfant tu retenais presque ta respiration presque car tu ne cessais de chanter :
« Mado kara mieru
Hieta yuki no ie ni
Nete iru to omou
Nete bakari nite »
Le renard était toujours sur le qui-vive mais plus calme, la grande pouvait l’approcher et le détacher si elle le voulait.
« Maintenant La grande va te libérer ! Promis ! Tu verras elle est gentille et super forte elle a déjà exploré la forêt seule mais c’est un secret hein ! Voilà voilà faut pas avoir peur ! » lui dis-tu avec une extrême tendresse avant de jeter un coup d’œil et un sourire à la grande pour qu’elle aille le détacher comme promis.
En attendant tu replongeas tes yeux dans ceux de l’animal et entamas le dernier couplet en un sourire d’enfance :
« Mado kara mieru
Tanoshi ichihatsu no
Ichirin shiroshi
Kono haru no kure »
Re: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Ven 18 Juin 2021 - 17:20.
Ah, elle n’a pas remarqué de suite, que tu semblais vexé. Oui, il a peur, il n’a pas la rage mais tu sais, elle n’a jamais dit qu’il l’avait. Juste que c’était une possibilité, un évènement probable parmi d’autres. Et s’il t’avait bouffé la main ? Et s’il avait pu avoir cette maladie dans sa salive ? Qu’est-ce qu’elle aurait fait, elle ?
Alors s’il te plaît, ne recommence pas.
A t’approcher d’un animal sauvage.
Terrifié et - peut-être - porteur de maladie.
On ne sait pas, on ne sait jamais. Car elle n’a pas l’œil du biologiste. Elle, elle étudie la mécanique des fluides, l’ingénierie, la géographie, les mathématiques. Rien qui pourrait fondamentalement lui servir pour savoir si - oui ou non - cet animal est malade. Et puis un animal enragé ne bave pas forcément.
Alors elle plisse un peu du nez, lorsqu’à nouveau tu t’approches de ce dernier. A ne pas l’écouter, ses quelques conseils et ça la vexe à son tour. Car elle apprécie, être la leadeuse. Mais sans un mot - et sans venir t’asseoir à tes côtes - elle t’écoute chanter doucement. Du japonais, capte-t-elle sans vraiment que la surprise ne lui saute à la gorge. Elle ne parle pas le japonais, elle ne le comprend pas non plus. Alors elle ne va pas aller s’inventer une traduction foireuse, elle préfère juste simplement t’écouter. Et voir le renard doucement s’apaiser.
Maintenant La grande va te libérer ! Promis ! Tu verras elle est gentille et super forte elle a déjà exploré la forêt seule mais c’est un secret hein ! Voilà voilà faut pas avoir peur !
Ah, comme promis.
Et doucement elle s’approche, à ras-de-terre et les mains tendues. Sans toucher l’animal, sans effleurer sa fourrure. Elle inspire longuement, profondément. Et elle appuie sur l’arrêtoir du collet, le clic ! retentit entre les arbres et enfin, le piège se desserre. Et à peine libéré, le renard -fuit, s’enfuit à travers les fourrées et les branches des arbustes. En quelques secondes à peine, sa fourrure rousse est déjà parti loin, bien loin.
Prévisible. Elle cligne des yeux, face au câble en métal qui encore jonche le sol et doucement elle le soulève entre ses doigts. Une moue désapprobatrice sur le visage.
S’il y en a un, c’est qu’il y en a d’autres. Les trappeurs sont comme ça. Faudra faire gaffe en continuant, que ce ne soit pas nous, les prochains à tomber dans l’un de leurs pièges.
Elle se redresse. Garde en main le premier piège - pour ne pas qu’un autre animal ne retombe dedans. Puis un sourire sur les traits, elle te tend de nouveau la main.
On continue ?
Alors s’il te plaît, ne recommence pas.
A t’approcher d’un animal sauvage.
Terrifié et - peut-être - porteur de maladie.
On ne sait pas, on ne sait jamais. Car elle n’a pas l’œil du biologiste. Elle, elle étudie la mécanique des fluides, l’ingénierie, la géographie, les mathématiques. Rien qui pourrait fondamentalement lui servir pour savoir si - oui ou non - cet animal est malade. Et puis un animal enragé ne bave pas forcément.
Alors elle plisse un peu du nez, lorsqu’à nouveau tu t’approches de ce dernier. A ne pas l’écouter, ses quelques conseils et ça la vexe à son tour. Car elle apprécie, être la leadeuse. Mais sans un mot - et sans venir t’asseoir à tes côtes - elle t’écoute chanter doucement. Du japonais, capte-t-elle sans vraiment que la surprise ne lui saute à la gorge. Elle ne parle pas le japonais, elle ne le comprend pas non plus. Alors elle ne va pas aller s’inventer une traduction foireuse, elle préfère juste simplement t’écouter. Et voir le renard doucement s’apaiser.
Maintenant La grande va te libérer ! Promis ! Tu verras elle est gentille et super forte elle a déjà exploré la forêt seule mais c’est un secret hein ! Voilà voilà faut pas avoir peur !
Ah, comme promis.
Et doucement elle s’approche, à ras-de-terre et les mains tendues. Sans toucher l’animal, sans effleurer sa fourrure. Elle inspire longuement, profondément. Et elle appuie sur l’arrêtoir du collet, le clic ! retentit entre les arbres et enfin, le piège se desserre. Et à peine libéré, le renard -fuit, s’enfuit à travers les fourrées et les branches des arbustes. En quelques secondes à peine, sa fourrure rousse est déjà parti loin, bien loin.
Prévisible. Elle cligne des yeux, face au câble en métal qui encore jonche le sol et doucement elle le soulève entre ses doigts. Une moue désapprobatrice sur le visage.
S’il y en a un, c’est qu’il y en a d’autres. Les trappeurs sont comme ça. Faudra faire gaffe en continuant, que ce ne soit pas nous, les prochains à tomber dans l’un de leurs pièges.
Elle se redresse. Garde en main le premier piège - pour ne pas qu’un autre animal ne retombe dedans. Puis un sourire sur les traits, elle te tend de nouveau la main.
On continue ?
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Re: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Jeu 1 Juil 2021 - 22:22.
Qu’avons nous fait de la planète bleue ?
« S’il y en a un, c’est qu’il y en a d’autres. Les trappeurs sont comme ça. Faudra faire gaffe en continuant, que ce ne soit pas nous, les prochains à tomber dans l’un de leurs pièges. » dit La Grande en prenant le piège en sa main.
Le renard était parti, cet ami du soleil avait fui l’ombre. Ça te rendait un peu triste. La Grande te tend la main et demande en souriant : « On continue ? »
Tu sens tes yeux se remplir de larmes, tu te dandines, tu lèves timidement la tête vers La Grande, tu pleurniches en prenant sa main : « Je suis désolé...Si le renard a eu peur de l’ombre alors toi tu devais avoir peur pour moi quand j’ai voulu combattre seul comme un grand ! »
Tu serres un peu plus la main si grande dans ta main si petite : « Mais je ne suis pas grand et j’ai peur, j’ai peur des ombres, si même le renard en a peur comment on va faire ? Comment on va faire pour retrouver le papillon lumière ? »
Tu hoquettes à travers tes larmes, tu t’étouffes, tu serres un peu plus la main et essuies ta bouille de ta main libre, peu à peu tu te calmes.
« Mais tu as traversé la forêt toute seule ! Tu es encore plus forte que le renard-soleil ! Tu n’as pas eu peur des ombres ! » Tu dis faisant de grands gestes admiratifs de ta main libre.
Tu ravales ta salives et t’exclames : « Alors tant que je peux serrer ta main moi je n’ai pas peur non plus ! » Tu secoues la tête pour chasser les dernières gouttes de tristesse.
Tu fais silence un instant en avançant. Ta main serre celle de la grande, tu regardes tes chaussures réfléchissant.
La Grande a parlé de trappeur, un trappeur c’est un chasseur, non ?, qui pose des pièges, c’est ça ?
« Le renard chasse les lapins c’est normal pour manger... »
Ta petite voix de cristal a percé le silence peuplé du bruit de vos pas.
Tu fais silence à nouveau puis reprends ta réflexion à voix haute : « Nous on mange aussi des lapins et du poisson aussi ! C’est pour manger ! »
Tu réfléchis très fort mais tu ne vois pas : « Mais je n’ai jamais entendu des gens dire manger des renards pour se nourrir... »
Tu lèves la tête interrogatif : « Alors dis La Grande pourquoi le trappeur il veut attraper le renard ? »
C’était vraiment un mystère. En attendant la réponse tu serres un peu plus la main de La Grande car tu ne voulais plus lui faire peur, car tu voulais rester avec elle.
Car tu avais besoin de son affection dans ce monde bien compliqué pour ta petite tête, toi qui le crapahutes, ce monde, innocemment sur tes petites jambes maladroites.
Tu as tant besoin de son affection à La Grande. Tu as tant besoin d’affection.
CN.JUNE, NEVER UTOPIARe: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Dim 11 Juil 2021 - 11:06.
Aah tu sembles être sur ta propre planète, dans ton propre monde. Avec tes mots qu’elle ne comprend pas, elle est probablement trop pragmatique. Trop adulte, déjà. Pour toi qui vit ailleurs, et qui t’invente des histoires. Elle n’en est plus capable, elle. Depuis longtemps, bien longtemps, trop longtemps. Elle a dû grandir prématurément. Et elle te jalouse un peu, alors qu’elle écoute et cache ses ressentiments.
Et elle sourit, alors que tu serres sa main dans la tienne.
Alors tant que je peux serrer ta main moi je n’ai pas peur non plus !
Tu es très courageux.
Et le silence revient, alors que les bruissements de la forêt doucement s’amplifient, les bruits des oiseaux et le vent dans les branches des arbres. Et le bruit de leurs pas sur les brindilles au sol, qui casse légèrement toute cette beauté naturelle. Ah, envahisseurs.
Le renard chasse les lapins c’est normal pour manger... Nous on mange aussi des lapins et du poisson aussi ! C’est pour manger ! Mais je n’ai jamais entendu des gens dire manger des renards pour se nourrir... Alors dis La Grande pourquoi le trappeur il veut attraper le renard ?
Hm, c’est une question qui a le mérite d’exister.
Alors elle prend deux secondes, pour réfléchir à la réponse.
Parce qu’ils le considère comme un nuisible, alors ils veulent l’éliminer. C’est comme ça qu’ils pensent, c’est comme ça qu’ils réfléchissent. Alors ils mettent des pièges sur le sol, pour ne pas avoir à les chasser eux-mêmes.
Elle inspire à son tour, et serre un peu ta main dans la sienne.
Lâches, hein ?
Aller, on continue lentement entre les arbres et les branches, et la boue qui s’accumule encore un peu sur ses chaussures déjà bien crasses de son jogging du matin. Hm, que va pensez Abbey de leur escapade en forêt ? Seule avec le petit ? Ah, tant pis, on verra ce qui adviendra.
Aller, on va bien finir par le trouver ton papillon de lumière !
Et elle sourit, alors que tu serres sa main dans la tienne.
Alors tant que je peux serrer ta main moi je n’ai pas peur non plus !
Tu es très courageux.
Et le silence revient, alors que les bruissements de la forêt doucement s’amplifient, les bruits des oiseaux et le vent dans les branches des arbres. Et le bruit de leurs pas sur les brindilles au sol, qui casse légèrement toute cette beauté naturelle. Ah, envahisseurs.
Le renard chasse les lapins c’est normal pour manger... Nous on mange aussi des lapins et du poisson aussi ! C’est pour manger ! Mais je n’ai jamais entendu des gens dire manger des renards pour se nourrir... Alors dis La Grande pourquoi le trappeur il veut attraper le renard ?
Hm, c’est une question qui a le mérite d’exister.
Alors elle prend deux secondes, pour réfléchir à la réponse.
Parce qu’ils le considère comme un nuisible, alors ils veulent l’éliminer. C’est comme ça qu’ils pensent, c’est comme ça qu’ils réfléchissent. Alors ils mettent des pièges sur le sol, pour ne pas avoir à les chasser eux-mêmes.
Elle inspire à son tour, et serre un peu ta main dans la sienne.
Lâches, hein ?
Aller, on continue lentement entre les arbres et les branches, et la boue qui s’accumule encore un peu sur ses chaussures déjà bien crasses de son jogging du matin. Hm, que va pensez Abbey de leur escapade en forêt ? Seule avec le petit ? Ah, tant pis, on verra ce qui adviendra.
Aller, on va bien finir par le trouver ton papillon de lumière !
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Re: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Mar 27 Juil 2021 - 21:57.
Toujours je pense à toi
« Parce qu’ils le considère comme un nuisible, alors ils veulent l’éliminer. C’est comme ça qu’ils pensent, c’est comme ça qu’ils réfléchissent. Alors ils mettent des pièges sur le sol, pour ne pas avoir à les chasser eux-mêmes. Lâches, hein ?Aller, on va bien finir par le trouver ton papillon de lumière !»
« nuisible ...» ton murmure est empreint de douleur Chick. Tu te souviens.
* « Tu vas sortir de ce lit oui ou non ? Ton attitude est nuisible au petit ! »
Papa criait encore sur maman qui ne bougea pas du lit et cria à son tour : « Tu ne comprends rien ! »
Toc toc toc, tout petits coups frappés à la porte d’un tout petit de trois ans, toi, Chick. Maman tourne son visage vers toi et te sourit, tu fonces dans ses bras et pleures.
« Ce n’est pas vrai ! Nuisible c’est faire du mal et tu ne fais pas du mal Maman ! A personne ! Papa a dû se tromper de mot ou de définition dans le dictionnaire ! Tu es tout sauf nuisible ma Maman ! »
Une main caresse ta tête blottie contre Maman. Tu pleures longtemps. Maman caresse ta tête longtemps en silence. Tu finis par t’endormir contre elle.*
Soudain tu aperçois un buisson fleuri, enfin fleuri, ses branches sont cassées et ses fleurs sont sur le sol, tes yeux s’agrandissent de terreur.
« Maman ! » cries-tu. Tu oublies ta peur de l’ombre, tu oublies le papillon lumière, tu le trouveras une autre fois là tu devais sauver ta fleur, ta Maman !
Tu lâches la main de La Grande et tu commences à ramasser les fleurs avec délicatesse, elles ont l’air d’avoir tellement soif !
« Il faut vite les ramasser et retourner à la Wammy’s House pour les mettre dans un bol d’eau ou elles vont mourir ! » t’affolais tu en en ramassant le plus possible.
« Elles ne doivent pas mourir tu comprends La Grande ? Ce serait terrible ! » paniques-tu ramassant tout ce que tes petits bras peuvent contenir.
Pas assez, il y a tellement de fleurs qui souffrent…
« Il y en a trop mais toi tu as de grands bras La Grande tu veux bien m’aider à les sauver ? » constates-tu tristement.
Tu continues de ramasser le peu que tu peux encore porter, après il faudra courir, elles ont l’air d’avoir tellement soif ces fleurs.
« Tu sais La Grande... » Ta voix tremble. « Maman est devenue une fleur à cause de la fenêtre ouverte, elle s’est envolée et le vent s’est amusé à la transformer en jolie fleur » Ta voix se fait humide. « Parfois je me dis que j’ai de la chance qu’elle soit fleur et non morte pour de vrai mais d’autres fois ça me rend triste quand même ! »Tu sanglotes, bruissement de peine. « Je voulais trouver le papillon lumière pour pouvoir parler à Maman en devenant un papillon magique grâce à Adaliana la déesse papillon mais on le trouvera un autre jour c’est promis ! » Tu tentes d’essuyer tes larmes mais tu es trop jeune pour les retenir. « Alors...tu...veux….bien...qu’on...les...sauve ? » hoquettes-tu en larmes des fleurs plein les bras.
CN.JUNE, NEVER UTOPIARe: Butterfly, I have questions for you PV Ephelide, posté le Dim 1 Aoû 2021 - 11:24.
Nuisibles...
Que tu souffles comme perdu dans tes pensées, alors que lentement vous reprenez la route dans un silence un poil étrange peut-être. Ah un instant durant, elle savoure ce calme revenu, la forêt qui reprend ses couleurs et ses bruits habituels, les oiseaux dans les arbres, le vent dans les branches, le bruissement de vos pas dans les feuilles. Et elle inspire, un peu de l’air frais des bois.
Ah mais il ne faut pas bien longtemps pour que ce calme ne soit à nouveau brisé. Parfois, elle se demande. Comment faisait-elle avec son frère plus jeune. Mais c’était tout simplement comme ça.
Des fleurs, coupées, arrachées.
Pourquoi les as-tu appelé Maman ?
Parfois, elle se dit que les gamins ont bien trop vécu. Elle-aussi ? Peut-être, elle n’en sait pas grand-chose. Juste que sa vie d’avant ne semblait pas aussi normale.
Je voulais trouver le papillon lumière pour pouvoir parler à Maman en devenant un papillon magique grâce à Adaliana la déesse papillon mais on le trouvera un autre jour c’est promis ! Alors...tu...veux….bien...qu’on...les...sauve ?
Oui oui, t’en fais pas.
Qu’elle dit en en prenant quelques unes, le plus possible sans les froisser ou les briser alors qu’au fond d’elle, déjà elle le sait. Ces fleurs sont mortes d’avance, sans tiges et sans racine, elles ne peuvent plus faire grand-chose mais au fond d’elle, elle sait qu’elle ne doit pas le dire à cet enfant - elle n’arrive pas gérer, son imagination débordante et son déni profondément ancré.
Viens, il y a l’étang non loin, c’est plus proche que la maison, et il y aura plus d’eau. Allez, viens.
Elle tend sa main libre vers lui, en espérant qu’il la prenne.
Au loin, on entend déjà les gazouillis de l’eau.
Que tu souffles comme perdu dans tes pensées, alors que lentement vous reprenez la route dans un silence un poil étrange peut-être. Ah un instant durant, elle savoure ce calme revenu, la forêt qui reprend ses couleurs et ses bruits habituels, les oiseaux dans les arbres, le vent dans les branches, le bruissement de vos pas dans les feuilles. Et elle inspire, un peu de l’air frais des bois.
Ah mais il ne faut pas bien longtemps pour que ce calme ne soit à nouveau brisé. Parfois, elle se demande. Comment faisait-elle avec son frère plus jeune. Mais c’était tout simplement comme ça.
Des fleurs, coupées, arrachées.
Pourquoi les as-tu appelé Maman ?
Parfois, elle se dit que les gamins ont bien trop vécu. Elle-aussi ? Peut-être, elle n’en sait pas grand-chose. Juste que sa vie d’avant ne semblait pas aussi normale.
Je voulais trouver le papillon lumière pour pouvoir parler à Maman en devenant un papillon magique grâce à Adaliana la déesse papillon mais on le trouvera un autre jour c’est promis ! Alors...tu...veux….bien...qu’on...les...sauve ?
Oui oui, t’en fais pas.
Qu’elle dit en en prenant quelques unes, le plus possible sans les froisser ou les briser alors qu’au fond d’elle, déjà elle le sait. Ces fleurs sont mortes d’avance, sans tiges et sans racine, elles ne peuvent plus faire grand-chose mais au fond d’elle, elle sait qu’elle ne doit pas le dire à cet enfant - elle n’arrive pas gérer, son imagination débordante et son déni profondément ancré.
Viens, il y a l’étang non loin, c’est plus proche que la maison, et il y aura plus d’eau. Allez, viens.
Elle tend sa main libre vers lui, en espérant qu’il la prenne.
Au loin, on entend déjà les gazouillis de l’eau.
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