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VIN ♛ Oué je dépasse les limites sans un problème éthique

Vin
Vin
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VIN ♛ Oué je dépasse les limites sans un problème éthique, posté le Sam 11 Avr 2020 - 19:21.
VIN ♛ Oué je dépasse les limites sans un problème éthique Giphy

Vin
Vincente Leonardi •• 41 ans •• italien

affinité •• word
poste à la WH •• Professeur principal des WORDS débat organisé + Théâtre
ancienneté •• Depuis ses 32 ans (il y a 9 ans)
spécialité •• texte
statut marital •• Célibataire
diplôme(s) •• Beaux Arts, Cours Florent
opinion sur la WH •• apprécie l'enseignement alternatif que la WH donne à ces orphelins, peut-être sont-ils tous un peu trop sévères parfois


charmeur •• fleur bleue •• sensible •• taquin •• extraverti
peureux •• maniéré •• vaniteux •• doux •• snob

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J'ai dépassé les limites aisément, facilement


Vin est le professeur principal des WORDS et enseigne le cours de débats organisés & Théâtre. Généralement c'est une matière que les orphelins aiment et Vin est un prof très impliqué qui aime pimenter ou rajouter des petits éléments de folie à son cours. Les questions débat peuvent être du genre :

-Peut-on tout pardonner
-L'être humain peut-il vivre en harmonie avec la nature
-La colonisation européenne, quelles conséquences encore aujourd'hui
-Imaginez le monde parfait et décrivez en détail le fonctionnement.
-Un communisme "bon" est-il possible
-Peut-on changer le monde avec la non-violence
-L'humanisme vs. Ecologie?

Et d’autres joyeusetés que l’italien se charge d’arbitrer.
Vincente n’est pas difficile à apprécier, le professeur respire la bonne humeur, la gaieté….qui ont tendance à se transformer parfois en taquineries et délires un peu lourds. Vin n’a à vrai dire pas la langue dans sa poche, l’adulte est bienveillant mais n’hésitera pas à ramener un élève à sa place ou faire une petite blague pour que le message passe. Ce qui aura pour effet de détendre ou bien de rendre l’humeur encore plus furibonde que d’habitude, à vous de voir. Mais Vin n’est pas un mauvais bougre.

L’italien tient très profondément à tous ses petits protégés, ils sont un peu comme ses enfants et le professeur se démène pour leur offrir des cours et du temps libre digne de ce nom. Vin est celui qui propose des activités ou celui qui sera toujours partant pour en tester de nouvelles. Ca ne veut pas dire qu’il aime tout ! Le blond a une affinité particulière avec tout ce qui est artistique, manuel, culturel...le sport ou le combat très peu pour lui. Il préfère siroter son petit café sur la table de jardin, une aquarelle à la main. Même la moindre abeille peut le faire hurler. Vin est précieux. Vin est une petite nature. Vin est tel ces parisiens bobos qui regardent de haut les gens qui ne prennent pas des légumes bios. Il s’est récemment mis au zéro déchet et essaye tant bien que mal de s’y tenir. Il a pourtant du mal à abandonner sa marque préférée de laque. Vin est chic, il pourrait même être qualifié de métrosexuel car il aime prendre soin de lui, monopoliser la baignoire et y mettre des bombes à bain parfum framboise. C’est souvent assez risible à voir, en fait on pourrait dire que l’italien est plutôt très féminin, sûrement plus que la plupart de son entourage, fille ou garçon. Mais il n’en a pas honte, à vrai dire. Parfois un peu trop extrême d’ailleurs. Vin n’aime pas la saleté, il n’aime pas le désordre, il n’aime pas le moche et met parfois un peu trop d’énergie à redécorer la Wammy’s House.

Sous sa carapace et ses blagues Vin est très sensible. Il semble souvent être un roc sur lequel s’appuyer, capable de prendre toutes les colères des orphelins et les chocs quotidiens. On peut parfois le trouver en phase de dépression ou de morosité extrême qu’il n’hésitera pas à exprimer suite à son exubérance naturelle. Peut-être est-ce l’arrivée dans la quarantaine. L’italien commence à avancer en âge et son rêve intérieur serait de pouvoir fonder une famille avec la femme de sa vie. Il n’aurait pourtant aucun mal à se trouver des conquêtes mais Vin ne mange pas de ce pain là. S’il a tendance à flirtouiller avec tout le monde pour provoquer, homme comme femme il ne partagera son amour qu’avec de vraies histoires solides et sérieuses. Vin a d’ailleurs une passion avouée pour les films romantiques et organise régulièrement des soirées cinéma eau de rose, mais avec peu de succès….

ça irrite
Les braves gens plein de raison qui respectent les limites


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Chapitre I. - les visages figés dans l’ombre

Vincente Leonardi se destinait à devenir à un artiste. Il faut dire que sa vie dès la naissance ne fût qu’art, ses jeux d’enfants furent les crayons de couleur, ses vacances se passèrent au musée, ses histoires furent les biographies d’artiste...c’était la famille Leonardi, ou devrait-on plutôt parler du clan Leonardi.

Le clan Leonardi est et était une des familles actives de la Camorra, ou mafia Napolitaine essentiellement implantée à Naples et en Campanie. La famille de Vincente vivait en Campanie, ville de falaise, de soleil où le vent apportait l’odeur salée de la méditerranée à perte de vue. L'enfance n'était que jeux au soleil, barbotage sur les plages et dédale entre les maisons colorées du village typique italien. La maison sentait la sauce tomate et le basilique, il se souvient du parfum de sa grand-mère et de cet arrosoir qu'elle trimbalait éternellement avec elle alors qu'elle arrosait les légumes du potager de la demeure familiale. Il se souvient du bâtiment adjacent de la maison, les midis et le soir les femmes de la maison gérait le restaurant familial nommé La Pergola où il venait dîner tous les soirs sur une petite table réservée à son nom. L'odeur du vin, des pâtes fraîches et des artichauts lui mettait l'eau à la bouche alors qu'il venait se mettre à table après une après-midi à l'école ou de jeux d'exploration avec les autres enfants. L'enfant aux cheveux d'or se souvient aussi de cette cave froide et mystérieuse, où dans tout bon film de mafieux qui se respecte on aurait trouvé des cadavres. Il y avait des morts là dedans certes, mais figés sur des toiles.

Car la particularité du clan Leonardi était le commerce, l'acquisition le vol et la revente de tableaux et d'autres objets d'Art. Le restaurant familial était une couverture à blanchir l’argent et un prétexte pour que les voisins ne s’inquiètent pas du défilement régulier de camionnettes jusqu’à la maison Leonardi.. Camions qui servaient de transferts de tableaux à leurs clients ou bien tout simplement leur permettaient de cacher les pièces qu'ils venaient de voler puis de les glisser jusqu’à la cave pour les conserver. Vincente avait grandi autour de ces toiles de maîtres plus ou moins connus...certains très connus. Il avait ainsi pu admirer pour lui seul deux Van Gogh, un Caravage, un Picasso et d'autres peintures d’artistes moins connus du grand public. Mais Georgio Leonardi, le père de Vincente lui les connaissait et savait qui avait ou pas de la valeur marchande.


A vrai dire tous les membres de cette famille de faussaires d'Art étaient de fins connaisseurs de la discipline. Rosa sa mère était professeure de dessin dans les écoles aux alentours avant qu'elle ne décide de se consacrer uniquement à son restaurant et le “business” familial. Elle continuait cependant à donner des cours aux habitants de Campanie qui le désiraient. Georgio avait été Historien d'Art, avant de rejoindre la mafia locale qui désirait enrôler quelques connaisseurs du sujet facilement achetable avant de passer à l'acte. Julia la grand-mère avait été peintre de tapisseries. Monica, sa soeur, avait 5 ans de moins que Vincente mais elle semblait déjà promise à devenir une artiste. A vrai dire dans la vision de Vincente, la mafia était pour lui à cette époque des gens cultivés dont le métier était noble. Bien sûr l’enfant était encore trop jeune être en contact des règlements de compte, des meurtres, des tortures et autres joyeusetés et comprendre que c’était ainsi que la mafia fonctionnait. Il avait cependant compris qu’il ne fallait absolument pas parler des secrets familiaux.

Entouré de ce...patrimoine artistique, Vincente révéla bien vite un talent et une passion pour le dessin et la peinture. Sans qu’on le lui demande il s'amusa à imiter les tableaux des maîtres cachés dans la cave qui le fascinaient…. puis à imiter le style et dessiner des scènes de sa propre vie. Encouragé par ses parents, il se rêvait le nouveau Léonard de Vinci et à 6 ans décida qu'il entrerait aux Beaux-Arts. L'intelligence exceptionnelle de cet enfant, l’enseignement de ses parents et son travail lui donnèrent bientôt un niveau d'un sortant des Beaux-Arts à l'âge de 12 ans. A 16 ans il égalait un professionnel après 20 ans de carrière.

Chapitre II. - Modigliani

Un matin après un petit déjeuner composé d’oeufs à la provençale Georgio proposa à son fils de peindre un tableau comme s'il avait s'agit d'un Modigliani. L'idée était de faire croire à un revendeur ou un musée que le tableau était un vrai. C'était un challenge de taille mais Vincente se prêta à ce qu’il voyait comme un jeu. L'avantage de prendre Modigliani était qu'on pouvait encore facilement imiter le type de peinture et utiliser les mêmes pigments que ce peintre, récent dans l'Histoire de la peinture. Vincente passa d’abord soirées et weekend à se documenter sur le peintre. Après quelques semaines à travailler dans son atelier en cachette il présenta à sa famille une peinture modigliani-esque représentant un buste de vieille femme au chapeau. La famille de charlatans réunie dans le salon fut sublimée par la qualité de la peinture et l'effet d'authenticité et décida d’aller au bout de l’expérience. Georgio et Rosa s’étaient déjà essayés à la reproduction d’oeuvre mais jamais avec autant de rigueur.

Le clan inventa une histoire fantasque pour prétexter à la découverte de ce tableau... une cave d'un vigneron décédé qui aurait oublié l'oeuvre parmi les bouteilles de vin avait été retrouvée et mise sur un marché lorsqu'un amateur d'Art aurait reconnu la signature du grand peintre.... Les autorités récupèrent le faux tableau, des experts en Histoire de l'Art se penchèrent sur la toile et en conclurent qu'elle était authentique. On vendit la toile aux musées et le clan Leonardi récupéra sa part. Un mois plus tard la nouvelle d'un tableau de Modigliani retrouvé faisait le tour des journaux locaux et Vincente venait de signer son appartenance à la mafia. Commença alors une longue série de tableaux falsifiés revendus aux musées et de longues séries d’heures pour Vincente à être enfermé dans son atelier froid.

La création de faux tableaux dura trois  ans. Au début Vincente apprécia sa nouvelle activité et prenait même un certain plaisir à savoir qu’il arrivait à tromper des experts...au bout de 15 tableaux ce n’était plus aussi intéressant et l’épreuve dura deux ans. Trois ans durant lesquels Vincente se sentit pour la première fois  de sa vie dans une impasse...complètement oppressé...enfermé par sa famille qui avait déjà tracé son avenir : Il devait vendre de faux tableaux jusqu'à la fin de ses jours...l'adolescent avait maintenant 19 ans, peignait toute la journée et son père lui refusait l’université....Mais le pire dans tout ça c'est que l’adolescent ne pouvait plus dessiner selon son propre style, expérimenter de nouvelles manières d'appréhender la peinture, les techniques, la réalité... c’était désormais son destin de rester caché, dans le passé, à recopier le style des morts. Les disputes avec sa famille se firent plus fréquentes et virulentes. Fuir ? Il aurait pu, mais étant membre de la mafia il savait qu'il risquait gros à se fâcher avec eux. Ils auraient vite fait de le retrouver.

Vincente sombra dans une forte dépression, ce qui se ressentit même sur sa peinture qui perdit de son ardent. Il se plaignait à sa famille lors des dîners et déclara qu'il voulait partir étudier à Paris. Georgio proposa un deal à son fils, il continuerai à créer des faux tableaux à Paris mais serait deviendrai son homme de main à Paris. Vincente pourrait observer le milieu de la peinture de l'intérieur dans la capitale française. Et la journée il pourrait étudier aux Beaux-Arts, la restauration de peintures anciennes et le métier de la fresque. Il pourrait même se faire embaucher dans un musée, devenir conservateur, ce qui faciliterait le vol de tableaux et la revente. Il était bon d'avoir un élément implanté directement dans la capitale française afin de connaître un peu plus le milieu et gagner leur confiance. Une semaine plus tard Vincente faisait ses valises. Il prit dans ses bras toute sa famille, et même s’ils n’avaient pas été dans de bons rapports ces derniers temps, les voir sur ce quai lui brisa le coeur. Mais une amante l’appelait et elle se nommait Paris.

Chapitre III. - Paris

Le vent froid de la libération caressa le visage rose et jeune de Vincente alors qu'il traînait ses valises jusqu'à son nouvel appartement. Heureusement grâce au petit argent de poche gagné suite au commerce de ses fausses peintures et les fonds de ses parents Vincente pu loger dans un confortable appartement dans un quartier isolé de Paris. Ce n’était pas bien grand mais l’avantage est que le studio donnait également sur un atelier protégé où l’italien pourrait peindre librement sans être inquiété des regards indiscrets ou des futurs amis. Ce fût une renaissance pour Vincente, il lui semblait pouvoir commencer une nouvelle vie loin de la mafia, loin de l'illégalité....même si le deal restait de continuer à réaliser des peintures pour son père et entrer dans le milieu afin de gagner la confiance des français...C’était la condition pour nouvelle liberté.

Le grand blond commença donc son éducation aux Beaux-Arts et... se rendit vite compte que cette école ne pourrait rien lui apprendre. Un mois plus tard il quittait l'école et se garda bien de le dire à ses parents. Il décida qu’il profiterait de tout ce temps libre pour vivre la vie qu'il désirait. Il continuerai à réaliser ses peintures le dimanche, le reste de la semaine il décida d’être libre.

Vincente commença à se passionner pour la vie parisienne, la liberté, les cafés, les rencontres. Passionné de cinéma et récemment complètement désinhibé comme beaucoup d’expatriés il fut admis au cours Florent. L’idée de venir comédien lui plaisait beaucoup. Il faut dire que l’italien avait menti, imité, recopié toute sa vie, alors l'acting semblait être une voie naturelle pour lui. Pour se mettre au niveau Vincente décida d’apprendre le français et il ne lui fallu que 3 mois pour le maîtriser couramment. Vincente avait cette faculté d’apprendre de nouvelles disciplines en peu de temps s’il s’y intéressait vraiment. Il pensait que la peinture était son truc mais visiblement tout ce qui pouvait l’intéresser serait son truc. Le jeune homme fut rapidement repéré au cours Florent comme un élève extrêmement brillant par les professeurs, et comme un camarade de choix par les élèves. Tout le monde aimait Vincente, on aimait sa légèreté, son rire, son originalité, ses taquineries, son naturel. Après trois ans au cours Florent, il apparut à Vincente que cette école ne le destinait pas à ce dont il rêvait. Ses camarades rêvaient d'Hollywood, des Césars, des Oscars, de grandes carrières...Vincente se fichait de tout ça, le désir profond qu’il avait au fond de lui était d’exprimer...d’expérimenter et il revendiquait la créativité libre et insoumise. D'ailleurs il commença à devenir de plus en plus abstrait et conceptuel dans ses actings afin de provoquer des réactions....son nouveau style ne fut pas tout à fait bien accueilli alors Vincente quitta le cours Florent et trouva très rapidement des petits contrats pour des séries ou des films d'auteur et indépendants. Il pouvait se permettre de choisir les petites productions qu’il trouvait intéressant grâce à son physique versaillien son naturel et son talent. Le soleil de l'italie en lui semblait réchauffer le coeur des parisiens moroses partout où il allait. Mais le soleil se cache parfois, Vincente se lassa du cinéma.


L’italien décida de s'enrôler dans une troupe de théâtre dont les membres introduisirent bientôt aux personnalités les plus marginales de la capitale : il rencontra des anarchistes, des militants écologistes, des créatifs, des hippies, des néo-communistes des non-conformistes, des artistes, des fous, des rebelles et des originaux et qui l’exposèrent à leurs cultures. Vincente dévora la littérature alternative et interdites il entra dans le milieu des marginaux de Paris, les milieux Queer, les clubs de lectures hipster, les clubs fermés des radicaux, les soirées débats à refaire le monde dans de vieux troquets et siroter une absinthe, il s’engagea chez les féministes, dans les clubs de poésie expérimentale, dans les cabarets Drag Queen où il se proposa même de composer les costumes et fabriquer les décors de la scène....son charme naturel et sa sociabilité lui donnait des opportunités pour rencontrer des gens, et quand on le rencontrait on se souvenait de lui. Vincente n'utilisait pourtant pas ce charme naturel pour s'attirer des faveurs, en fait il détestait ces dragueurs vulgaires du dimanche ou même ces princes charmant qui s’amusent à piéger les jeunes filles pour s’en vanter auprès des copains. Cela lui rappelait bien trop la manière dont les hommes se comportent en italie et Vincente voulait tout mais devenir son père et appartenir à la vulgaire mafia... Il sortait ainsi depuis 3 ans avec Patricia, une femme de 23 ans son aînée et dont le handicap aux jambes ne l’empêchait pas de tenir un bar-lecture où il s'était plu à venir régulièrement siroter son café partager des discussions avec la presque cinquantenaire.


Chapitre IV. - Mona Lisa

Un retour aux sources en Italie alors qu'il revenait voir ses parents un été fut comme se prendre une claque en plein fouet. Le soir dans cette cuisine de grand-mère aux abat jours oranges, Georgio et Rosa partagèrent avec leur fils de 27 ans leur dernier plan de faussaires d’Art: Vincente allait se faire engager au Louvre, gagner la confiance des plus hauts placés, comprendre le système de sécurité et le désactiver alors qu'il remplacerait le tableau de la Joconde par une copie de son cru. Le blond éclata de rire car c’était de la folie. Puis se rendit compte qu’il en était capable...il connaissait déjà quelques personnes au Louvre qui lui avait vaguement parlé de l’organisation...quant à la Joconde….en serait-il capable ? Vincente n'avait pas le choix. Ses parents faisaient partie de la mafia. Une fois qu’on y entre il est difficile d’en sortir, c’était vrai pour lui mais aussi pour ses parents qui lui parlèrent des pressions exercées contre eux, des problèmes financiers...des dettes. De la Stidda. La Stidda était une famille mafieuse sicilienne qui semblait avoir fait des menaces aux petits Leonardi qu’ils étaient. Ce n’était pas une proposition, c’était une imploration et le seul moyen qu’ils connaissaient pour se faire beaucoup d’argent rapidement. Vincente aimait sa famille plus que tout, et il se sentit coupable de leur avoir menti tout ce temps sur ce qu’il faisait de son temps libre. Mais son coeur était maintenant tiraillé par cette envie de liberté et de fuir cette mafia qui le rattrapait quoiqu'il fasse.
De retour à Paris il ne fallut pas plus de deux ans à Vincente pour intégrer les plus hauts postes du Louvre en tant que conservateur adjoint du musée du Louvre. Son aura naturelle, son savoir en la matière lui ouvrait naturellement les portes. Si Vincente mettait son intelligence dans un sujet il en devenait un maître. Son temps libre fût entièrement consacré à la confection d’une réplique de la Joconde car c'était un tableau compliqué. Il se procura également des pigments spéciaux similaires à ce que Léonard de Vinci eut utilisé à l'époque et travailla des semaines à reproduire un effet d'ancien et de craquelé sur diverses toiles. Le travail fut si intense qu'il en oublia ses amis, qu'il ne vint plus aux soirées mondaines qu'il aimait tant.
Le travail prit un an à se réaliser, mais son oeuvre était prête. C’était une copie parfaite impossible à reconnaître autrement que par des analyses au microscope.

Et l'occasion de la substituer se présenta un beau soir de Novembre où Vincente, nouveau conservateur adjoint réussit à avoir le contrôle total sur la sécurité du Louvre. Une simple panne forcée et indétectable paralysa les systèmes de sécurité pour 5 minutes seulement.  Mona Lisa attendait sagement dans une pièce adjacente et en 3 minutes remplaça sa soeur.

L’autre clan mafieux, la Stidda vint récupérer le tableau et Vincente reçut un beau petit pactole d’argent liquide en échange. Sa famille avait besoin d’argent alors il était plus sage de vendre le tableau au plus vite. L’italien envoya les 90% de l’argent à sa famille et leur fit promettre de disparaitre de la circulation au cas où la police les retrouverait. Il devrait lui aussi disparaître pour un moment. Toute la famille se fit faire de nouveaux papiers et la maison familiale sembla n’avoir jamais hébergé aucun Leonardi.

Le blond avait lui aussi disparu de la circulation lorsque l’affaire se révéla quelques semaines plus tard et que la Stidda annonça leur demande de rançon si les autorités voulaient récupérer la belle brune. Les journaux reprirent immédiatement l’affaire et tout paris hurla au scandale.

Vincente avait prit le prénom de Francis, se faisait pousser les cheveux et la barbe et louait un minuscule appartement à Montmartre. Il vivait principalement de ses réserves et des dessins qu’il faisait des touristes à Montmartre. Un jour qu’il dessinait un homme particulièrement désobligeant il entendit une conversation non loin de lui, un couple ouvrant le journal lut le titre à voix haute "les voleurs se trompent de tableau, la vraie Mona Lisa restée au Louvre, les experts rassurent le musée"
Vincente avala sa salive. Alors ça y est, la mafia serait bientôt à ses trousses.

Il n'avait pas pu voler la Joconde. Au dernier moment le blond s'était ravisé et avait tendu sa copie à la Stidda qui n'y avait vu que du feu. Mais il avait une nouvelle identité, et sa famille également. Ils avaient leur argent et il avait libéré les Leonardi du joug terrible de ce clan. Maintenant l’important était de ne pas reprendre contact avec sa famille et attendre que le temps passe….au moins pouvait-il dessiner. Sa famille risquait également de lui en vouloir vu qu’ils n’avaient pas du tout été au courant de ce plan. Vincente savait qu’il avait fait le bien, peut-être Georgio et Rosa ne le voyaient pour l’instant pas mais c’était leur émancipation que Vincente leur avait offert.. Peut-être comprendraient t-ils un jour.


Chapitre V. - la fuite

C'est ainsi que Vincente devenu Francis ne sortit plus qu'emmitoufflé dans une écharpe, ressemblant parfois à un vieillard peignant le sacré-coeur sur ses mini cartes postales. Il pensait avoir ainsi atteint la liberté, mais voici que la peur de se faire retrouver et lyncher par la mafia, ou bien ramené de force à la famille pour recevoir sa punition le poursuivait.

Un beau matin alors qu'il dessinait les touristes il aperçut des hommes....il reconnut sicilien et les visages qu’il avait parfois vus alors qu’il était petit garçon...les anciens collègues de son père, la Stidda, l’homme à qui il avait donné sa fausse Mona Lisa. Ils étaient à ses trousses...

Vincente fit ce soir là ses valises et décida de fuir la France. Un ami lui avait un jour proposé de faire de l'humanitaire en Somalie, il s'y envola dés le lendemain, abandonnant tout. Il avait 30 ans. C’est ainsi que l’italien passa deux à faire de l'humanitaire en Afrique trouvant dans son exil une passion pour l’éducation alors qu’il enseignait à l’école du coin.
Vincente y resta deux ans avant de recevoir un coup de fil d’un certain Watari et qui travaillait pour L. Vincente dans ses lectures alternatives avait déjà entendu parler de ce mystérieux détective qui s'appelait L. L lui disait qu'il avait reçu une demande d'un certain Georgio Leonardi pour retrouver son fils...et le voilà. Il l’avait retrouvé Cependant il ne comptait pas le livrer à son client car après avoir étudié son profil c’était bien trop risqué pour tout le monde. cCt homme, ou cette femme lui proposa de venir enseigner à son orphelinat. Un orphelinat un peu spécial qu’il disait, ils recherchaient des profils comme le sien. Il lui offrait également de se débarrasser de son ancienne identité et de lui offrir un endroit hors de toute atteinte des services de police ou de la mafia.

Vincente accepta. Il n'avait pas le choix et la somalie lui avait donné le goût d'aider, et d'enseigner. Watari lui fit envoyer  un billet d'avion et ce fut à l'aéroport que Vincente apprit où il s'envolait : l'Angleterre.

Chapitre VI. - Wammy’s House


Vincente avait 32 ans lorsqu’il arriva à Winchester et commença sa formation en tant qu’instituteur à la Wammy's House. Sa matière était intéressante. En tant que professeur principal des WORDS il enseignait le débat organisé et le théâtre. Le but était de faire réfléchir les orphelins sur des questions en tout genre afin d'affuter leur vision du monde et d’apprendre à s'écouter les uns les autres. La communication était au coeur du sujet, apprendre à ne pas être d'accord, comprendre les différents types d'expériences que les autres peuvent vivre, réussir à s'écouter les uns les autres et comprendre les systèmes complexes qui organisent ce monde. Il présentait plusieurs livres à lire et auteurs à connaître sur les thématiques qu'ils abordaient afin de se renseigner sur ce que l'humanité avait dit avant eux, évitons d’enflammer l’ego de tous ces surdoués. Le théâtre allait de pair avec le débat puisque l'idée était de prendre un rôle sans qu'autrui ne puisse vous démasquer. Il pouvait voir que Wammy's House cherchait à former des espions, mais aussi à apprendre aux enfants à gérer leurs émotions, à se protéger, à feindre.

Bien que le soleil manqua à l'endroit Vincente se surprit à apprécier ce lieu atypique. Ce type d'enseignement le passionnait et il n’avait jamais entendu parler de telles formations auparavant…. ce n'était pas une de ces écoles stupides qui forment leurs élèves à devenir un consommateur et un travailleur. L'école visait à construire des révolutionnaires, des cerveaux, des chercheurs...des gens qui aideraient à changer le monde. Vincente eut l'impression avec ses nouveaux collègues de se retrouver à Paris lors de ces discussions où ils refaisaient le monde....tous ces gens venaient des quatre coins du globes, autant les professeurs que les orphelins avaient eu des vies terribles ou incroyables. On ne l'appelait plus Vincente mais simplement Vin. Grâce à la technologie non hackable de Wammy's House il put même reprendre contact avec ses parents, leur parler par vidéo conférence. Ce fut tendu au début puis sa mama lui pardonna tout, commença à lui parler de sa vie toutes les semaines, puis son père se joignait à la conférence et se plaignait qu'il ne soit pas là pour l'aider avec les affaires de la famille, mais heureusement sa soeur Vittoria venait de reprendre la tête de la famille qui s’était lancée dans le commerce de statues...mais non illégales cette fois. Georgio se plaignait de surprendre Rosa en train d'admirer les torses parfaitement musclés des éphèbes romains. Et ils riaient tous ensemble. Vin avait le coeur brisé de ne plus pouvoir les rejoindre, de ne plus pouvoir simplement débarquer en Campanie...peut-être le temps effacerait-il les blessures, les désirs de vengeances...il l'espérait. Pour l'instant la Wammy's House était peut-être le seul endroit sur terre où il était à l'abri...autant de la police que de la mafia. Et il accomplissait quelque chose d'utile, et il s'amusait !

Car Vincente s'était découvert investi d'un instinct paternel, il aimait s'occuper de tous ces orphelins au passé difficile, à l'intelligence aiguisée, parfois certains avaient subi des choses si dures qu'ils étaient brisés...ce n'était pas facile de recoller les morceaux. Il fallait du temps et de la patience, ça ne le dérangeait pas. Plus qu'une école ce fut une famille que Vin retrouva ici. Il acheta une petite maison tout près de la Wammy's House et faisait ses 20 minutes de vélo deux fois dans la journée pour venir enseigner. Parfois lui, les orphelins, Abbey, les professeurs et même Roger jouaient à des jeux de société le soir tous ensemble. Vous devriez voir à quoi ressemble une partie de Monopoly ou de Cluedo jouée par des surdoués! A vrai dire Vin perdait à chaque fois !

La peinture lui manquait. Vin organisa également le club d'Art, matière totalement négligée par le corps enseignant, c'était décevant de leur part mais il comptait bien y remédier. S'ils pensaient que l'Art n'avait rien à voir avec la construction d'un nouveau monde ils se trompaient lourdement. Entraîner sa créativité c'était stimuler l'imagination. Et l'imagination est bien supérieure aux connaissances. Vincente organisait des thèmes et les enfants pouvaient l'adapter comme ils le voulaient, il dispensait également des cours sur les techniques des beaux-arts et sur l'Histoire de l'Art et comment s'émanciper de la pensée formatrice, car c'est bien elle que les orphelins devaient repousser de toutes leurs forces.
La vie était douce. Vincente revint enfin au domicile familial après 5 ans passés à la Wammy's House il jugea que les tensions s'étaient apaisées. Ses parents vieillissants se rendaient compte qu'ils ne pouvaient pas rester fâchés avec leur enfant, chaque jour comptait. Peut-être que l'argent qu'il leur envoyait aidait aussi. A vrai dire sa soeur lui proposa un emploi dans la mafia, Vincente n'eut aucune hésitation, il refusa expliquant qu'il avait une autre mission.

Peut-être était venu le temps de se poser loin des cavales, plus près des rires d'enfants.

VIN ♛ Oué je dépasse les limites sans un problème éthique Tenor
Coucou c'est encore Line :DDD l'avatar de Vin est bien sûr France de Hetalia, j'espère que l'histoire vous plaira, des bisous 🐷

Roger
Roger
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Re: VIN ♛ Oué je dépasse les limites sans un problème éthique, posté le Ven 26 Fév 2021 - 14:37.
Validé aisément, facilement...



Bienvenue Vin ! C'est avec plaisir que le Staff t'annonce que tu as été validé ! Nous déplaçons désormais ta fiche dans ton espace gestion de personnage. Tu y trouveras également ton espace personnel si tu souhaites partager des actualités concernant ton personnage, ainsi que ton tableau de bord qui répertorie tes objectifs. N'hésite pas à aller regarder la liste des objectifs, il existe des objectifs spéciaux pour les professeurs. Tu peux également poster dans ton espace gestion de personnage ta fiche de relations afin que les autres membres puissent y poster.

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