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place à la connaissance • libre

Penny
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place à la connaissance • libre, posté le Dim 23 Mai 2021 - 10:58.
place à la connaissance
libre
Cela ne faisait que quelques semaines que Pika venait d'arriver à la Wammy's House et très vite elle avait remarqué que tous les orphelins avaient désespérement besoin d'éducation. Les discours qu'elle entendait ici et là lorsque ses oreilles traînaient mais également à travers les quelques questions que certains lui posaient dans son bureau, à l'abris de regards et oreilles indiscrets, n'avaient fait qu'approuver cette impression. Ils étaient... désespérants. Mais elle supposait que leur éducation n'était pas vraiment axée sur cela, mais beaucoup plus sur le fait de développer leurs capacités intellectuelles et physiques. À chaque fois qu'on lui posait une question qui lui semblait évidente, après tant d'années d'expérience, elle était de plus en plus surprise de voir qu'ils étaient réellement ignorants sur tant de sujet. Il était de son devoir de les éduquer et leur apprendre ne serait-ce que les basiques de l'éducation sexuelle, mais également répondre à toutes leurs questions, sans aucune gêne ni tabou. Elle avait été adolescente. Elle avait fréquenté nombre de personnes qui expérimentaient très tôt. Et peu importe l'envie que certaines personnes pourraient avoir de les garder loin de tout cela, elle était consciente que s'ils avaient envie de faire quelque chose ou expérimenter, ils le feraient peu importe ses paroles. Autant faire en sorte que ce soit effectué de façon aussi saine que possible et avec le moins de danger possible.
C'était la raison pour laquelle elle avait cherché une salle où chacun pourrait la joindre, peu importe l'âge, afin de les éduquer. Il était grand temps.

Sur le tableau derrière elle, elle avait noté quelques mots clés et avait également dans son sac quelques objets nécessaires, s'il advenait qu'elle devrait montrer ou leur demander de mettre en pratique certaines réponses aux questions qu'ils pourraient poser.
Assise sur son bureau, chevilles croisées et bras croisés sur sa poitrine, elle observait la porte en attendant de voir si des élèves viendraient ou non. Si ce n'était pas le cas, qu'importait, elle réessayerait plus tard.


Ivy
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Re: place à la connaissance • libre, posté le Mer 26 Mai 2021 - 17:33.

Place à la con- naissance

L'éducation sexuelle de Matt se composait d'animés, de films pornographiques et de hentai. Pas la meilleure éducation sexuelle possible me diriez-vous et vous auriez bien raison. Internet semblait être un trou sans fond d'informations et Matt aurait pu trouver ce qu'il voulait mais....l'aspect humain n'avait jamais été là. Il était d'ailleurs puceau, c'est dire que l'aspect humain n'était pas là. Il avait 15 ans, il était pressé et des questions étaient restées sans réponse. Que la Wammy's House propose ce programme d'éducation sexuelle et de sensibilisation aux question de genre lui semblait être une bonne idée....et il était curieux. Lorsque Mello lui indiqua qu'il avait bien envie d'aller tâter le terrain de cette nouvelle matière et rencontrer la nouvelle prof Matt hocha la tête et ils décidèrent de se retrouver en haut de l'escalier principal après leurs cours respectifs afin d'y aller ensemble.
Le programme en ligne sur la plateforme WH EDUCATION avait indiqué la plage horaire du cours ainsi que le lieu. Matt prit note du numéro de la salle, retrouva Mello puis le guida jusqu'au lieu.

Arrivé devant la salle, Matt regarde Mello puis le geek frappe à la porte. C'était toujours Matt qui s'occupait de ce genre de petites actions, il avait tendance à tenir la porte à Mello, lui apporter des verres, du chocolat....ce n'était pas systématique mais assez pour qu'on le traite de chien-chien. Il ne s'en rendait pour sa part pas compte. Matt ouvre la porte et entre timidement.


— Matt : Bonjour M'dame, on vient....pour le cours.... euh on s'asseoit ? Ok.

Il se dirige rapidement à côté de la table que Mello choisit et pose son sac à dos sur le sol en attendant les autres élèves, rassuré d'être avec son ami pour le cours, mais il est étonné que personne ne soit encore là. Il lève la main et s'adresse à Penny.

— Matt : De quoi on va parler Madame Penny ?

kiwi


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Re: place à la connaissance • libre, posté le Mer 26 Mai 2021 - 20:19.

« Toi petite bite. » avait-elle implacablement répondu au gamin qui avait voulu la déloger du microscope qu'elle monopolisait depuis deux heures.

Il n'en avait pas fallu plus pour qu'on la somme d'assister au cours de Madame Penny.
Bien sûr on ne pouvait obliger Héphaïstos à rien et elle tirait une satisfaction tout particulière à ne pas se conformer aux injonctions. Mais la simple évocation d'un « cours d'éducation sexuelle » l'avait secoué d'un rire effroyable. Elle avait donc emporté sa carcasse qu'elle affalait à présent sur l'une des tables de la salle de classe. A défaut d'être intéressant, elle en tirait peut-être une expérience fort drôle.

Elle observe la professeure en se curant le nez. Elle ne la reconnaît pas : d'ailleurs aucun des visages dans cette pièce ne lui est familier. Ce sont ceux qui existent dans une dimension parallèle à la sienne, ceux qui n'ont jamais mis les pieds au laboratoire, ceux qui discutent et réfléchissent plutôt que de travailler et de faire. Sur le tableau sont inscrits des mots qui n'évoquent aucune signification et il s'impose dans la pièce une étrange atmosphère. Elle n'a rien à faire ici, c'est une évidence et n'a surtout aucunement besoin qu'on lui explique ce qui va dans quoi.

Elle est sur le point de se lever lorsque le roux blafard assis aux côtés de la jeune fille blonde prend la parole et rompt son élan.

« De quoi on va parler Madame Penny ? » 

Elle s'assagit et se tourne vers le bureau qui fait face aux élèves.

« Va regarder du porno ? »

Car n'est-ce pas cela, l'éducation sexuelle ?

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Re: place à la connaissance • libre, posté le Sam 29 Mai 2021 - 18:08.
Elle pourrait bien arguer sur les toits qu’elle est des orphelins la plus expérimentée, plus à même de répondre à ce genre de questions - surtout à sa colocataire, il est vrai - la réalité est pourtant ailleurs. Et loin, bien loin de ce qu’elle aimerait faire croire à autrui. En vérité, ses connaissances en ce domaine reposent sur trois piliers essentiels : ses livres Harlequin, Dirty Dancing et Fifty Shades. C’est à dire sur pas grand-chose. Oh, et elle a embrassé un garçon une fois. Elle en est très fière mais elle a également la fâcheuse tendance à exagérer artificiellement ce nombre.

Lorsqu’on lui parle d’éducation sexuelle, elle ne voit qu’un amas de mots flous et sans logique. Comme elle en lit sur le tableau de cette salle de classe dans laquelle elle a fini par mettre les pieds. Il n’y pas grand monde, juste la prof et quelques autres élèves, ainsi elle a préféré s’asseoir à un endroit stratégique.

Un peu dans le fond.
Mais pas trop non plus.
Au milieu de la classe en somme.

De quoi on va parler, Madame Penny ?
Va regarder un porno ?
Quoi ?!


Elle s’étrangle un peu, oh elle n’avait pas vraiment prévu cela. Soudainement, elle voudrait juste partir - loin et vite de cette salle de classe. Pourquoi est-elle venue déjà ? Parce qu’elle n’y connaît rien en vérité ? Quelle idée.

On va vraiment faire ça ?!
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Re: place à la connaissance • libre, posté le Lun 31 Mai 2021 - 1:01.
Mello ne s'est jamais demandé s'il savait tout ce qu'il faut savoir pour... Ou plutôt, jusqu'à récemment, il pensait que tout ça tenait du pur instinct le plus primaire – que le corps sien confronté à celui d'Autrui agirait comme de lui-même, animé par une force naturelle.
Quelle triste erreur.
Néanmoins, tout en pressentant qu'il ne sait finalement rien, ou si peu, il y a une chose dont il est certain : Matt s'intéresse à des trucs
franchement sordides.
Tous deux partageant une intimité vieille de bientôt dix ans, il ne lui a jamais paru étrange que l'un sache au moins vaguement sur quoi l'autre se paluche. A vrai dire ils discutent occasionnellement de ces sujets, se conseillant des pornos, des sites ou des nouvelles catégories à écumer.
Et parfois, ce que son meilleur ami lui suggère
lui fout la gerbe.

Quand il a vu que Penny, la nouvelle venue, comptait tenir son premier cours d'éducation sexuelle, il y a donc évidemment vu une opportunité.

Celle d'exorciser son acolyte de ses fétiches les plus sordides.

(Après tout, lui-même ne voit pas bien ce qu'il pourrait en tirer, à moins que l'on considère le sexe comme une méthode d'interrogatoire.)

C'est pourquoi, l'air de rien, il lui a soufflé l'idée de s'y rendre, se résignant à sacrifier un peu de sa personne et de son précieux temps au nom de l'amitié – il ne peut décemment pas laisser Matt s'égarer pour de bon dans des fantasmes incluant des personnages en 2D.

Tous deux sont les premiers à arriver. Mello retient un ricanement en entendant son compère balbutier quelques mots à l'adresse de la professeure, que, pour sa part, il se contente de saluer d'un bref hochement de tête. Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas au premier rang qu'il choisit de s'asseoir, préférant la sagesse humble et discrète – espère-t-il – de la deuxième rangée. Il s'emploie à sortir trousse et feuilles de son sac tandis qu'Héphaïstos, puis Ephelide, entrent et s'installent à leur tour.

« De quoi on va parler Madame Penny ?
Va regarder du porno ?
Quoi ?! On va vraiment faire ça ?! »

… Oh bordel. Le blond se pince l'arête du nez, exaspéré par cette succession de questions et interventions toutes plus débiles les unes que les autres.

« Il est évident que non, soupire-t-il en se tournant vers la rousse, on ne va pas regarder du porno. Ce serait illégal, puisque nous sommes tous mineurs. »

Là-dessus il lève les yeux au ciel, commençant d'ores et déjà à regretter amèrement sa présence.
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Re: place à la connaissance • libre, posté le Lun 31 Mai 2021 - 23:23.



Généralement, ce genre de cours n'est pas dans son emploi du temps. Soit qu'il n'en ait pas besoin et en soit exempté, soit qu'il ait obtenu une dérogation pour ne pas aller perdre son temps. Cependant, une quantité incroyable d'informations diverses, variées, dangereuses et contradictoires pouvant être dénichées sur Internet, il avait été décidé que tout l'orphelinat serait obligé de participer à l'un de ces cours à un moment ou un autre.
Sans un adulte pour les guider et leur expliquer les subtilités des interactions humaines, ils risquaient tous d'interpréter à leur façon ce qu'ils pouvaient consommer sur les réseaux sociaux et autres sites webs qui dispensaient gratuitement l'érotisme le plus primaire, et Roger avait décidé que c'était dangereux.

Near repense à Dainty qui semblait extatique à la simple mention de la sexualité ou des organes génitaux masculins. Il revoit la blonde, telle un serpent, se moquer d'eux, se moquer de lui, avec l'arrogance déplacée de ceux qui n'ont pas souvent le dessus et qui en profitent à outrance lorsque dès lors que ça leur arrive. Qu'elle lui dise qu'il était pur et ignorant n'était pas particulièrement vexant, mais à bien y réfléchir, il ne s'était jamais vraiment renseigné. Le sujet ne l'intéressait pas. Il savait comment l'être humain se reproduisait et cela lui suffisait amplement. Les décolletés plongeants ne lui inspiraient rien de particulier, et les expressions charnelles de l'affection lui paraissaient envahissantes et le simple fait d'y penser lui inspirait un sentiment de léger malaise. Il n'arrivait pas à savoir s'il était intimidé ou révulsé par ce qu'il avait fini par voir sur Internet quand, rongé par la curiosité, il avait fini par essayer de se renseigner.  

Plutôt que d'envahir son espace de réflexion et son cerveau par des images qu'il aurait préféré ne pas voir, il s'était résigné à participer au cours de Penny. Quand il rentre paresseusement dans la salle de classe, quelques idiots et quelques moins idiots sont déjà dans la pièce, il entend le mot "porno", il regarde l'assemblée avec un air vide, et va s'asseoir tout devant pour s'éloigner au maximum du groupe. Et il sort de ses poches deux figurines. Ce n'est pas inhabituel pour le petit génie de sortir des jouets, même pendant les cours, pour s'occuper les mains. Mais cette fois, les figurines en plastique qu'il dépose devant lui sont spéciales.

[nsfw]
Spoiler:

Spoiler:

Near relève un genou, et fait tourner mollement une mèche blanche autour de son doigt, et il attend que le cours commence, dans le plus grand des calmes, et sans expression particulière. Il aura probablement des questions à poser tout à l'heure.


Kama
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Re: place à la connaissance • libre, posté le Sam 5 Juin 2021 - 22:14.
Les figurines de Near l'intriguent.
Leur niveau de détail, d'expression, et de... comment pourrait-il nommer ça ? De non sentimentalité et de non pudeur le font rougir violemment.

Assis derrière le prodige de l'orphelinat, Kama avait sagement sorti ses livres anciens.
S’enchaînent dedans des dizaines et des dizaines de pages illustrées avec des poses sexuelles et des descriptions à la fois crues et poétiques de ce dictionnaire qu’on connaît tous plus ou moins, le fameux kama sutra.

L’ouvrage faisait partie des livres que lui avait légués son maître. Et pareillement aux autres, remplis de mythes et de récits religieux, celui-ci occupait une place très importante dans l’éducation de Kama. N’était-ce pas à cause de ce livre qu’il  avait choisi son pseudonyme ?

L’amour pour lui était un don sacré au même titre que la vie elle-même. Il adorait voir éclore les amourettes entre les adolescents de la Wammy’s House, avec une sorte de voyeurisme naïf qu’on lui pardonnait à cause de son innocence. Il connaissait les procédés naturels qui s’en ensuivaient, et en était fasciné tout pareil, avec une pudeur naturelle dûe à sa condition et son âge. Il aimait étudier cela comme les biologistes étudiaient les parades nuptiales d’oiseaux.

Kama reste muet au dialogue en cours entre les différentes têtes qu’il reconnaît. Il n’a pas tout à fait saisi - sont-ils vraiment en train de parler de porno ?

« J’ai ce livre si vous voulez. Il est très instructif. »

Il est à présent tout cramoisi jusqu’à la pointe des oreilles.
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Re: place à la connaissance • libre, posté le Lun 5 Juil 2021 - 17:33.


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salle de classe
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>Un… Cours sur l’éducation sexuelle ? Avec la nouvelle prof ? Stormy était curieux. Il se demandait à quoi cela pourrait bien ressembler, un cours d’éducation sexuelle. Est-ce que ça allait être comme tout ce qu’il voyait sur internet avec les gens qui se moquaient de leurs professeurs qui ne leur apprenaient rien ? Ou bien est-ce qu’elle allait réellement leur apprendre des choses importantes et utiles ? Il n’était pas expérimenté du tout, Stormy, parce que de toute façon ça ne lui était jamais passé par l’esprit et il n’avait jamais ressenti le besoin de savoir ce que c’était — il était encore jeune, de toute façon, et avait le temps mais tout de même… Il était curieux, c’était tout ce qui importait au final. Construire ses connaissances avec quelque chose qui serait utile, plus tard. Il avait tout de même hésité, parce qu’il ne savait pas qui serait là et il avait… peur. Un peu. De ne pas être avec Hyper, ou bien ne pas avoir Floyd à ses côtés. Il se sentait un peu seul mais il se força tout de même à y aller parce qu’il était conscient que c’était pour son bien, malgré tout.
Après avoir pris plusieurs grandes inspirations, il rentra dans la salle où déjà plusieurs élèves étaient assis et s’éloigna dans le fond de la classe, à côté d’une fenêtre, loin des autres, et écoute leurs discussions d’une oreille peu attentive. Sauf lorsqu’il entend le mot “porno”, qui rend son visage aussi rouge que ses cheveux. Comment ça ?! Quoi ?! Il tourne ses yeux de la fenêtre où il s’était perdu vers les autres dans la salle en panique mais les paroles de Mello le rassurent quelque peu et il se calme en soufflant, porte à ses lèvres le (collar) de son t-shirt et le mordille. La professeure semblait être dépassée et n’avait même pas eu le temps de réagir à aucune des paroles qui fusaient et puis soudain Kama sortit un livre, qui intrigua Stormy. Qu’est-ce que c’est ? Cependant, il n’osa pas se lever et resta bien sagement assis à sa chaise, espérant pouvoir savoir de loin ce qui était écrit, ou dessiné ?, dessus.



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Re: place à la connaissance • libre, posté le Lun 5 Juil 2021 - 17:35.
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Oh non. Oh non. Ce n’était pas possible. Rien n’allait comme prévu, alors que le cours n’avait même pas commencé. Elle ne se laisserait pas dépasser par ses émotions, ce n’était pas le moment et ce n’était surtout pas professionnel. Mais les élèves étaient arrivés les uns après les autres et avaient commencé à parler sans même qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit. Du porno ? Un soupir s’échappa de ses lèvres et elle s’adossa au tableau derrière elle, passa une main sur son visage pour se reprendre en main. Sourire. Ils n’étaient que des enfants qui n’avaient jamais eu de cours sur cela, évidemment qu’ils allaient poser des questions comme celles-ci, elle aurait dû s’y attendre. Et puis la dernière proposition de montrer un… livre ? La fit bondir sur ses pieds et aller dans la direction de l’enfant pour voir quel était le livre dont il était question. Oh. Bon. Elle ne s’attendait définitivement pas à cela. Pour une première fois, c’était… intense. Est-ce que je peux voir ton livre Kama s’il-te-plaît ? Promis, je te le rends après. Si tu es d’accord, tu peux le poser sur le bureau ici.elle accompagna ses paroles en montrant le bureau avant de s’y diriger à nouveau, son regard accrochant les figurines devant Near au passage. Un frisson remonta son corps en pensant au nombre de personnes qu’elle avait connu avec ce genre de figurines… Elle secoua sa tête et se força à garder une façade professionnelle et amicale face à ses enfants qui, elle en était certaine, avaient désespérément besoin de cela. Donc. En plus des questions qu’elle avait dans le petit bocal en face d’elle il allait falloir qu’elle improvise pour inclure le livre et également… peut-être… parler des figurines que Near avait devant lui ?
Très bien. Alors pour reprendre votre discussion à laquelle je n’ai malheureusement pas pu participer : non nous ne regarderons pas de films pornographiques car, en effet, elle lança un sourire à Mello avant de reporter son attention sur le reste de la classe, je n’ai pas le droit d’en montrer à des mineurs mais également car ces films ne représentent en aucun cas la réalité. Elle se rapprocha ensuite de Near et d’un geste de la main désigna ses figurines. Tout comme ces figurines sont une représentation d’un fantasme de certaines personnes.
place à la connaissance • libre Haa11
Elle retourna vers le bureau de la salle pour s’asseoir dessus et prit une grande inspiration, se racla la gorge. Alors. Est-ce que quelqu’un serait capable de me dire ce qu’il sait sur les relations sexuelles. Peu importe ce que c’est. Allez-y.


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Re: place à la connaissance • libre, posté le Jeu 22 Juil 2021 - 19:39.

Place à la con- naissance





— Mello : Il est évident que non. Ce serait illégal, puisque nous sommes tous mineurs.

Matt hoche la tête à ce que disait son meilleur ami. Honnêtement Mello aurait pu dire "évidemment qu'on va regarder du porno, c'est comme ça qu'on apprend ce qu’est le sexe" que Matt aurait également hoché la tête. Il faut dire que Matt n’avait pas vraiment fait son éducation sexuelle autrement qu’en regardant du porno. Du hentai plus précisément, et d’autres joyeusetés d’internet, Héphaïstos semblait être du même avis que lui, il lui jeta un œil rapide, se demandant si elle avait dit ça pour provoquer l’assemblée ou si elle non plus n’entrevoyait pas le cours de manière différente qu’en regardant des vidéos classées X.

Une arrivée le fit sortir de ses réflexions, Near venait d’entrer dans la salle et s’asseyait à sa table mollement. Son arrivée fut agrémentée de petits ricanements de la part du fond de la salle, mais un silence lourd s’installa lorsqu’il sortit le contenu de son sac : des figurines hentai. Matt redressa la tête, pas vraiment discrètement, pour regarder les contenus par dessus la tête de Mello et réajusta même ses lunettes pour être sûr que ce n’était pas une tâche dans ses verres qui le faisaient halluciner. Stupeur dans l’assemblée. Matt lâcha une sorte de rire étouffé et choqué qui rompa le silence. C’était totalement inapproprié… de la part de Near en plus ??? Tant de questions...Pourquoi les avait-il sorties ?? Qu’en pensait-il ? Qui le lui avaient données ?? Cancel probablement ? Avait-il déjà joué au jeu vidéo d’où était tiré le personnage…. Matt était trop médusé pour même oser pouffer de rire et se rassit dans sa chaise sagement. Ce cours devenait intéressant. Il lança seulement un regard entendu à Mello qui pouvait lire le sien : wtf.

C’est alors qu’on entendit Kama proposer la lecture de son livre, un coup d’oeil rapide permit au roux de lire le titre du livre obscène. Puis il y eut des chuchotements et enfin Penny qui reprenait le cours en main. L’enseignante commença par confisquer gentiment le livre, pour ensuite entamer ce cours et démentir la légende : non, ils ne regarderaient pas de porno. Quelques soupires de soulagement ainsi que des marmonnements de protestations s’élevèrent dans l’assemblée d’ados.

Pendant que Penny parlait et critiquait le porno et les figurines de Near, Matt sorti un rapide bout de papier pour écrire une phrase, qu’il montra à Mello. Puis il tapote l’épaule d’Ephelide et lui tend le papier en murmurant

— Matt : Pour Kama steuplait 

Si le papier arrivait à destination sans encombre Kama pourrait lire cette phrase : « c votre porno au tibet : D ? tu me le prêteras ? »

Matt fait un clin d’oeil à Mello, l’agrémentant d’un sourire idiot. Il ne se voulait pas méchant avec le pauvre Kama, mais il était réellement intrigué par le livre. Comme si lire le Kamasutra était un acte plus intime encore que de regarder du porno.

_________

—  Penny : Alors. Est-ce que quelqu’un serait capable de me dire ce qu’il sait sur les relations sexuelles. Peu importe ce que c’est. Allez-y.


Matt jeta un oeil à droite, à gauche, à Mello, aux autres orphelins. Il murmure à Mello, assez bas pour qu’on ne les entende pas.

— Matt : aaaah c’est trop gênant je veux partir hahaha ! Mais ...tu t’y connais un peu toi non ? Tu devrais parler, allez vas-yyyy, alors vas-y si je parle tu dois parler aussi !

Il rajuste ses lunettes et finit par lever la main.

— Matt :  C’est euh….quand deux personnes font du sexe ensemble.

— Matt :  Enfin deux personnes au moins. 


Matt eut un petit sourire fier en entendant quelques rires autour de lui et se rassied.


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Re: place à la connaissance • libre, posté le Jeu 29 Juil 2021 - 1:58.
« On est vraiment entourés de bouffons... », que Mello marmonne à l'adresse de Matt sans quitter l'enseignante des yeux. C'est le moment que choisit Near pour arriver – oh non putain pas lui s'apprêtait à soupirer l'éternel second – et... qu'est-ce que... Ses joues s'empourprent furieusement tandis qu'il éclate de rire – quelque chose comme un aboiement, ou un glapissement de hyène. A la fois mortifié et hilare il s'écroule sur son pupitre et enfouit la tête entre ses bras, riant encore quelques longues secondes, d'un rire qui lui secoue les épaules et lui retourne le ventre. En se redressant, encore tremblant et ricanant, son regard humide croise celui de son meilleur ami, éberlué – le blond doit lutter contre le fou rire qu'il sent à nouveau monter. Il se détourne de son acolyte afin d'observer les réactions de leurs camarades. Ses prunelles s'arrêtent brusquement sur le Kama Sutra qui passe des mains du jeune Tibétain à celles de l'enseignante.

… Que se passe-t-il, au juste ? Mello considère Penny d'un air vaguement méprisant – la teinte rosée de ses pommettes, toutefois, trahit une gêne qui ne le quitte plus. Qu'est-ce que tu attends pour reprendre le contrôle de la situation ? semble-t-il lui lancer.

Matt le hèle alors discrètement pour lui montrer le petit mot qu'il a griffonné à l'adresse de Kama.

« T'es con, se contentera-t-il de bougonner. »

Là-dessus il se tourne de nouveau vers la professeure. Croise les jambes, repose la tête sur ses mains jointes – comme il le fait parfois, quand ça le prend. Il ne les tient jamais bien longtemps, ces sages positions de bon élève – n'est pas Lady Di qui veut –, préférant plier les jambes contre son torse, ou s’asseoir en tailleur sur la chaise. De toute façon, depuis qu'il est tout petit on ne cesse de lui reprocher ses gigotements incessants en classe.

« Mais... tu t’y connais un peu toi non ? »

L'éternel second se fige. Bat convulsivement des paupières. S'il ne répond pas, c'est tout simplement qu'il ne sait pas quoi répondre – s'y connaît-il, vraiment ? même un peu ? Des souvenirs de baisers maladroits, de caresses malhabiles lui reviennent... Pensées heureusement vite interrompues par la prise de parole du rouquin – Mello pouffe en se redressant, gratifie l'intéressé d'un coup d’œil désabusé. Il lève la main à son tour et, une fois qu'on l'a autorisé à parler :

« Comme Matt vient de le dire – il roule des yeux –, une relation sexuelle implique généralement deux personnes. Le plus souvent elle se définit par... certaines actions centrées autour des... hm, des organes génitaux. »

Son ami avait raison – c'est terriblement gênant.

« Et d'un point de vue biologique, ajoute-t-il doctement, elle vise à la reproduction d'une espèce. Humaine ou animale. Mais je crois que seule l'espèce humaine a un usage... hm... récréatif des rapports sexuels. »

Il se renfonce dans son siège après avoir prononcé ces derniers mots, rougissant ; et il attrape un bout de papier sur lequel il écrit rapidement quelques mots. Il attend ensuite que Penny soit occupée ailleurs pour chiffonner la feuille et lancer la boulette ainsi créée sur la tête de son rival.

C'est quoi ces figurines Near ? C'est ça qui te fait gicler la nuit ? :'DDD
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Re: place à la connaissance • libre, posté le Jeu 29 Juil 2021 - 9:48.
Ah, c’est gênant. Un peu trop pour elle, un peu trop pour tout le monde, alors elle regarde juste  ses mains après avoir jeté un coup d’œil rapide et un peu trop curieux à ces figurines que Near sort sur la table. Une tape dans l’épaule, elle se retourne pour regarder Matt, d’yeux interrogatifs.

Pour Kama.

Qu’il murmure en lui tendant un papier, papier dans lequel elle ne peut bien évidemment pas s’empêcher de regarder. Le porno du Tibet ? qu’elle lit avant de jeter un regard au dit-bouquin - le Kamasutra, effectivement ça l’intrigue aussi dans le fond du ventre. Alors elle sourit malicieusement en tapotant l’épaule du réceptionnaire, lui murmurant à son tour.

De Matt. Tu me prêteras aussi ?

Un clin d’œil rapide.
Et le cours continue.

Ah et ça continue, dans la gêne la plus totale, à la question de la prof elle a bien quelques réponses qui apparaissent dans le fond de sa tête mais elle préfère simplement -les taire. Et elle regarde à nouveau ses mains, en sentant ses oreilles chauffer à mesure que les réponses arrivent et fusent autour d’elle. Celle de Matt la fait sourire, celle de Mello la fait froncer des sourcils alors elle se décide à ouvrir un peu les lèvres.

Il me semble que les bonobos ont aussi un usage... récréatif du... de ça. Comme un socle social et un moyen de résolution des conflits. ... je l’ai lu dans un bouquin.

Qu’elle finit par toussoter, mal à l’aise à en crever.

Et puis on est pas obligé d’être à deux ou plus. On peut très bien se débrouiller... seul.e.

Les mots s’évanouissent un peu dans le fond de sa gorge alors qu’elle s’entend les prononcer. Évidemment, du haut de ses dix-sept ans et avec les hormones qui travaillent depuis maintenant quelques années, elle a fatalement fini par essayer des “trucs”.
Ivy
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Re: place à la connaissance • libre, posté le Jeu 29 Juil 2021 - 11:33.

Place à la con- naissance





Le fou rire de Mello était contagieux. Matt était hilare. Probablement très gêné aussi de devoir assister à ce cours. Le rire était nerveux et permettait de se décharger du stress. Vraiment il ne pouvait plus s'arrêter, ce qui devait signifier qu'au fond de lui, Matt devait être très stressé. Probablement stressé que chacun se rende compte de son inexpérience.

Mello se lève, à son tour, pour prendre la parole. Matt est encore sous l'effet du fou rire et tente de garder la tête froide pour ne pas interrompre son ami.

— Mello : Comme Matt vient de le dire, une relation sexuelle implique généralement deux personnes. Le plus souvent elle se définit par... certaines actions centrées autour des... hm, des organes génitaux.

Matt pouffe, il s'écrase et se cache dans ses bras posées sur la table pour étouffer ses ricanements.

— Matt : Franchement merci, je savais pas comment faire mais tu m'as éclairé Mel'.

Il riait, grand sourire taquin affiché sur sa tête ronde en regardant le polonais. Il aimait bien le taquiner parfois, même s'il risquait de s'en prendre une ou de se faire parfois rembarrer, il était probablement un des seuls qui osaient taquiner Mello et c'était un luxe franchement jouissif.

Le summum de l'hilarité est atteint lorsque Matt penche la tête pour lire le message de son meilleur ami, destiné à l'albinos le plus intelligent de la WH. Pauvre Near, mais franchement c'était tellement surprenant de sa part qu'il ne pouvait pas s'attendre à avoir des commentaires. Matt riait tellement que sûrement, Penny dû le reprendre à ce moment.

— Ephelide : Il me semble que les bonobos ont aussi un usage... récréatif du... de ça. Comme un socle social et un moyen de résolution des conflits. ... je l’ai lu dans un bouquin.

Matt se tourne vers son meilleur ami, haussant les sourcils d'un air suggestifs

— Alors Mello, tu vas pas résoudre tes conflits avec Near, comme les bonobos?

Nouvel éclat de rire de la part du rouquin, il était tellement hilare qu'une possibilité de mort par étouffement n'était pas loin. Il était d'ailleurs devenu aussi rouge que la casquette de Mario.


— Ephelide : Et puis on est pas obligé d’être à deux ou plus. On peut très bien se débrouiller... seul.e.


— Matt : woooow

Matt a les joues franchement rouges à cause de ses rires et à cause de la situation, mais il a l'habitude. Il se penche vers Ephelide et murmure.

— Matt : Mdr Ephelide top là bro, les célibataires endurcis !!! Pardon, sans mauvais jeu de mot....

Il pouffe de nouveau et fait un high five pas très glorieux à la jeune fille.


kiwi


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Re: place à la connaissance • libre, posté le Lun 9 Aoû 2021 - 5:01.

Sous son expression indifférente se cache un intérêt confus.

Bien sûr, rien de semblable à l'emballement général, qui ricoche dans tous les sens entre les mentions de pornographie, de Kama Sutra, de bonobos partouzeurs et d'onanisme. Leur manque de rigueur et leur imagination d'adolescents en ébullition perturbe l'esprit quasi ascétique du petit albinos, et cela risque de rendre ce cours bien plus épuisant que prévu. Trop d'informations d'un coup et trop d'images mentales qui n'avaient jusque là jamais ne serait-ce qu'effleuré son esprit.

Tout seul ?...
A plusieurs ?...

Il accélère son petit mouvement de l'index avec sa mèche de cheveux autour, pour s'apaiser, inconsciemment. Les rires bruyants et idiots de Matt et Mello, qu'il reconnaît sans avoir besoin même de se retourner, le rassurent quelque peu ; il ne semble pas être le seul à mal maîtriser la sensation de gêne.

Il relève un genou sur sa chaise et y dépose doucement sa tête, en observant Penny sans vraiment la regarder.  D'un doigt tendu, il repousse délicatement une des deux figurines pour que son socle soit bien aligné avec le rebord de son pupitre.

Mello : Comme Matt vient de le dire, une relation sexuelle implique généralement deux personnes. Le plus souvent elle se définit par... certaines actions centrées autour des... hm, des organes génitaux.

Quelque chose dans la pudeur docte de la réponse du blond le surprend.

Matt : Franchement merci, je savais pas comment faire mais tu m'as éclairé Mel'.

Ses yeux roulent doucement vers le ciel. Le comportement de Matt le frustre parce qu'il est toujours aux premières loges quand il s'agit de faire semblant d'être un imbécile.

Ephelide : Il me semble que les bonobos ont aussi un usage... récréatif du... de ça. Comme un socle social et un moyen de résolution des conflits. ... je l’ai lu dans un bouquin.

Les humains sont-ils assez semblables à ces animaux pour pouvoir utiliser cette méthode ?...

Matt : Alors Mello, tu vas pas résoudre tes conflits avec Near, comme les bonobos?

Encore une question idiote.
Quoique cela serait probablement plus efficace que de tenter d'avoir une discussion raisonnable.

Au beau milieu de ces échanges qui ne lui apprennent pas beaucoup plus que ses quelques maigres recherches sur Internet mais qui provoquent en lui une étrange et infime sensation de pression au niveau du plexus solaire, Penny est toujours debout à côté de lui. Son expression est facile à interpréter : c'est celle de quelqu'un qui voudrait être partout sauf là où il est. Alors qu'il s'apprête à lui poser une question, elle s'éloigne vers Kama et Stormy, et il reçoit un petit morceau de papier sur la tête.

Qu'il ramasse, et déplie, lentement, avec une application inutile, en appuyant doucement sur la matière jusqu'à ce que chaque pli de la feuille soit parfaitement étiré sur le bureau.

Near : ...

La calligraphie est aussi reconnaissable que la vulgarité moqueuse de la question et il fixe le papier avec une sorte d'agitation grandissante mais imperceptible. Il tourne juste assez la tête pour lancer un regard inexpressif quoique légèrement dédaigneux au blond par dessus son épaule. Il ne lui donnera pas la satisfaction d'une réponse.

Loin de lui, pour l'instant, l'idée même d'un imaginaire sexuel aussi débridé.

Sa main se lève, au niveau de sa tête, pour finalement poser la question qui le taraude, au-delà des questions anatomiques de base de la reproduction humaine et sa logistique inintéressante.

Near : Madame. Vous avez parlé de "fantasme". Pourriez-vous définir ce terme ?

D'une main, il attrape une des figurines, celle qui a le torse et le ventre transpercé d'anneaux en métal, vêtue de cuir moulant, la bouche bâillonnée, les yeux bandés et la position langoureuse, et il incline un peu la tête.

Near : En quoi la situation de ce personnage est-elle un fantasme ?

Pas qu'il ne ressente rien en l'observant.
Mais l'objet est inutilement compliqué, avec beaucoup trop de détails. Il ne comprend pas le concept de kink. Ni de BDSM.
Et il regarde Penny comme si elle allait l'éclairer.

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